box de Indien

"Les étoiles illuminait le ciel, telles des milliers de petits flammes brillantes. Je soufflait, soupirant bruyamment. Par la fenêtre du van, ce décor magique s'offrait à moi. Ma nouvelle vie serait-elle bien, aussi prometteuse que ce ciel ? Jusqu'alors, on ne m'avait jamais aimé. J'étais un cheval bon à rien, malgré mes efforts qui se transformait en gaffes. On m'avait déjà traité de tout nom, en particulier de "sale carne". Malgré tout, à chaque fois que je partais dans un nouveau lieu, j'avais un espoir; un espoir que quelqu'un m'aime un jours pour ce que je suis. Et pourtant, j'en avait connu des lieux ! Mais cet espoir m’animait à chaque fois que je me sentait triste. Dans mon ancien club, tout se passait bien, du moins, au début. Mais quand on a découvert que je n'étais qu'un "bon à rien", on ne s'était plus occupé de moi. On se contentaient de me crier dessus quand je faisait une bêtise et puis, on me mis juste au paddock pour m'oublier...
Rien ne venait rompre le silence qui m'entourait, sauf le crissement des pneus sur la route. Je savais quelle était ma prochaine destination. Le Haras de Pado. J'avais entendu les humains le murmurer en me faisant monter dans le van. Je jetai un nouveau coup d’œil à l'extérieur. De pâles rayons de soleil commençait à se lever, quand soudain, il se mis à pleuvoir. Un orage. Il durera sûrement toute la journée...
Le van tournait pour la énième fois, et j’aperçus enfin des bâtiments, trempés par la pluie. Ma nouvelle maison. Nous étions bientôt arriver."

Une musique retentit, aussitôt suivi d'un claquement sec, la coupant aussitôt. Le réveil. Comme tous les dimanche, c'est à ma sœur de choisir la musique de la sonnerie et comme toujours elle choisis les One Direction. Que trouve t-elle donc à ce groupe ? Moi, je préférai sans aucun doute Birdy ou Adele, même si je n'ai rien contre les musique qui bougent. Bref, j'aime toute, toute le musiques, sauf le groupe que ma sœur aimait. Bon, il faut bien l'avouer, c'est vrai qu'à douze ans, on à pas les même goût qu'à quatorze ans, mais quand même ! Dans ma classe tous les monde aimait ce groupe, ainsi que dans la classe de ma sœur. Sauf moi bien sûr. Ben quoi... Chacun ses goût, non ?
Je me lève, puis m'approche de la fenêtre avant de l'ouvrir, espérant un temps magnifique. J'imagine déjà le soleil pénétré à flots dans la modeste chambre que je partage avec ma sœur. Pour l'instant, elle est vide. Simplement parce que nous venons de déménager ici. Quand la pièce en train d'être construite sera achevé, j'aurai ma chambre à moi seule. Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.
J'ouvre les yeux et la fenêtre par la même occasion. Contrairement au temps radieux que j’espérais voir, il fait vraiment moche. La pluie tombe à flot d'un ciel alternant entre le noir et le gris avant de s'abattre sur la pelouse de notre jardin. Mais purée, en est un JUIN quand même ! Pourquoi fait-il si moche alors qu'on est en ÉTÉ ? Après un dernier soupir, je m'empresse de refermer le fenêtre pour ne pas inonder la chambre. Ma sœur est déjà levée, elle n'est donc pas là pour m'embêter et me dire ce que je dois faire.
Je me dirige vers mon lit, le fait en vitesse, puis ouvre mon armoire. Hum... Je ne sais pas quoi mettre, je n'ai pratiquement que des affaires d'été. Mon regard finit par se porter sur mon lit, où j'aperçois une pile de vêtement. Mon t-shirt préféré, un pull, mon pantalon d'équitation, mes chaussettes d’équitation... Une seconde. Mon pantalon d'équitation ? Impossible. Je m'approche. Pourtant, oui, c'est bien lui, ce pantalon crème. J'enfile mes vêtement en vitesse, me brosses les cheveux, puis descends les escaliers. Ma mère n'est pas là, ni ma sœur d'ailleurs. Je pénètre dans la cuisine, y trouvant un petit mot m'indiquant que ma mère & ma sœur m'attendent dans la voiture et que je devais être prête dans... cinq minutes ! J'attrape un tartine grillé et la mange à toute vitesse avant de foncer dans la voiture. J'ai mis mes bottes d'équitation, sans doute parce que mon instinct me souffle que j'en aurai besoin.
Ma mère démarre la voiture, me disant seulement qu'une surprise m'attends. Tout sourire, je m’enfonce dans le siège de la voiture. Le temps me parait long, très long, même plus long qu'au cours d'Histoire (le cours que j'aime le moins). Enfin, après un quart d'heure passé ans la voiture, ma mère m'annonce en me souriant.

» Nous sommes bientôt arrivés.

Je lui répond par un sourire. Depuis un moment, j'essaye de m'imaginer l'endroit où nous allons. J'ai d'abord pensé à une grande balade à la plage, mais vu le temps, je sais que ce n'est pas ça... Peut-être allons-nous voir un concours ? Oui, cette idée me plait pas mal, et en plus, elle est plausible !  
La voiture débouche dans un parking et j'aperçois de magnifiques bâtiments e centre équestre. Un centre équestre ? Ouah, c'est génial ! Je sors de la voiture en même temps que ma sœur et ma mère, et nous nous élançons sous la pluie. Là, ma mère me is enfin.

» Tu as une petite idée de là où nous somme, n'est-ce pas ?

J'approuvai d'un signe de tête. Ma mère ne me laissa pas le temps de lui répondre et continue à me parler, me disant qu'après avoir parlé à la directrice, elle était d'accord pour me prendre un cheval en demi-pension ! Tout sourire, je commence à visiter l'écurie, caresser quelques chevaux. Ils sont tous très beau. Soudain, un hennissement attire mon attention. Je fait volte-face et aperçoit que le bruit viens du van. Plusieurs palefreniers essayent de sortir un cheval de van, mais ils s'y prenaient assez mal. Je soupire.

» M'man, je vous laisse regardez les chevaux, je revient.

Je fonce ensuite sous la pluie battante. Un éclair zèbre le ciel, aussitôt suivit par un bruit de tonnerre. En quelques secondes, je suis déjà devant le van. » Je vais m'occuper de ce cheval ! Criais-je aux palefreniers qui s'écartèrent.

Le van est assez sombre à cause de l'orage. En entrant, je remarque un petit cheval tapi dans l'ombre. Un poney. Je m'approche doucement de lui, main tendu, paume vers le haut. Aussitôt, le petit poney pointe les oreilles en avant et me renifle la main. Il est si mignon ! De près, je me rends compte qu'il aborde une joli robe apaloosa tacheté. Doucement, je commence à caresser le poney en lui murmurant es mots doux.


» Coucou toi... Tu es magnifique mon beau. On va sortir du van d'accord ? N'est pas peur, ce n'est que la pluie dehors, chut...

Peu à peu, le poney se met en confiance, n'éprouvant presque aucune peur. Après quelques minutes, je prends la longe du poney et le fait sortir du van à reculons. Le croisé, voulant bien faire, se précipite vers l'arrière, manquant de tomber. Par chance, il réussit à se rattraper au dernier moment, évitant la catastrophe.» Eh bien, on irais que je suis tombé sur un vrai pitre ! Dis-je en riant.
Je finis par réussir à faire sortir le tacheté du van. La pluie me trempe en quelques secondes à peine, ainsi que mon nouvel ami. Je lui demande le trot pour arriver plus vite à l'écurie, ne voulant pas être mouiller avantage. Par chance, le poney prends le trot sans problème, me suivant à la lettre. Il serait sans doute très bon en éthologie ! Une fois dans la chaleur de l'écurie, je trouve un box libre et met mon petit protégé à l'intérieur, le couvrant de caresses. Je m'aperçoit alors qu'il est vraiment trempé, et je me dépêche d'aller chercher un couteau de chaleur. Je finis par en trouver un dans la sellerie et je revint donc voir mon poney. Il est resté calme pendant mon absence et en me voyant, il frotte sa tête contre moi. Malheureusement, le tacheté me donne un grand coup e tête au lieux qu'un léger frottement. Cela me fait sourire. Son côté tête en l'air est si mignon ! Je commence doucement à passer le couteau de chaleur sur le poil épais de l'étalon. Celui-ci a encore son poil d'hiver, ce qui ne me facilite pas du tout la tâche, et je dois m'y prendre à plusieurs fois pour sécher la croupe du poney.
Une bonne quinzaine de minutes plus tard, j'ai presque finit de sécher l'épaule de l'étalon quand soudain, attiré par un bruit, il se met à avancer. J'ai le réflexe de retirer le couteau de chaleur, mais c'était moins une. » Oh, doucement, j'aurais pu de blesser mon beau.... Le tacheté recula à ma demande et je finit de passer le couteau de chaleur sur son épaule avant d'aller le ranger. Là, je croise ma mère qui me demande de venir car elle veux me montrer quelque chose, ou plutôt, quelqu'un. Je la suis, n'arrêtant pas de penser à mon poney. J'espère que ma mère acceptera que je le prenne en demi-pension !

» Voilà. Je trouve ce cheval magnifique, je suis sûre qu'elle te plaira. La directrice me l'a conseillé.

Doucement, je tends ma main vers la jument. A première vu, c'est une Connemara bai, répondant au doux nom de Verybelle. Je la caresse quelques instants. Je ne vais pas nier, elle est tout simplement magnifique. Mais, malgré ses bonnes origines et sa beauté, je ne craque pas pour la jument. C'est vrai, elle est parfaite pour mon niveau mais... voilà, je ne craquais pas pour elle comme je craquais pour le poney tacheté, dont je ne connaissait toujours pas le nom. Soudain, ma sœur m'attire vers un box en particulier. » Il est magnifique, tu ne trouve pas ? Me dit-elle en me montrant un cheval répondant au nom de Sunset. J'approuve d'un signe de tête » Tu peux le prendre si tu veux... Elle finit par me dire qu'elle va sûrement monter ici, mais qu'elle ne prendra pas encore de demi-pension. Super... Ma sœur est toujours doué en tous ce qu’elle fait et maintenant elle va être doué en équitation et passer tous ses étriers avant même que je passe mon premier ! Mais bon... Ça ira. Je m'éclipse pendant que ma sœur caresse les chevaux d'un air distrait.

» Je suis de retour mon beau ! Dis-je à mon poney.

Soudain, je m'aperçoit qu'il n'est pas seul. Devant son box, une jeune femme le caresse. Elle se présente. C'est Touch', la directrice du haras. Un peu intimider, je me présente et lui raconte mon aventure avec le poney, comment je me suis occupé de lui et que je l'ai sortit du van. Touch' rit un peu quand je lui raconte les diverses gaffes que le poney à fait. Elle me dit qu'il s'appelle Indien et qu'il n'a pas trouvé de propriétaire aimant voulant le garer longtemps à cause de toutes ses gaffes à répétitions. Ensuite, elle me dit qu'elle devait aller s'occuper d'un es chevaux du haras et elle partit à grands pas dans l'écurie, visiblement pressé. Je me dirige vers le box du dénommé Indien. En me voyant, il dresse la tête, se disant sûrement » Tiens, elle ne m'a pas abandonnée ? Je lui sourit avant d'entrer dans son box après l'avoir longuement caressé.

» Ça te dit un bon brossage, puis une petite sortit dans le manège ? Vu le temps, de l'éthologie, se serais parfait.

Le petit poney hennit, approuvant mon choix. Je lui enfile le licol violet que j'ai pris. Le poney baisse la tête pour m'aider à lui mettre le licol, mais au moment où je vais attacher la boucle, il avance, distrait pas un bruit et m'écrase le pied. Aïe ! J'arrive à le bouger grâce à une légère pression, mais le licol n'est toujours pas mis ! Je réessaye de le mettre, avec succès cette fois. J'attache la longe à la boucle, puis sors Indien de son box avant de l'attacher à un anneau d'attache. Ensuite, je pars chercher des brosses. Je commence comme toujours par le cure-pieds, demandant d'abord l'antérieur droit A TERMINER