box de Atlas

Aujourd'hui, le temps était au soleil, le temps le plus idéal pour sortir les chevaux. Le dernier cheval qui n'avait pas reçu de soin était Atlas, un cheval que j'adorai plus particulièrement. C'était mon premier loulou, et nous avions tous les deux énormément progressé. Nous sortions désormais en tant que challengeur, la catégorie la plus dur à atteindre. J'étais très fière de notre parcours, et je ne m'en cachais. C'est pourquoi, je voulais varier un maximum les disciplines à travailler avec lui. Depuis peu, nous avions accès à un terrain de trec et comme le temps était magnifique et commençait à s'améliorer nettement, j'allais pouvoir y aller. Atlas serait tout content d'aller dehors, prendre l'air et pouvoir se défouler. Je m’entraînerai pour le PTV, le fameux parcours de maniabilité. J'avais hâte de retrouver la douce sensation de mon poney crème. J'avais réussi à lui faire reprendre goût à la vie. Maintenant, il me faisait totalement confiance. Les débuts avaient été laborieux, je ne m'en cache pas. Il me tournait le dos, n'acceptait pas ma présence trop longtemps... Un vrai calvaire pour le pansage. Mais petit à petit, tout a changé. Il est devenu merveilleux. Merveilleux à pied et sous la selle. C'est devenu mon étalon crème, mon welsh à moi. Il ne pourrait en remplacer aucun. Je demandai à ma mère si elle pouvait m'emmener au haras, et sa réponse fut positive. Toute heureuse, je mis ma culotte d'équitation, un polo, un sweat et une veste. Puis, je sortis et rentrai dans la voiture en attendant que ma mère se prépare. Je m'imaginais déjà entrain de franchir les obstacles du PTV, plus ou moins difficile... Atlas allait aimer et ça le changerait de sa routine habituelle. Sauts, dressage, il en avait assez mangé. Maintenant, il lui fallait du changement. Pendant le trajet, je discute avec ma maman. J'aime bien ces moments où l'on se retrouve toutes les deux. Puis, une fois arrivé devant l'énorme enceinte, je fais un bisous à ma maman et descends de la voiture en lui adressant un au revoir. Puis, je me dirige vers mon domaine. D'ailleurs, le domaine de l'Arkilaque n'existe plus. Désormais, je partage mon domaine avec Rhéa. On a décidé de garder son nom, le domaine de l’Éternel. J'étais très contente de le partager avec elle, c'était la personne avec qui j'avais le plus d'affinité. Donc les écuries avaient été agrandi pour pouvoir contenir dix-sept nouveaux dadas. Mais à cause de son bac, Rhéa tait moins présente et avait du mal à s'occuper de ses chevaux. Sauf exception, je pouvais m'occuper de presque tous ses chevaux si l'envie m'en prenait. Mais je privilégiais d'abord mes propres dadas. Le soleil bien haut dans le ciel, je me dirigeais vers les écuries. Je pense que nous pourrions bientôt passer nos chevaux qui vivent en box dans les écuries extérieures. Le temps se réchauffait et d'ici fin avril, début mai, la chaleur devrait être au rendez-vous. Je rentrais donc dans l'écurie en ouvrant la porte avec la clé. Je laissai les portes coulissantes ouvertes pour faire passer un maximum de lumière. Je fis une caresse à chacun de mes chevaux pour leur dire bonjour. Nous avions engagé un palefrenier qui sortait les chevaux au paddock au moins une heure par jour. Ça entretenait leur moral et ça les faisait sortir. Mais là, ils étaient tous rentrés sauf Rasta Rocket, Atypique, Calamity, Louanges et Blup. Les deux derniers seraient rentrés avant la nuit. Je m'arrêtai devant le box de Atlas et l'appelais :

« Bonjour toi ! Ça fait un bail, pas vrai ? Tu m'as énormément manqué mon beau... »

Atlas, après m'avoir entendu, s'approcha de moi et vient poser sa tête contre ma main. Je souris et passais ma main sous son toupet, grattouillant son chanfrein. Je faisais ressortir des poils blancs qui firent de gros amas de poils. Je les retirai soigneusement et lui fis encore pleins de papouilles qu'il accepta volontiers. Je lui flattais l'encolure et lui déposai un bisous sur son nez rose. Puis, je partis chercher mes affaires et celle du poney. Une selle mixte noire, un filet sans muserolle noire aussi, un tapis bleu ciel, des protections assorties et son licol blanc et bleu clair. Je rajoutai mon sac avec mes affaires de pansage, ma bombe, mes gants et mon protège dos. Je mis le tout sur le chariot et le poussais jusqu'à l'aire de pansage extérieure. Par un temps comme ça, autant profiter ! Puis, je repris le licol pour aller chercher Atlas. J'ouvris la porte de son box et me mis sur la gauche pour lui passer son licol. Je remis son toupet en place car il l'avait un peu dans tous les sens. Puis, je le sortis du box et l'amenai dehors. Atlas me suivit tranquillement, je n'avais même pas besoin de tenir la longe, il me suivait tout seul. Je l'attachai rapidement pour commencer son pansage. J'allais devoir faire un pansage assez long : même s'il avait sa couverture, le crème perdait ses poils. Et ça, c'est juste horrible. On a beau frotter, brosser, refrotter... Il y en a toujours ! Bref. J'ouvris mon sac pour prendre un cure-pied à brosse. Je passais ma main sur son antérieur et attendis qu'il lève la jambe. Atlas s’exécuta, ce qui lui valut une bonne caresse. J'enlevai toute la saleté sous ses sabots, en prenant soin d'éviter la fourchette. Je passai par dessus un coup de brosse pour obtenir un superbe sabot. Je répétai l'opération trois fois et rangeai l'objet. Je sortis mon étrille et mon bouchon pour retirer les poils sur sa croupe et son dos. J'allais d'abord me concentrer sur cette partie là exclusivement. Je pris la première brosse et fis des mouvements circulaires sur ces parties. Après avoir fais ressortir un max de poil, je prenais mon bouchon pour tout enlever. Au bout d'un quart d'heure, je décidai de passer au reste du corps. Je ne pourrais jamais réussir à enlever tous ses poils, j'avais déjà créé un joli tapis par terre donc bon ^^. Je flattais son encolure en lui disant :

« Et beh, tu perds bien tes poils mon doudou ! J'ai déjà pas mal donné, la prochaine fois, il restera plus rien, promis ! »

Atlas vint poser sa tête contre moi. Je souris et lui rendais une grattouille sur la tête. Il se laissa faire, adorable. Je finissais de passer l'étrille sur ses parties charnues et passai ensuite le bouchon sur tout le reste de son corps. Puis, je m'approchai de sa tête. Je lui montrai la brosse pour qu'il la renifle et touchai son museau. L'étalon avait toujours un peu de mal avec ce passage, mais petit à petit, ça s'améliorait. Je la passai sur son encolure et remontai vers sa nuque. Je passai sur ses oreilles pour voir sa réaction. Le poney mit la tête sur le côté pour éviter la brosse. Je le calmais et recommençais jusqu'à ce que je puisse la passer sur son chanfrein et ses oreilles. Je lui donnai ensuite une friandise pour l'encourager dans ce sens. Je pris ensuite la brosse douce que je passai sur tout le corps mais pas sur la tête. Je fis briller le poil de mon petit welsh qui devenait tout beau. Je retirai encore beaucoup de poil mais il était bien propre. Je pris mon démêlant et ma brosse à crin. Je fis un pschitt en direction du sol pour être sûre de ne pas faire peur à Atlas. Puis, je la passai sur la queue et la crinière pour faciliter le démêlage. En effet, il y avait une bonne dizaine de nœuds dans les crins du crème, pas facile à enlever. Je passai avec délicatesse sans trop tirer pour ne pas brutaliser le loulou qui se laissa parfaitement faire. Pour terminer, je pris mon éponge que je mouillais à l'aide d'un robinet. Je la passai autour des yeux et des naseaux de mon doudou. Atlas fut d’abord réticent, levant la tête au ciel et se mettant dans tous ses états. Puis, petit à petit, il finit par se détendre et je pus nettoyer assez rapidement. Je pris ensuite mes cloches que j'ouvrais et fermais autour des sabots. Je pris les protections fermés que je plaçais aux antérieurs et aux postérieurs. Je mis ensuite le tapis sur le dos de mon dada, puis la selle par dessus. Je dégarrotai et passai la sangle dans les différents passant du tapis. Je sanglais au deuxième trou et pris les antérieus de mon poney pour retirer les éventuelles plis sous la sangle. Je mis le licol en collier pris le filet, passant les rênes par dessus l'encolure. Je mis mon doigt dans la bouche de mon gros et attendis qu'il ouvre la bouche pour lui mettre le mors. Je passai ensuite la têtière derrière ses oreilles et retirai le toupet coincé sous la frontal. Je fermais la sous-gorge et félicitai généreusement mon poney. Je m'équipais soigneusement : protège dos, gants, bombe et cravache que je glissais dans ma botte. Je ne pensais pas l'utiliser mais sait on jamais. Je détachai ensuite le licol et pris les rênes pour mener mon dada en direction du terrain de trec.

Terrain de trec

Je revenais, toute contente de cette merveilleuse séance. Atlas s'y était donné à cœur joie, il avait vraiment eu l'air d'apprécié cette discipline. Ça m'avait moi même beaucoup plus : on était dehors par un superbe temps et tous les exercices que l'on avait fait nous pourront nous être utile. Je flattais l'encolure de mon crème qui marchait au pas, rêne longue. Arrivée devant l'écurie, je le menai à l'air de pansage et mis pied à terre. J'allais curer ses pieds et brosser un peu sa robe avant de le rentrer. Je mis le licol en collier et défis la sous-gorge pour pouvoir enlever le filet. Je posais ce dernier sur le chariot à côté de nous et dessanglai la selle. Je la mis sur le siège et pris la selle et le tapis d'un coup. Je transportai le tout sur le chariot, en retournant le tapis sur la selle pour qu'il sèche. Puis, je retirai les cloches et les protections. Je passais un coup de brosse rapide pour retirer la plus grande partie des saletés, puis, je les rangeais. Je pris mon bouchon pour le passer sur le corps de mon dada après lui avoir remis le licol. Atlas se laisse bien manipuler, je nettoyais la terre collé sur ses membres et enlevai des poils morts un peu partout. Je séchais les zones sur lesquelles il avait transpirées, puis, je pris mon cure-pied. Je demandai son premier antérieur et retirai la terre. Je nettoyais les contours du sabots couverts de terre, puis, je refis la même chose pour ses autres pieds. Je passai un coup de brosse douce comme il me restait encore un peu de temps. Je nettoyais le mors et retirai ma bombe avant d'aller faire brouter un peu mon poney. Atlas mangea goulûment une bonne dose d'herbe avant de me regarder et attendre comme s'il voulait rentrer. Je souris et le ramenai à l'intérieur de son box. Je lui enlevais ensuite le licol et flattais son encolure en lui donnant un quartier de pomme. Le poney l'avala avec appétit, puis, je lui fis des tonnes de papouilles avant de sortir du box et de fermer la porte. Je partis ranger les affaires, puis je nourris tous les chevaux du domaine en suivant les instructions du papier. Après, je pus rentrer chez moi, laissant mes amours...