Box de Blue River

Il était 4 heures du matin, je n'arrivais toujours pas à m'endormir. Dehors, la nuit était calme et un beau temps se préparais. Enfin, d'après la météo. Quand enfin je réussie a fermer les paupières, lorsque la sonnerie de mon téléphone me fit sursauter. Je regardais qui m'appelait a une heure aussi tardive. « Maxence ». Je réfléchis quelques secondes. Ah voilà, c'était un des palefreniers avec qui je m'entendais le mieux, je lui avais refilé mon numéro.

« Angélique ? C'est Maxence ! Faut que tu viennes, Prune va mettre bas ! Elle vient de perdre les eaux, bouge toi ! ».

J'allais lui dire que j'arrivais mais il raccrocha. Je m'habilla en vitesse, puis partis en courant vers mon garage ou je pris mon vélo. Je pédalais comme une détraquée et finalement, arriva, complètement essoufflée. J'arrivais au box de prune. La jument haletais, frissonnante. Maxence et la vétérinaire étaient présent. Finalement la mise bas se fit, avec quelques complications... La vétérinaire dut aider la belle Prune. Quand le poulain sortit je retint un hoquet de surprise. Il était coucher par terre et ne bougeais plus du tout. La veto s'affaira autour de lui pendant que les larmes me montaient aux yeux. Finalement elle leva un regard triste vers moi avant de se lever.

« J'ai fait mon nécessaire. Il n'est pas perdu mais pas sauvé non plus. Il est prématuré, c'est mauvais. Je suis désolée. »

La, elle m'expliqua que seul le temps pourrait nous dire s'il allait sans sortir ou non. Nous restâmes tout la nuit près du petit ange qui resta coucher, pendant que sa mère le léchais. Le lendemain, le poulain essaya de se lever sans succès. La vétérinaire l'aida. Finalement, complètement titubant il trouva les tétines de sa mère. Il but avant de s'affaler au sol. Quand je fut seule avec lui je m’approcha doucement. Ses yeux étaient clos, sa respiration sifflante. Je lui toucha doucement la joue, il frissonna.

« Ne t'endort pas, je t'en supplie... Écoute la rivière, je t'en pris ne t'endort pas... ».

  → 10mois plus tard.

Blue River. Ce beau petit welsh d'aujourd'hui 10 mois. J'avais décider de prendre en main son débourrage quand il irait... Mieux. Il avait nettement repris du poil de la bête et j'avais commencer a tisser des liens avec lui depuis 4 mois. 4 mois de bonheur pur et dur. En effet, je devais lui apporter chaque jour de la nourriture et comme, dans le passer il ne pouvait pas se nourrir seul, il c'était un peu habituer a moi. Aujourd'hui j'allais justement lui rendre une visite. En passant par la sellerie je pris mon seau de miel. J'avançais doucement vers son box, fessant attention a ne pas faire trop de bruit. Blue River était peureux et un seul son pouvais l'effrayer pendant eh ben... Une bonne heure. Quand j'arrivais,devant son box, il était en tr in de jouer avec la paille. Dès qu'il me vit, il recula vivement, les yeux gros, apeuré. 

«  Blue, c'est moi, calme mon grand ».

Ma voix sembla lui donner un coup de fouet. Il fit un bon en arrière et respira bruyamment. Je m'arrêta de bouger, le temps qu'il se calme. Puis, une fois Blue calmer je souleva en douceur le loquet de sa porte. Blue marcha tranquillement dans ma direction puis s'arrêta, a environ un mètre de moi. Je lui tendis ma main et je le laissais me sentir. Le poulain huma mon odeur puis avança encore un peu. Je lui souris tout en lui murmurant des paroles réconfortantes. Il fini par s'apaiser complètement. Tout doucement, comme à chaque fois que je le touchais, je lui effleura la joue. Blue River ne broncha pas et soupira même a ma caresse. Je continua un peu puis m'arrêta quand il commençais a reculer, par peur de je ne sais trop quoi. Décidant de passer a autre chose, je lui présenta le seau de miel qu'il aimait tant. Il plongea la tête dedans, obnubilé par son contenu, se fichant de moi. Quand il eut fini, je sortit une carotte de ma poche. Je la cassa en deux. Blue, effrayer par ce simple bruit recula puis vint a ma rencontre, tout doucement. Il happa doucement la carotte en me regardant dans les yeux. Une fois ceci fini, j'entrepris de commencer a le manipuler. Je commençais par lui toucher délicatement l'encolure, puis le corps. Arriver a l'arrière train, le petit palomino recula. Je repris tout depuis le début puis effleura ses membres. 

«  C'est fini pour aujourd'hui, c'est très bien mon grand ! ».

Je le félicitais en lui donnant l'autre bout de carotte. Blue la mangea avidement. Je le flattais une dernière fois puis le cœur gros, partis.