box de Crumble

Après m’être occupée de Florida, ma pouliche Paint Horse, je me rendais au Domaine de Lively, où je devais débourrer Crumble. Ce dernier était un Paint Horse pie alezan de 3 ans que j’avais failli acheter mais je l’avais laissé à Whappa. Je ne le regrettais pas d’ailleurs. J’entrais dans les écuries et cherchais le box du Paint aux yeux bleus. Je le trouvais rapidement. Crumble était couché sur le flanc et dormait. Je sifflais doucement mais cela suffit à lui faire peur et il se releva brusquement.
« Là mon beau. N’ait pas peur, je ne te ferai pas de mal »
A ces mots, il s’apaisa puis soupira longuement. Je prenais le licol qui était accroché à la porte du box puis ouvrais cette dernière et entrais dans le box. Crumble me regarda avec des yeux terrifiés. Je lui parlais doucement pour le rassurer. Finalement il baissa la garde et me laissa l’approcher. Je le caressais un moment pour lui faire comprendre que je ne voulais pas être méchante avec lui puis je lui mettais son licol. Je posais ma boîte de pansage par terre et en sortais des brosses. Je l’étrillais, le bouchonnais, lui passais des coups de brosse douce, peignais ses crins et curais ses sabots. Le pansage se passa sans problème. Crumble n’eut peur de rien et resta sage le temps que je le brosse. Je rangeais mes brosses dans ma caisse et la fermais avant de sortir du box et de me rendre dans la sellerie du Domaine de Lively. Je prenais alors le matériel de Crumble ainsi qu’une grande longe. Je retournais dans le box de Crumble mais à la vue de la selle, il s’affola. Je ressortais immédiatement du box et attendais qu’il se calme.
« Doucement Crumble. Ce n’est rien. »
J’eus soudain une idée de génie. Je m’approchais du mur du box et y posais le matériel du Paint Horse. Pendant les premières minutes, Crumble chercha à fuir mais il s’habitua assez rapidement à la présence de la selle et finit par venir la sentir. Je fis quelques pas vers l’avant et caressais le chanfrein du cheval. Comme il était plus serein qu’avant, je rentrais dans le box et continuais de caresser le bel étalon. Je prenais calmement le tapis et le faisais renifler à Crumble. Ensuite je le caressais un peu partout avec. Au début il bougea mais bientôt il s’immobilisa et se laissa faire. Je posais alors le tapis sur son dos et le félicitais. Je fis la même chose avec la selle et je réussissais à la lui mettre sur le dos. Je saisissais la sangle et la bouclais puis je mettais la croupière.
« C’est bien mon beau ! », disais-je fièrement.
Je prenais ensuite le filet. Crumble n’en avait pas peur quoique. Il était quand même sur ses gardes alors je le lui faisais sentir. Et très vite, il ne s’en méfia plus. Je passais alors les rênes par-dessus ses oreilles et lui présentais le mors. Comme il le refusait, je glissais mon doigt dans sa bouche et chatouillais sa langue. Il entrouvrit sa bouche quelques secondes mais elles suffirent à me laisser le temps de mettre le mors. Ensuite, je passais ses oreilles entre la têtière et le frontal puis ajustais la sous-gorge. Crumble était prêt pour sa séance de débourrage. Je prenais ma bombe ainsi que la grande longe puis sortais le l’étalon aux yeux bleus à l’extérieur des écuries. Je partais à pied jusqu’au manège sous une pluie battante.

Je rentrais Crumble dans son box, le débridais et le dessellé. Il avait été un peu nerveux pendant que je le montais mais je ne pouvais pas lui en vouloir car de une c’était la première fois qu’il était monté et de deux pas mal de cavaliers étaient passés à cheval juste à côté du manège. J’allais ranger le matériel du Paint Horse dans la sellerie et revenais avec une carotte. Je caressais le bel étalon et lui donnais sa récompense qu’il attendait avec impatience. Je lui disais au revoir, sortais du box puis des écuries et m’éloignais.