box de Soft

Enfin, j'étais en vacance ! J'allais pouvoir m'occuper correctement de mes dadous qui commençaient à être délaissé... Dans un sens, ça leur faisait des vacances, maintenant qu'il passait quasiment toute leur journée au paddock. Un cheval, ça a pas besoin de nous, et ça se débrouille très bien tout seul. Toujours est-il que je devais m'occuper de mon petit protégé. Soft. Mon adorable poney landais qui me manquait beaucoup. Depuis que je l'avais rencontré, nous avions fait beaucoup de progrès. Aujourd'hui, c'était le grand jour. J'allais pour la première fois de ma vie (et sûrement de la sienne aussi) posé mes fesses dessus. Mais je me contenterai de peu. Un ami – Maxime – avait accepté de venir le longer pour moi pendant que je serai occupé à me mettre en sac à patate où à monter dessus. J'allais simplement marcher, trotter et galoper un peu. La direction, ça sera pour la prochaine fois. Je ne veux pas le brusquer ni rien, surtout qu'aujourd'hui, les orages d'été avaient éclatés à mon grand désarroi. Je n'aimais pas la pluie, en plus, avec le tonnerre, j'avais peur que Soft ne soit pas gérable. Ma mère m'emmenait jusqu'au domaine d’Éternel où je serai rejointe par Maxime plus tard. Je fermais la porte de la voiture et fis la bise à ma mère avant de mettre ma capuche. Je me dépêchai de me diriger à l'abri. Je regardai la voiture de ma mère s'en aller du parking. Le tonnerre retentissait encore une fois. Le ciel était terriblement gris, totalement déprimant pour une journée d'été. Je me dirigeai vers le domaine que j'avais en commun avec Rhéa et me dirigeai vers les box. Vu le temps, aucun palefrenier n'avait dû sortir les chevaux. Je rentrai dans l'écurie et refermai la porte derrière moi. Le temps était si horrible qu'il faisait noir dans l'allée. J'allumai les lumières et dis bonjours à tous mes chevaux en leur offrant une caresse. Puis, direction la sellerie où je prends une selle, un filet, un tapis et le licol de Soft. Je m'approchai de son box et posai tout le matériel à ses pieds. J'avais acheté une boite de pansage par cheval (quand c'est du virtuel, on peut se permettre des folies :p) avec toutes les brosses pour éviter les problèmes de peaux et de maladies. Je m'accoudai devant la porte du box du cheval qui ne semblait par rassuré. Le tonnerre le rendait sûrement nerveux. Les oreilles en arrière, le regard inquiet, j'espérai pouvoir le rassurer. Je l'appelai doucement par son nom en tendant ma main vers lui. Le cheval se retourna et s'approcha doucement de moi, les naseaux dilatés. Je souris et lui parlais d'une voix sereine, rassurante. Soft renifla ma main et sembla se calmer un peu. Je souris et lui grattouillai le chanfrein pour le féliciter. J'avais oublié à quel point il était mignon. Sa liste qui partait en pelote et qui devenait toute fine au milieu avant de dessiner une ladre sur son museau gris était sublime... Ses yeux marron à croquer. Il était magnifique. J'ouvris doucement la porte avec le licol bleu ciel à la main. Je le passai sur la tête du poney et le sortis de son box. L'étalon s'arrêta net et sembla terrorisé à l'idée de sortir. Je le caressai et le rassurai en lui disant :

« C'est rien Soft, tout va bien... C'est juste du tonnerre, ça ne mange pas tu sais... »

Je souris et continuai de lui parler. Il finit par me suivre après bien des réticences. Je le récompensai beaucoup et le menai jusqu'à la barre de pansage. J'attachai les longes aux anneaux de son licol et enlevai celle que je tenais. Je pris ensuite la boite de pansage sur laquelle il était écrit '' Soft '' et pris le cure pied. Je m'approchai de son antérieur et lui dis '' donne ''. L'étalon leva le pied et je pus retirer le fumier. Il essaya de jeter son membre mais je l'en empêchai et attendis qu'il se calme avant de reposer le sabot. Je le félicitai grandement et fis la même chose pour son postérieur. Je lui parlais continuellement pour bien le rassurer. Soft lança un peu sa jambe mais je le rassurai pour qu'il arrête. Je pus ensuite enlever le fumier et bien dégagé la fourchette sans lui faire mal. Je reposai ensuite son pied. Les deux autres jambes posèrent les mêmes problèmes mais sinon, Soft était adorable. Je le félicitai et pris son étrille en caoutchouc. Comme le poney était assez sensible, je préférai prendre des brosses les plus douces possibles. Je commençai à faire des mouvements circulaires sur les parties charnues de l'étalon sans trop appuyer dans un premier temps. Pas mal de poussière ressortit de la robe palomino. Il faut dire qu'elle avait perdu de son éclat, même si les palefreniers s'en occupaient bien. Un bon pansage bien en profondeur lui ferait du bien. Je m'attardai sur le haut de sa croupe bien incrustée de poussière qui ne voulait pas partir. Je me mis à appuyer un peu plus pour tout faire ressortir. Soft ne sembla pas gêné. Je le félicitai et après avoir fini de passer l'étrille, je me munis de mon bouchon. Je m'approchai doucement de sa tête et le laissai renifler. Soft fut un peu réticent mais fini par se laisser plus ou moins bien brosser sur la tête. Je démêlai rapidement son toupet, puis, passai à l'encolure et au reste du corps. Je fis d'abord un coup dans le sens inverse du poil, puis dans le bon sens. Ainsi, je finissais d'enlever les saletés coincé entre ses poils blonds. J'astiquai ses membres qui possédaient d'énorme fanon qu'il faut entretenir. Puis, je refis la même chose avec la brosse douce, pour lustrer le poil. Soft était plus blanc sur le haut et plus '' jaune '' en dessous. Ça me faisait rire. Mais je l'adorai vraiment. Puis, je pris mon époussette pour faire briller encore plus son poil. Après ça, j’obtenais un poney sublime. Resplendissant. J'adorai la morphologie de ce cheval. Il était tout rond, une belle encolure, des aplombs bien solides. Je finis le pansage en démêlant ses crins. Brosse à crin d'abord sur sa crinière qui était assez longue. Pareil pour sa queue. Je retirai les nœuds un par un et obtiens des crins magnifiques.

« Te voilà tout propre mon grand ! On va te seller maintenant, Maxime ne devrait pas tarder. »

Je félicitai le grand blond et pris le tapis. Je lui montrai pour ne pas le brusquer et l'effrayer. Je le posai délicatement dessus, puis, rajoutai avec délicatesse la selle. Je caressai Soft qui s'était contenté de secouer la tête. Je passai de l'autre côté du cheval pour passer la sangle dans le passant du tapis et ne pas la faire cogner contre ses membres. Puis, je passai dans le passant opposé et sanglai doucement. Soft se décala un peu, mais rien de grave. Je le caressai après avoir sangler au premier trou. Puis, je passai le licol en collier quand Maxime déboula dans l'écurie. Je souris et lui fis la bise avant de lui présenter Soft. L'étalon fut un peu méfiant dans un premier temps. Du coup, je proposai à mon ami de rester à côté de lui pendant que je lui mettais le filet. Je passai les rênes par dessus l'encolure et pris la tête du palomino entre une de mes mains. Je mis mon doigt dans sa bouche et passai le mors une fois qu'il ouvrit la bouche. Je le félicitai et passai la têtière derrière ses oreilles. Je fermai toutes les boucles sous gorge et muserolle. Je retirai les rênes et demandai à Maxime d'aller les ranger et de prendre une longe. Il revint avec et je l'accrochai à l'anneau extérieur et passai la longe dans l'anneau devant moi. Je donnai des gants à mon ami et mis ma bombe sur la tête. Je détachai le licol et me dirigeai vers le rond de longe, accompagné par mon pote. Mais juste avant de sortir, Soft se bloqua complètement, la pluie semblait lui faire peur. Je le rassurai et au bout de cinq minutes d'hésitation, le poney fonça sous la pluie, affolé. Je le calmai et me dirigeai le plus '' zen '' possible au rond de longe.

Rond de longe

Je revenais de cette séance parfaitement satisfaite. Soft c'était laissé faire, j'avais pu monter sur son dos en toute facilité. Je le caressai généreusement et demandai à Maxime s'il voulait m'aider à le desseller et à le panser. Sa réponse fut positive. Je souris et attachai le licol en collier. Pendant que mon ami retirai la selle et le tapis, je me chargeai du filet. J'enlevai les boucles de la sous gorge et de la muserolle avant de saisir la têtière. Je retirai délicatement le filet et caressai Soft qui se gratta contre le poteau. Je souris et ramenai le filet dans la sellerie. Puis, je donna à Maxime une étrille et un bouchon. Nous faisions chacun un côté, nous pourrions ainsi aller plus vite. Je fis des cercles sur sa robe doré. Il n'avait quasiment pas transpiré. Je souris et passai ensuite le bouchon sur sa tête et tout son corps. L'étalon reprenait tranquillement son souffle, car cette séance avait quand même durée trente minutes. Avec ses problèmes respiratoires, il ne fallait pas trop forcer. Une fois que nous eûmes finit, je lui donnai la brosse à crin pendant que je m'occupai de ses pieds. Soft acceptait plutôt bien Maxime maintenant. Je le félicitai généreusement et cura ses quatre sabots. Il avait toujours le même problème, mais avec le temps, ça se réglerai tout seul. Je caressai Soft et lui donnai un morceau de carotte qu'il avala avec plaisir. J'aidai ensuite mon ami à ranger les brosses et la mallette avant de remettre Soft dans son box. Je lui fis une dernière caresse avec un dernier bisous et je sortis avec Maxime dehors. J'étais très contente de cette séance, Soft avait vraiment été adorable.