Box de Provoc

Colère sauvage... Patiente approche
23/03/2013
*Pré-débourrage (confiance en l'homme/licol)*

J'avais décidé voilà quelques jours à peine de réaliser le sevrage de mes jeune poney, mon élevage de welsh en commun avec Whappa démarrait bien, quatre pouliche dont une à mon amie et un poulain. C'est ce dernier qui m'avait causé le plus d'ennui. Provoc. J'avais choisi ce nom car il m'avait bien fait attendre ce petit.

Quand j'entrais dans l'écurie , j'eus droit à un accueil sonore de certain de mes chevaux, le plus retentissant venant de ma championne noire, Éole. Je m'arrêtais lui faire un câlin avant de me diriger vers la partie de l'écurie réservé aux jeunes, un peu à l'écart. Un calme tout relatif y régnait, j'appelais doucement le poulain et les pouliches. Ces dernières me regardant alors que le seul mâle poussais un hennissement furieux en tapant dans sa porte.

Je me rapprochais, l'alezan brulé me toisa d'un regard énervé se plaquant au fond du box, hors de porté. Je soupirais puis me glissais dans le box, refermant la porte derrière moi avec soin. Provoc me fusillais toujours des yeux. Je m'accroupissais le long du battant et attendais. 5 puis 10 puis 15 minutes, sans qu'il ne fasse un geste.

Il fut tout de même celui qui plia le premier se décollant du mur pour se placer au centre du box, dominant son territoire. Je ne bougeais pourtant pas, gardant mes mains à plat sur mes genoux fléchis. Je pus voir la curiosité grandir dans son regard d'ébène luisant et au final c'est lui qui vint renifler mes genoux, mes bras et mon visage, me chatouillant à peine avec ses doux naseaux. Je levais lentement la main droite et la posais délicatement sur son chanfrein, juste entre les deux yeux.

Il ne bougea pas d'un pouce et je repliais un peu les doigts pour grattouiller le haut de sa liste. Il s'appuya un peu plus pour accentuer la caresse. Je souris et me relevais lentement. Je posais ma main sur son encolure et tentais de le caresser. Il secoua brusquement la tête et recula, je le laissais revenir de lui même et tentais encore de le caresser. Il se laissa faire et je lui offrais un petit morceaux de sucre que je l'entendis mastiquer avec application.

Je le quittais un moment pour aller chercher un licol poulain à la sellerie et revenant je le lui montrais. Il l'examina sous toutes les coutures, curieux et méfiant avant de me lancer un regard oblique, l'air de s'interroger sur la suite du programme. Je prenais mon temps pour le lui enfiler, d'abords autour de l'encolure puis autour de sa jolie tête. J'y arrivais finalement et lui offrais encore une friandise.

Je décidais de le lui laisser, il d'y habituerais comme cela et il n'était pas réglé trop serré, mais ajusté juste ce qu'il fallait pour ne pas s'accrocher et risque d'être dangereux. Je donnais une dernière friandise à mon poulain, posais un rapide baiser sur ses naseaux puis quittais son box, j'avais déjà avancer plus que je n'avais oser espéré pour aujourd'hui.

Un pas... Après l'autre
12/05/2013
*Pré-débourrage (confiance en l'homme/marche en main)*

J'avais finalement laissé en attente plus longtemps que prévu les débourrages de mes poulains, j'allais continuer aujourd'hui celui de Provoc, qui posait apparemment des problèmes à mes palefreniers lorsqu'ils s'occupaient de l'entretien du box du poulain. C'est donc avec un simple longe que je prenais la direction du box du concerné.

Je m'accoudais à sa porte alors qu'il hennissait mais pas pour me souhaiter la bienvenue... Je soupirais et me glissais à l’intérieur, restant, comme la fois précédente immobile jusqu’à ce qu’il vienne de lui-même. Je souris, il avait mit moins de temps qu’a ma précédente visite. Je le caressais un peu partout puis accrochais la longe au licol.

Je lui apprenais patiemment les bases du travail à pied, cession de nuque, flexions d’encolure, reculer d’un pas ou deux. Quand il fit chaque chose sans résister, je le sortais du box et l’emmenais marcher. D’abord dans l’allée ou je vérifiais que j’avais le contrôle puis dehors. Après une ou deux tentatives pour se libérer il comprit que je ne le lâcherais pas et se tint à mes cotés sagement. Je le félicitais puis retournais à son box.

Un progrès de plus, je lui retirais le licol et la longe, le caressais encore un peu puis sortais de son box. Il ne restait puis qu’une seule grande étape pour achever son pré-débourrage.

Un soupçon... de confiance
11/06/2013
*Pré-débourrage (confiance en l'homme/brosses -> fin en fait)*

Le temps était encore passé depuis ma dernière séance de pré-débourrage avec mon poulain récalcitrant pourtant j'avais continuer de passer le voir régulièrement, passant brièvement à chaque fois, apprenant à le connaitre. Les liens avaient commencés à se tisser. Aujourd'hui je voulais terminer le travail et c'est donc son licol, un longe et un lot de brosse avec moi que je prenais la direction du box. Je m'arrêtais devant la porte et appelais le poulain qui se retourna brusquement, commençant par coucher les oreilles, les redressant tout aussi vite en me reconnaissant. Je le félicitais et sa réaction puis entrais dans le box, posant les affaires dans la pailles avant de refermer soigneusement la-dites porte.

Provoc n'avait pas bougé quand je me tournais à nouveau vers lui, je souris et fis claquer ma langue contre mon palais, attirant son attention, son regard chocolat chaud plongeant dans le mien, noisette brillant. Je m'accroupit et ayant l'habitude maintenant vint à ma rencontre, je souris et le caressais, passant doucement mes mains partout sur son corps. Il se laissa faire et je lui offrais un petite friandise.

Je lui passais ensuite le licol et vérifiais ses acquis, flexion, session et reculer sans qu'il fasse mine de se rebeller. Pour le récompenser je fixais la longe au licol et l'emmenais dehors, lui permettant de brouter par-ci, par-là. Je le ramenais finalement au box et attrapais l'étrille, je la lui montrais et il la renifla avant de détourner la tête, boudeur, du fais que ce ne soit pas mangeable. Je rigolais et la passais sur son dos,n tranquillement, appuyant peu. Il se déroba d'abord puis voyant que ce n'était pas douloureux se laissa faire, il sembla bien apprécier le bouchon que j'utilisais ensuite. Je le félicitais et passais le bouchon dans ses crins, encore cours vu son jeune âge. Je passais ensuite à la brosse douce, qui fut bien accueillit, mon poulain ayant compris qu'il ne lui arriverait que des choses agréables.

La partie difficile maintenant : le curage de sabot. Tranquillement je demandais un antérieur glissant ma main le long du membre saisissant le boulet avant de le pousser légèrement et de tenir le membre replié. Il resta figé un instant et je le félicitais avant de se débattre un peu, je résistais quelques secondes avant de le reposer. Je recommençais plusieurs fois, le tenant de plus en plus longtemps alors qu'il se calmait. Je félicitait, donnant une friandise avant de curer sommairement le pied, faisant ensuite de même avant le second antérieur. Pas de problème, il avait compris, maintenant les postérieurs. Il opposa d'abord une farouche résistance, secouant le pied que je maintenais et s'appuyant sur moi. Je prenais tout mon temps, lui parlant, recommençant jusqu'à l'avoir calme, curant comme pour les antérieurs plutôt sommairement, ne grattant pas vraiment la corne quand mais plus fragile que celle d'un cheval adulte.

Je lui retirais ensuite le licol, il avait acquis les bases du travail, et se comportait déjà bien mieux, ressemblant à un jeune cheval éduqué plutôt qu'à un poulain sauvage. Je le caressais une dernière fois puis quittais son box, mes affaires dans les bras.