box de Slepy

J'entendis mon téléphone portable vibrer sur ma table de nuit, j'ouvris péniblement les yeux en jetant un coup d'œil rapide à mon réveil : 5h10. - Halo ? Dis-je d'une voie endormi. - Griotte ? - Oui c'est moi. - C'est Axelle, excuse-moi de t'appeler aussi tôt mais ta pouliche Lipizzan vient de naître. Bizarrement sa voie n'était ni enjoué ni excité. - Super !! J'arrive dans quelques minutes. - Dépêche toi de venir... Mais n'amène pas ta sœur avec toi. - Euh... Pourquoi ? - Tu verras... J'eus à peine le temps de la remercier qu'elle coupa la ligne, je sautai de mon lit, enfilai en vitesse ma culottes d'équitation et un tee-shirt. J'entrai sur la pointe des pied dans la chambre de mes parents et je réveillait ma mère. Nous descendîmes toutes les deux prendre notre petit déjeuné et après avoir fait un tour dans la salle de bain nous montâmes dans la voiture direction le Haras de Pado. - Ah ! Griotte, te voilà enfin. Axelle avait l'air fatigué et j'étais reconnaissante qu'elle se soit levé si tôt. - Sa va ? Tu as l'air fatigué ? - À vrai dire sa fait un petit moment que je suis debout. J'entrai dans les écuries et je me penchai au dessus sur box, le vétérinaire auscultait une toute petite pouliche encore mouillé qui semblait bien fragile. - Comment va elle ? Dis un peut inquiète, car Axelle et le palefrenier n'avait pas l'air très heureux. - Je n'est jamais vue ça de ma carrière... Le vétérinaire sortit du box et je m'assis sur la paille fraîche. Je mis ma main sous ses naseaux pour qu'elle me sente, mais elle n'en fit rien. Sa mère me regardait avec des yeux noir et je me tournais vers le vétérinaire : - Qu'est ce qu'elle a ? - Elle est aveugle... - Mon Dieu ! Je la regardais encore une fois et je vie que ses yeux n'avaient aucune expression, comment pouvais-je comprendre si elle a peur ou si elle est heureuse ? - Mais... Je mis ma main sur son chanfrein et elle sursauta. - Doucement... Comment est ce que je vais t'appeler ? Pendant quelques minutes je réfléchis à un prénom original pour cette pouliche hors du commun mais rien ne me vint à l'esprit. Quand une idée m'effleura. Je sortis de ma poche mon portable et je me connectai sur le réseau internet du Haras : google traduction : Slovaque : l'aveugle : Slepy. - Que fais tu ? Me demanda ma mère, qui jusque là n'avait pas sortie un mot. - Slepy, elle s'appelle Slepy. Dis-je en la caressant un dernière fois, ce qui provoqua un tremblement terrifié. - Je te laisse avec ta mère Slepy. - Par contre il faudra l'aider à trouver les mamelles de sa mère pour qu'elle puisse manger et si nous n'y arrivons pas il faudra la faire boire au biberon. M'expliqua le vétérinaire. - En tout qu'à si tu as besoin de conseil tu pourras toujours m'appeler. - Merci. Ce jour qui m'avait parut si exceptionnel il y as à peine une heure me parut bien triste, je n'étais pas déçue mais j'était triste, triste de savoir que Slepy ne pourrais jamais voir.

6 mois plus tard...

Confiance en l'homme

Ces six derniers mois avaient été très éprouvant pour la petite Slepy, sa mère ne comprenais pas pourquoi sa progéniture était aussi gauche mais elle faisait tout pour la mettre en confiance, elle était une alliée très importante dans l'évolution de Slepy. Car la petite pouliche avait une confiance "aveugle" en sa mère. Son sevrage devait commencer mais il ne se passerai pas de manière brutal mais progressive. Je voulais éviter à Slepy le plus de stress. J'avais demandé conseil au vétérinaire et il passait la voir toutes les semaines pour s'assurer de sa santé. Il avait remarqué que les jours ou je m'occupais le plus d'elle sa tension remontée, ce qui était bon signe. Quand Slepy était trop stressé le vétérinaire lui donnait un peut de laxatif pour la calmer. Elle était toujours dépendante de sa mère et le sevrage s'annonçait compliqué. Je ne pouvais approcher Slepy que lorsque sa mère était proche d'elle, si non elle tremblais de tout ses membres, les oreilles en arrière. Entre deux averses je sortie de la voiture et ma mère repartie aussi tôt. J'était bien décidé à gagner la confiance de Slepy sans sa mère mais je savais bien que cela mettrait du temps et je n'étais même pas sûre d'y arriver. J'entrai sans bruit dans les écuries, la propriétaire de la mère de Slepy l'avait déjà sortie au paddock et c'est un pouliche couché en boule au fond du box que je retrouvais. - Slepy. Dis-je doucement. Ses oreilles étaient légèrement en arrière et je vis le blanc de ses yeux, elle essaya de se lever mais se cogna la tête à la mangeoire. - Doucement... J'essayais de prendre une voie rassurante. Je m'assis prudemment dans la paille et je mis une main parterre, juste sous ses naseaux. On m'avait prévenue que le temps que je passerai avec Slepy serai deux fois supérieur à celui que je passai avec Rose, mon autre pouliche, mais là ! Ça devait faire au moins une heure que j'étais assise sans bouger pendant que Slepy me sentais la main prudemment. Elle ne reconnaissait pas mon odeur et cela la contrarié. Par bonheurs aucun chevaux n'étaient présent dans l'écurie et je redoutai l'arrivé d'un d'entre eux. Tout à coup je me souvins de la phrase que le vétérinaire m'avait dit la veille : " Slepy fait très attention au odeur car c'est sa seule manière d'identifier les êtres vivant qui se trouve autour d'elle." Et la seule personne en qui Slepy avait confiance était sa mère ! Je pris délicatement le tapis de selle qui se trouvait sur la porte du box et plaçais sous son nez. La pouliche eut une réaction inattendue que je n'avais jamais vue chez un cheval : elle posa sa tête dessus et ferma les yeux. Lors de cette vague de calme, je tentai le diable et posai ma main sur son toupet. La pouliche sursauta légèrement et ouvrit les yeux à demi. Mais pas de tremblement apeuré ! Elle dégageait la sérénité. Alors je la caressai pendant plusieurs minutes et je fus envahie par une vague d'espoir. Mon cœur se serra et je contemplais Slepy d'un regard bien veillant. J'aurais étais tenté d'enlever le tapis mais elle avait l'air si pénible que je m'en aurais voulue à vie de la priver de ce plaisir. Il faudrait que j'achète un tapis que la mère de Slepy mettrait pendant quelque temps pour le garder avec moi en cas de panique : j'avais trouvé mieux que les laxatifs. Je frottais légèrement le tapis avec ma main pour mettre un peu de mon odeur sur le tissus bordeaux pour qu'elle s'adapte peu à peu avec mon odeur. Je sortis discrètement du box sans prendre la peine de le refermer avec le loquet car je savais qu'elle ne s'échapperait pas et je sortis, un seau à la main. Je le remplis à moitié d'herbe bien verte et je me rendis dans la salle commune, j'ouvris le frigo où j'avais mis au frai un biberon pleine de lait. Le vétérinaire et moi avions fait une petite réserve du lait de la mère de Slepy pour que le sevrage ne soit pas trop dure pour elle. À table se trouvait quelque cavalières qui pour la plus part révisaient leur galop ou leur brevet alors je le fis toute petite pour allé faire chauffer le lait au micro-onde. Je ressortis sur la pointe des pieds pour retourner aux écuries. J'ouvris veux délicatesse la porte du box et je vis Slepy lever la tête brusquement de son tapis. - Doucement, ce n'est que moi. Je faisais ma voie la plus douce possible en ne laissant passer qu'un filet d'air. Je m'assis à côté d'elle sans geste brusque et je lui levai la tête. Je lui mis la tétine du biberon dans la bouche et elle commença à téter. Arrivé à la moitié du biberon, je la stoppai et versais le reste dans le seau, je sortis de mon sac une cuillère en bois je j'avais piqué dans ma cuisine et je mélangeais le tout. La mixture ne m'avait pas l'air très bonne mais le vétérinaire m'avait affirmé que c'était le premier pat pour le sevrage de Slepy qui n'avait jamais mangé d'herbe car depuis sa naissance elle n'était sortie que très rarement. Je mis un peu de lait mélangé à l'herbe dans la main et je le mis sous la bouche de Slepy. La pouliche senti la mixture bue le lait mais laissa l'herbe. - Voyons Slepy. Dis-je amusée. Je ne vais quand même pas mixer l'herbe ! Je fis une deuxième tentative et cette fois elle fus intéressé par l'herbe et en mâchouillât quelques brins. Tout allé pour le mieux : Slepy faisait des effort surhumain pour vaincre son handicape et elle commençais peut à peut à prendre confiance en moi même si le tapis imprégné de l'odeur de sa mère aidait beaucoup. Quand tout à coup, sans que je m'y attende, une cavalière arriva avec son cheval, le bruit des sabots sur la dalle de béton fit sursauter Slepy et elle se mît à trembler, je n'aimais pas la voir comme ça. Plus j'essayais de la rassurer plus elle me prenait pour une menace, malgré le tapis que je mettais en évidence sous ses naseaux, elle se sembla pas apaisé. Je restais pendant une trentaine de minutes à ses côté quand Touch' arriva et se pencha au dessus du box : - Griotte ! Slepy sursauta une énième fois et je sentis, à travers ma jambe qui était collé à ses flans, son cœur battre la chamade. - Doucement ma belle. - Excuse moi. Dis Touch'. J'ai une solution à te proposer. - Oui je t'écoute. - Il y a une annexe des écuries des propriétaires que tu pourris utiliser pour Slepy, c'est derrière la grainerie et personne n'y passe, il y a un box et un paddock. - Mais c'est génial !! - Au moins ça évitera à Slepy de stresser à chaque fois qu'un cheval entre. - Je m'occupe de le nettoyer et je la mettrais peu être aujourd'hui. J'étais tellement heureuse pour ma pouliche ! Elle n'aurais pas de bruit et un paddock éloigné des autres où elle n'aurais pas à gravir le chemin de pierre plus s'y rendre ! - Slepy, je viens. Je m'y un peut de lait et d'herbe dans une écuelle au cas où elle serait tenté de goûter et je suivis Touch'. Nous traversâmes la grainerie et elle ouvrit une porte que jusque là je n'avais jamais remarqué. Nous débouchâmes sur une petite salle composée d'un unique box qui était plus grand que ses autres. - C'est le box pour les poulinières mais nous ne nous en servons plus. Je hochai la tête en pensant au bonheurs de Slepy dans cet endroit isolé. Elle me fit entrer dans le box et ouvrit l'autre côté : un paddock verdoyant, plutôt grand et plat. - Merci Touch'. - De rien ! Elle ressortie du box et me laissa à mes préparatifs. Je remarquai une porte sur le mur en face du box, je l'ouvrir et j'eus la surprise de déboucher sur la grange. Cette salle avait vraiment tout les chemins possible. Je remplit une brouette de paille et je la ramenais au box. Je pris aussi du désinfectant en poudre blanche pour que Slepy ne risque pas d'attraper une maladie. Après un coup de ballet je disposai la poudre dans tout le box et rejoignit ma pouliche. Elle était toujours couché en boule et je vis dépasser de sa bouche un petit brin d'herbe et un grand sourire se dessina sur mon visage. Je restais encore une heure à ses côté tout en la caressant, Slepy était toujours sur ses gardes et elle sursautais quand je la caressai mais un grand pat avait était fait. Maintenant que la poudre avait fait son effet, je la balayais et plaçais la paille dans le box. J'avais mis au point avec mon père un système de porte biberon pour qu'elle puisse boire de l'eau et un peu de lait en l'absence de sa mère. Je lui préparai un vrai nid douillet pour qu'elle se sente chez elle, car sa aller être le cas pour un bon moment. Je mis une mangeoire à même le sol où je disposai un peu de fois. J'ouvris pour la deuxième fois la porte du fond qui menait au paddock. Le terrain était plat, ce qui serai une bonne chose pour Slepy, je me penchai pour ramasser quelques branches qui pourraient la faire trébucher, je mis de l'eau dans l'abreuvoir et je ressortie en fermant la porte derrière moi. De retour avec ma pouliche, je la mis en confiance en la caressant tendrement et je la soulevai de terre, elle se débâtît mais quand elle sentit le tapis de sa mère que j'avais mis sur mon épaule, elle s'apaisa quelque peu même si elle restait stressé. Je traversais la sellerie et j'ouvris avec un peu de mal la porte et nous débouchâmes sur le box. Je la déposai délicatement sur la paille, elle chercha ses repères et quand elle eut trouvé le tapis de sa mère, que j'avais posé devant la mangeoire, elle s'apaisa et posa la tête sur le tissus. J'avais disposé dans les angles de la mangeoire des protections bébés et dans les coins ainsi que su les murs, des tapis de gym, qu'en avais enlevé à son ancien box. Après tous ces changement il fallait que je la laisse se reposer. Je sortie en lui adressant une dernière caresse et je sortie mon téléphone portable, j'informai la propriétaire de la mère de Slepy les changements opéré et je pris ma boîte de pansage pour m'occuper de Flèche.

• Un poulain de 6 mois ne boit plus de lait, c'est pour cela qu'on le sépare de sa mère, car celle ci n'en a plus (;
  
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