box de Billyboy

HEY YOU, YOU DON’T HAVE TO GO.
Une petite brise de printemps soufflait, soulevant l’herbe verte des prés du Haras de Pado. Je pédalai en regardant ce spectacle, jusqu’à arriver devant la grande écurie indiquée « Écuries Club. », où je mis pied à terre. Je posai ma bicyclette contre la façade ouest du bâtiment et m’avançai dans l’imposante ligne de box, à la recherche d’un dénommé Billyboy ; la structure était à couper le souffle : douches intérieures, grande vitre sur le toit, box propres et spacieux, chevaux plus beaux les uns que les autres… Je trouvai enfin le joli gris et l’appelai à la porte, une carotte à la main : « Bonjour mon gros, alors c’est toi dont je vais m’occuper ? » On m’avait décrit ce cheval comme un pépére qui profitait de la vie et qui préférait galoper dans un pré plutôt que de sauter bêtement par-dessus des barres ; pourtant passionnée de CSO, j’avais préféré opter pour prendre ce cheval en demi pension ici, rêvant d’une belle histoire avec un cheval, plutôt que de compétition.. J’ouvrais la porte à demi et me glissait dans son habitacle, avant de lui faire croquer ma carotte. Je caressai sa large encolure, avant de faire le tour du fameux étalon. « J’espère au moins que tu te rend compte que tu es un peu bête de ne pas avoir voulu sauter, parce qu’avec la tronche que tu as, il y en a plus d’un qui t’aurait acheté, au lieu de te laisser moisir dans ton box. » Je re_caressai sa belle encolure et sortais de la stalle, à la recherche d’un licol, que j’eus bien vite trouvé. Je le passai à l’étalon et le guidai dans le couloir, attrapant un cure pied, une brosse à crins et un bouchon au vol. Je sortais la chemise bleu nuit de Billyboy, et lui passai un coup de brosse sur tout le corps, prenant tout de même plus de précaution lorsque je m’occupai de sa tête ; l’étalon n’était pas bien sale, surement car il n’avait pas sut trop sortir de son box ces temps ci, une petite sortie herbe lui sera donc offerte après la petite séance que j’avais prévue. Je m’occupai ensuite de ses crins puis soulevai ses quatre pieds un à un, le temps de lui curer un bon coup. Je laissai Billyboy seul quelques minutes, le temps de prendre mon appareil photo et de lui trouver une paire de cloches, lui enfilai puis l’emmener vers le manège.

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[url=]LET YOU FLY AWAY.[/url]

Un Billy tout heureux et un sourire aux lèvres, je rentrai dans l’écurie. Je rattachai Billyboy à l’anneau qu’il avait déjà occupé et lui prodiguai un bon pansage, sans pour autant lui ôter ses cloches, avant de le reconduire vers la douche extérieure. Papy avait bien galopé, et un peu d’eau lui ferai le plus grand bien (et plaisir !) en ce milieu d’après midi, alors que le soleil s’étalai dans ce grand ciel bleu et que la température égalait les 20°C. Je regrettai un peu d’avoir sorti mon gentil poney de son carré d’herbe si tôt, mais je ne savais pas ce que la soirée nous réserverai et ne voulais pas prendre le risque de laisser Bibi’ sous la flotte. Je lui passai le jet sur les membres, prenant soin de bien nettoyer les cloches avant de lui sortir et de les mettre à sécher sur la rambarde. Je fermai ensuite le robinet et raccompagnai le gris jusqu’à l’écurie. Je restai ensuite quelques temps à l’observer dans son box, puis le quittai en lui promettant une ballade à l’océan le plus tôt possible, si le temps était avec nous.