box de Artémis

« Artémis est toujours fière et insoumise. Sa curiosité a grandi, elle aime toujours autant apprendre et découvrir. Par elle même, mais aussi aux côtés de sa naisseuse, qu'elle a appris à aimer et à qui elle a offert son coeur. Malgré ça, elle aime toujours être libre, galoper sans entrave. C'est également toujours une jument nocturne, qui aime galoper sous la pleine lune, en toute liberté, dans l'obscurité de la nuit. Elle est intelligente, imaginative, courageuse. Elle est imbattable en cross et elle n'a peur de rien, ce qui en fait une jument idéale pour les balades et le TREC. En saut, elle est très douée. En dressage, elle s'ennuie. Elle n'accepte de faire que ce qui peut lui servir en cross et en saut, comme des changements de pied, des allongements, des rassemblements... C'est une jument très dominante, elle sait plier les autres à sa volonté, même le plus dominant des étalons. Elle est devenue magnifique, et elle possède une élégance, une grâce et une fluidité rares. »

« Artémis est une jument origines inconnues de 3 ans et de robe isabelle. Actuellement son propriétaire est Etoly. »

J'arrivai en fin d'après midi au Domaine d'Éternel, parce que je n'avais pas pu venir avant. En arrivant au domaine, je songeai qu'Artémis, ma superbe jument isabelle de 3 ans, n'était pas sortie ailleurs qu'au paddock depuis un petit moment. Je décidai de remédier à ça. Je passai à la sellerie où je mis le matériel d'Artémis sur mon chariot avant de me rendre au box de la superbe isabelle.

Elle m'accueillit en passant la tête par dessus la porte de son box avec un hennissement joyeux. Je souris et je caressai la belle tête d'Artémis. Je songeai à avant... Je l'avais vue naître, j'avais veillé sur Millow, sa mère, jusqu'à ce qu'elle pouline... Je l'avais vue grandir, licolée, débourrée, formée... Aujourd'hui, c'était une jument d'exception, qui valait énormément à mes yeux. Je la caressai avant d'ouvrir la porte de son box. Je retirai la légère couverture de la jument et je me saisis d'une étrille. J'étrillai la robe de la jument, avant de troquer l'étrille contre un bouchon et de bouchonner la jument. J'insistai particulièrement sur les membres, où je n'avais pas passé l'étrille, et qui étaient sales car Artémis avait pris un malin plaisir à se salir dans son paddock, où elle s'était défoulée ce matin là. Une fois que j'eus terminé, je lui passai la brosse douce, manière de ne pas laisser le travail indéterminé. Je me saisis ensuite d'une brosse à crins et, avec patience, je démêlai sa crinière mèche par mèche à l'aide démêlant, ainsi que sa queue. Je lui curai les pieds pour terminer. Je pris une longe, que je fixai au licol que je venais de mettre à Artémis, puis nous allâmes jusqu'au rond de longe.


En rentrant de notre petite séance, je débarrassai Artémis de son licol et de sa longe. Je lui fis un bon pansage et je lui donnai une carotte, qu'elle mangea avec grand plaisir. Pour m'en réclamer une autre, elle fit une superbe jambette, ce qui me fit rire. Je lui en tendis une seconde, puis je lui dis qu'il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Je lui remis la légère couverture, en songeant que je pourrais bientôt l'enlever pour l'été. Je lui donnai une dernière caresse puis je lui fis un gros câlin, avant de la laisser tranquille. Je quittai son box, je fis coulisser la porte et je fermai le loquet. Je ramenai le matériel à la sellerie où je le rangeai à sa place.