Box de Prune

Ce matin, je me réveillais et me levais. J'ouvrais mes volets et découvrais un magnifique soleil ! Le ciel était bleu sans nuage. Je filais dans la salle de bain pour me laver et enfiler ma tenue d'équitation. C'était le jour idéal pour monter à cheval ! J'avais proposé à Etoly et axelle. de m'occuper de leurs chevaux vu qu'elles n'avaient pas beaucoup de temps pour le faire. Etoly m'avait confié de deux de ses chevaux : Prune et Granit. Une fois habillée, j'allais dans la salle où je trouvais mes parents. Mon père, étant ornithologue, recopiait ses observations et ma mère déjeunait. Je les saluais, allais chercher mon petit-déjeuner dans la cuisine puis revenais m'asseoir à côté de ma mère, une gaufrette au nutella dans la main. Nous discutions de la journée qui nous attendait. Mon père allait me déposer au Haras de Pado puis partirait observer. Ma mère, elle, allait s'occuper des tâches ménagères. J'avais fini de manger, alors je rassemblais mes affaires et montais en voiture. Mon père démarrait le moteur puis engageait la voiture sur la route qui menait au haras. Une cinquante de minutes plus tard, mon père garait sa voiture devant le Domaine du Lively. Je lui disais que je lui téléphonerais quand il faudrait venir me chercher et claquais la porte de la voiture, lui faisant un petit signe de main. J'entrais dans les écuries d'Etoly et de Whappa, ma boîte de pansage à la main. Etoly m'avait dit que le box de Prune était tout au fond car elle n'était pas souvent montée et était plutôt solitaire. Je trouvai facilement son box, son nom était écrit sur une ardoise. Un licol était posé sur un porte-licol fixé sur la façade. Je le prenais et entrais dans le box. Je caressais le chanfrein de Prune. C'était une jument Welsh de robe aubère. Elle avait l'air sereine et très posée. Je lui mettais son licol, posais ma boîte de pansage par terre et en sortais une étrille. Je la passais sur toutes les parties charnues du corps de Prune. Je reposais l'étrille dans ma caisse et saisissais un bouchon et brossais un peu partout. Je m'abaissais pour nettoyer ses membres et surtout je passais le bouchon sur le passage de sangle. Je remettais ma brosse dans ma caisse et prenais un cure-pied ainsi qu'une brosse à crins. Je peignais correctement sa crinière avant de démêler sa queue, qui franchement, après avoir été brossée, avait une meilleure allure. Je curais ses sabots, rangeais toutes mes brosses et fermais ma boîte de pansage. Tout était allé vite car Prune n'était pas sale et Etoly m'avait prévenu qu'elle n'aimait pas être brossée trop longtemps. Les relations avec les humains, elle s'en moquait. Je sortais du box et me rendais dans la sellerie du Domaine du Lively. Je cherchais le porte-selle de la jument Welsh et quand je le trouvais, je prenais son matériel puis retournais dans son box. Je saisissais son tapis et sa selle que je posais délicatement sur son dos. Je la sanglais et ajustais la croupière. Je réglais mes étriers, longueur dressage, avant de mettre la bride à Prune. Je la sortais de son box, mettant ma bombe et prenant un stick au passage. Une fois dehors, j'arrêtais la belle jument, resanglais et me hissais en selle. Je donnais un petit coup de talons et Prune n'attendit pas une seule seconde pour partir au pas. Je m'engageais dans le chemin qui menait à la carrière, profitant de ce beau temps.

Après avoir fait marché Prune au pas dans les chemins alentours du domaine d'Etoly, je revenais aux écuries. Ses sabots résonnaient sur le béton de la cour et des hennissements parvinrent des boxes. Je descendais, remontais mes étriers et désanglais Prune avant de la rentrer dans son box. Je la désharnais puis allais ranger son matériel dans la sellerie. Je revenais et lui donnais une carotte. Elle avait l'air d'aimer ça. Je la caressais avant de sortir du box et d'aller chercher le box du cheval dont je devais encore m'occuper : Granit.