Box de Quawali

• Première approche, premier coup de coeur.

Le soleil venait à peine de se lever et la journée s'annonçait belle. Le soleil était déjà perché haut dans le ciel et ce dernier était entièrement bleu, aucun nuage ne venait l'encombrer. Tout semblait parfait. Le coq venait de signaler le lever du jour, et quelques oiseaux commençaient de chantonner gaiement tandis que tu dormais paisiblement dans un lit bien confortable. Tu n'eus même pas besoin d'entendre le réveil pour t'éveiller que les premiers rayons du soleil vinrent jusqu'à toi, illuminant ton visage, donnant un peu de gaieté à ce visage éteint, cette chevelure entièrement noire. Lorsque la lumière vint jusqu'à toi, tu fronças légèrement des sourcils, comme agacée que l'on te réveille alors que tu aurais pu dormir de longues heures encore. Mais tout de même, tu ouvris les yeux, tes pupilles bleu ciel regardant le décor de ta chambre. Tu soulevas l'immense couette qui te recouvrait, et mis les pieds sur le parquet. Tu bougeas tes petits orteils, cherchant quelque chose à te mettre dans les pieds. Tu trouvas cela très rapidement. Tu te levas, ta chevelure épaisse et crêpue partant dans tous les sens. Et puis, tu t'approchas de la fenêtre, cette lumière t'amenant à elle. Tenant le rideau, tu restas en admiration devant le paysage qui se tenait devant toi durant quelques minutes. Tu te dirigeas ensuite à l'extérieur de ta chambre, allant chercher quelques habits, bien que la chaleur semblait présente. Tu ne mis qu'un débardeur et un short, la séance d'aujourd'hui allait être tranquille, le soleil tapant trop fort pour ne serait-ce envisager de faire travailler ta monture, prise en demi-pension depuis quelques temps seulement. C'était d'ailleurs la première fois que tu allais grimper sur son dos, et tu devais avouer que tu avais hâte d'y être enfin. Tu pris un casse-croûte et le mis dans ton sac, avec tes affaires d'équitation, tels que ta bombe, ta boîte de pansage, et tout le matériel nécessaire. Tu mangerais sur la route, la chaleur ne te donnait pas l'envie de te nourrir. Tu pris tes clés de voiture et t'aventura à l'extérieur, refermant la porte derrière toi, cherchant des yeux ta petite Twingo noir récemment achetée. Tu pris un paquet de cigarettes dans une des poches de ton short et l'alluma, avant de t'engouffrer à l'intérieur de ta petite voiture de ville. Une fois à l'intérieur, tu ouvris les fenêtres, démarra la voiture, une cigarette à la bouche, partant en direction des écuries où séjournait ta demi-pension. Tu ne pris qu'une dizaine de minutes pour y parvenir.

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Lorsque tu arrivas sur les lieux, tu n'eus aucun ressenti, aucune admiration devant ce lieu semblant pourtant être un vrai coin de paradis. Tu voulais juste arriver près de ta monture, t'en occuper, et commencer l'entraînement. Ce n'était pas ton genre de t'attarder sur les détails, bien au contraire. Tu sortis de ta voiture, ouvris le coffre et récupéra rapidement tes affaires, avant de verrouiller ton véhicule. Tu entrouvris la porte grinçante du centre équestre, et te dirigeas directement vers les écuries de demi-pension, attendant avec impatience la rencontre avec ta monture, bien que tu ne le montrais absolument pas. Tu parcouras l'allée, le regard inspectant chacun des boxs, à la recherche de cette petite étiquette où il y aurait marqué "Quawali". Tu arrivas rapidement à destination, t'arrêtant, puis penchant ta tête à l'intérieur du box, pour voir ce poney en chair et en os. Tes fines mains se posèrent sur le rebord de la porte, et ton regard détailla Quawali, allongé sur la paille présente au sol. Tu décrochas un sourire, bien qu'en temps réelle, tu gardais toujours une mine impassible, comme si tu étais trop sérieuse pour montrer une quelconque émotion. Tu reculas d'un pas, et ouvris le locquet du box, le déverrouillant, t'aventurant à l'intérieur. Tu laissas la porte ouverte, car tu savais très bien que Quawali ne pouvait pas s'échapper, ce dernier étant allongé au sol, visiblement atteint par la chaleur de cette sublime journée d'été. Tu gardas ton sourire, t'accroupis et caressas doucement l'encolure du Konik, n'ayant pas remarqué ta présence jusqu'à maintenant. Sentant quelque chose le toucher, Quawali redressa la tête avant d'apercevoir une jeune adulte devant elle, accroupie, venant visiblement s'occuper de lui. Il souffla, et reposa gentiment sa tête sur le sol, tandis que tu décrochais quelques mots.

« Salut mon beau, je vais bien prendre soin de toi aujourd'hui, et tous les jours qui suivront. »

Cette voix rauque que tu possédais résonna dans le petit espace confiné. Quawali redressa les oreilles dans ta direction, à l'écoute de tes dires. Tu lui caressas le chanfrein, avant de te redresser calmement, sans gestes brusques, afin de ne pas effrayer ta monture. Tu ouvris ton grand sac, contenant toutes tes affaires d'équitation, et saisis un licol entièrement noir - pour changer - avant de rentrer à nouveau dans le box de Quawali. Tu t'accroupis de nouveau, et lui enfilas le licol, avant de te redresser, la longe en main. Tu tiras légèrement sur la corde pour montrer au Konik qu'il devait se lever. Ce dernier ne se fit pas attendre, et posa ses membres antérieurs sur le sol, de manière à se hisser plus haut, et donc se lever. Une fois ceci fait, tu lui caressas l'encolure, avant d'attacher la longe dans un anneau, en noeud coulant. Tu te retournas et pris ta boîte de pansage, prête à l'usage, entièrement neuve, avec tout le matériel nécessaire. Tu te saisis rapidement d'une étrille, et te retournas, et te dirigeas près du Konik, mettant ta main gauche sur son épaule, délicatement. Tu commenças alors le pansage, frottant en rond pour décrocher les saletés incrustées au poil. Une fois un des côtés fait, tu te dirigeas vers l'arrière-train de ta monture et mis ta main gauche sur sa croupe, passant derrière lui, pour atteindre l'autre côté. Tu passas donc l'étrille de ce côté-ci avant de retourner vers ta boîte de pansage et de saisir le bouchon. Tu fis tomber les saletés présentes sur le poil de ta monture au sol, et lustra le poil à l'aide de la brosse douce. Tu démêlas ensuite la crinière et la queue foncées du Konik à l'aide d'un peigne et pour terminer, tu lui curas les sabots, veillant à ce que toutes les saletés soient parties. Tu reposas toutes tes brosses dans ta boîte de pansage, et refermas le box derrière toi, le Konik ne te quittant plus tes yeux. Tu allas en direction de la sellerie afin de prendre la selle et le harnachement du poney. Une fois ceci pris, tu retournas au box de Quawali, et posas le selle, le tapis et l'amortisseur sur la porte du box, ne gardant plus que son filet en main. Tu rouvris la porte, et mis le licol du Konik en collier, afin de pouvoir mettre le harnachement. Tu pris la muserolle et la sous-gorge dans la main droite, tenant en même temps la tête du Konic de la même main, et pris le mors de l'autre, chatouillant la langue du poney en mettant le doigt dans la commissure de ses lèvres. Une fois le mort mis, tu passas ses oreilles dans la têtière, faisant repasser le toupet par dessus, et attachas la muserolle ainsi que la sous-gorge. Tu pris le tapis, et le mis sur le dos de Quawali, mettant ensuite l'amortisseur, et la selle. Tu attachas la croupière avant de prendre la sangle en dessous du ventre du Konik, et de l'attacher, bien que celui-ci semblait gonfler quelque peu le ventre, mais tu y parvins. Tu dégarrottas et poussas un soupir. Tu ouvris la porte du box en grand, dégageant l'entrée, détachas le licol en le reposant sur le côté, et pris les rênes en main. Aujourd'hui, votre séance s'annonçait légère car tu avais tout bonnement prévu une simple balade, histoire de se détendre le premier jour.

# CHEMINS DE BALADE.

Des clapotements de sabots résonnèrent dans l'allée des demi-pensions. Tu revenais de balade avec Quawali, le sourire sur les lèvres, plutôt satisfaite. Tu rentras dans le box avec ta monture, la faisant faire un demi-tour pour orienter sa tête vers l'extérieur du box. Tu détachas la muserolle et la sous-gorge et enlevas le filet à ta monture, lui mettant le licol à la place, la porte toujours grande ouverte. Tu détachas la croupière, et désanglas ta monture qui poussa un long soupir, satisfaite. Tu posas la selle, le tapis, l'amortisseur et le filet sur le rebord de la porte, et allas prendre un seau d'eau ainsi qu'une éponge à proximité. Quawali avait beaucoup transpiré durant cette balade, le soleil tapant énormément. Tu retournas par la suite au box, et trempas l'éponge, puis l'essorant et tu commenças de la passer sur le corps transpirant du Konik. Une fois un bon coup d'éponge passé, tu reposas le seau là où tu l'avais trouvé, et allas près de Quawali pour lui faire un gros câlin, pour le remercier de ce moment partagé à deux.

« Bravo mon beau, tu as été fantastique. »

Tu rangeas tes affaires, reprenant le licol et refermant le box, bien verrouillé. Tu souris à ta monture avant d'effacer ton sourire, quittant le centre équestre pour rentrer chez toi, à l'aide de ton petit véhiculte, qu'on appelait Twingo.

• superbe résumé *.*
  
  confiance + 07 %
  moral & soins + 08
  
  + 04 pommes