box de Blup

Depuis quelques temps, le haras avait été victime d'un gros incendie. Aucun cheval n'avait été blessé durant le feu, mais certains avaient été plus blessés que d'autre. Surtout les chevaux du club, endroit où l'incendie s'était déclaré. Pour moi, mon domaine étant relativement reculé des bâtiments du club, je n'avais pas de chevaux touché. Par contre, tous les bâtiments administratifs, les écuries de proprio et du club, le manège et le rond de longe était partis en cendre. Du coup, le haras avait du déménager. J'avais transféré mes chevaux depuis maintenant une semaine. Ils avaient eu le temps de bien s'accommoder au paysage et aux nouveaux lieux. Aujourd'hui, j'allais voir ma petite Blup. J'avais décidé de la lâcher un peu au paddock comme le temps était plutôt nuageux. Je ferais donc son box pendant que mademoiselle se défoulerait dans son paddock. Puis, je la préparais pour une petite séance de saut. Je ferais un petit travail sur des barres à une hauteur raisonnable et je finirai sur un parcours. Comme ça, je pourrais bien travailler ma jument. Blup avait besoin de bien se défouler, et je pense que la sortie au paddock lui fera du bien. Et moi, je pourrai commencer à me refaire du muscle et retirer le gras du nutella. Fin bref, je venais au nouveau haras en voiture. M'y rendre à pied, maintenant, se serait un peu chaud. Du coup, je devrais plus souvent compter sur mon vélo et la clémence de ma maman. Ça m'embêtait un peu, mais tant pis. Au pire, je ferai l'effort de marcher pendant trente minutes pour aller voir mes dadous. Je remerciais encore une fois ma mère pour sa gentillesse. Ça lui demandais pas mal de sacrifice pour que je puisse pratiquer pleinement mon sport. Dans la voiture, je lui racontais ma journée au collège : une journée normale, une heure d'étude, les cours, des profs chiant, le midi avec les potes, les délires... Bref, plein de truc. En plus, j'avais la chance d'aller, le lendemain une semaine au ski à val Thorens. J'allais pouvoir bien m'éclater, mais malheureusement, je ne pourrais pas m'occuper de mes chevaux. Blup serait donc la première à être sorti pour les vacances. Une fois que nous arrivâmes devant le nouveau haras, situé dans la campagne. Il fallait un peu plus cherché, mais heureusement, il y avait des panneaux pour nous aider. Le parking était de la même taille mais les bâtiments, eux, étaient tous neufs. Je sortis de la voiture après avoir fait la bise à ma mère et la saluai, en la regardant s'éloigner. Je me dirigeais vers le bureau et demandais à Touch', la nouvelle gérante du haras, où je pouvais trouver mon domaine et comment les différentes installations étaient réparties. J'écoutais attentivement, puis, partis en direction de mon domaine. Je découvrais bientôt de toutes nouvelles écuries. Celle extérieur était superbe tout comme celle intérieur. On pouvait sentir la peinture et l'odeur du neuf. J'étais heureuse de ce changement, bien que pas mal de mes sous y étaient passés. Je me referais mon argent, tant pis. J'entrais dans l'écurie intérieure, chauffée, bien sûre. Je caressai tout mes petits amours et me dirigeais vers la sellerie. Le matériel y était parfaitement rangé. L'aire de pansage était toujours là, c'était tout simplement parfait. Une douche avait aussi été ajouté. Je me dirigeais donc vers la jolie Blup. Je me postais devant son box et l'appelais d'un claquement de langue. Blup tourna sa tête vers moi, dévoilant sa superbe liste et sa fine tête expressive. Je souris et tendis doucement ma main vers elle :

« Coucou ma jolie ! Tu es magnifique tu sais... Tu vas avoir le droit à une sortie de luxe ma grande ! »

Blup se laissa caresser sans rien dire. Pour elle, c'était une belle couverture orange qu'elle avait. Un orange pas trop flashy. Ça la mettait bien en valeur je trouvais. Je grattouillais son chanfrein et lui fis un petit bisous avant d'aller chercher son licol orange. Maintenant, j'allais l'emmener dans son paddock. J'ouvris le loquet de la porte avec précaution et rentrais dans le box. La jument se frotta doucement contre mon épaule, comme pour montrer qu'elle était contente de me voir. Je souris et passai sans difficulté le joli licol. Je fermais la boucle derrière ses oreille et ébouriffai son toupet. Avant, elle avait une crinière complétement coupé en brosse, même le toupet. Maintenant, ça avait poussé et donc j'avais laissé faire pour obtenir un joli toupet. Je flattais l'encolure de la jument. J'ouvris la porte du box et la menais doucement dehors. Les paddocks étaient dans la campagne, perdues au milieu de nul part. Je menais Blup jusqu'à eux, le sourire jusqu'aux oreilles.

Paddock

J'avais laissé Blup pour une bonne demi heure au paddock. J'allais donc prendre tout mon temps pour faire son box. Je partis chercher une brouette pour enlever les crottins et la paille souillée. Je pris aussi une fourche pour prendre tout ça. La tâche ne m'emballait pas trop ; je n'ai jamais vraiment aimé faire le box de mes chevaux. Mais je devais me plier à ces exigences. J'ouvris grand le porte et posai la brouette juste devant. Je commençais alors à retirer toute les saletés dans le box. Au bout d'un petit moment, il ne restait plus que le tapis. C'est petite épaisseur servira de '' radiateur '' pour Blup. Je pris une dernière fourche de paille souillée et la posai sur le mur du box. J'allais maintenant m'attaquer à la partie la plus délicate : porter la brouette jusqu'au tas de fumier. A chaque fois, je me tuais le dos et les bras. D'un air bien décidé, je poussai la brouette jusqu'à la sortie de l'écurie où mes bras commencèrent directes à ma lâcher. Mais je continuais jusqu'à un petit endroit reculé où un gros tas de fumier se dressait. L'odeur qui en sortait était forte et, même pour moi qui fait du cheval, assez répugnante. Je versais rapidement la brouette et rentrais à mon domaine en courant et en zigzaguant un peu. On ne peut pas dire que j'avais la maîtrise de la brouette totale. Je revenais à mon domaine et rangeai comme il faut la brouette avant de prendre dans la réserve une botte de paille. Je l'emmène jusqu'à mon box et déchire les ficelles. Je l'éparpille de partout dans le box, en faisant en sorte de laisser un bateau à chaque angle du box. Voilà, tout était parfait. Comme j'avais un peu de temps, je préparai les affaires de Blup. Sur mon chariot, je mis mon sac de pansage, la selle noire mixte, le tapis orange, le couvre-rein noir avec un liseré orange, les protections en cuirs, son filet à muserolle française et des cloches oranges. Je poussais le tout dehors, juste à côté de l'aire de pansage. Je pris mon savon glycériné et commençais à nettoyer les cuirs de ma selle. Ceux du filet était propre, donc pas besoin. Dix minutes plus tard, ma selle était magnifique. Je regardais ma montre, je pouvais aller la chercher maintenant. Elle avait eu le temps de bien se défouler. Je mis une protection de selle sur la selle toute belle et sortais de l'écurie, ayant hâte de retrouver ma jument.

Paddock

Blup me suivait sagement. Elle me collait parfois, mais je la faisais reculer pour garder mon espace personnel. Je ne voulais pas me laisser envahir par elle. C'était une grise super sympa, mais le problème, c'est qu'elle a tendance à avoir un peu beaucoup de force et du coup, je ne préfère pas devenir son jouet. Caressant sa douce encolure je la menai dans l'écurie. Blup avait sali toute sa belle couverture, mais je la nettoierais tout à l'heure. J'attachais la jument à mon nouvel aire de pansage. Un petit changement : plus d'anneau, mais deux piquets auxquels je devais attachés deux longes qui pendaient au licol. Je retirai la longe et attachais les deux autres. Blup me regardait faire et défis les sangles de la couverture. Je la soulevais et la pliais soigneusement avant de la poser sur le chariot. Puis, je pris mon étrille en caoutchouc et commençais à faire des mouvements circulaires sur tout le corps de la grise. Sauf les parties charnues. Je n'y allais pas trop comme une brute mais plus en douceur pour ne pas brutaliser ma jument. Je n'étais pas du tout pressé, alors, je prenais mon temps. Tout se passait bien, Blup n'était pas du tout inquiété par le nouveau système de pansage et restait sage. Elle eut le droit à plusieurs caresses pour ça. Je finissais de décrasser sa croupe et pris mon bouchon. D'abord sur la tête, Blup n'avait pas particulièrement peur des brosses et se laissait manipuler sans difficulté. Je la rassurai dès qu'elle tentait d'y échapper. Je souris et décrassai les membres de la BWP qui s'était sali au paddock. La terre collait à ses poils et j'essayais de refaire apparaître les balzanes de la belle. Quand j'eus réussi à tout décrasser, je pris la brosse douce pour lustrer le poil de la belle. Je passai avec douceur la brosse dans le sens du poil et finissais de nettoyer la robe grise de Blup. Elle devenait parfaitement propre. Je pris ensuite ma brosse à crin pour les démêler. Je pris les mèches de sa queue une par une et obtenue une belle queue aérienne. Je ne brossai pas sa crinière, il n'y avait rien à brosser de toute façon. Je pris ensuite mon éponge que je trempais dans un seau pour l'humidifier. Je nettoyais ses naseaux et le contour de ses yeux. Je caressai son encolure et pris mon cure-pied. Je pris son antérieur et retirai la boue. Je passai en coup de brosse pour tout nettoyer en profondeur et reposai son pied au sol. Je fis la même chose pour les trois autres membres et nettoyais le sol. Puis, je pris son tapis de selle sur lequel était écrit en noir '' Blup des Sept ''. Je posai ensuite par dessus sa selle et passais la sangle dans les différents sanglons avant de la serrer au deuxième trou. Je félicitais Blup et mis son couvre-rein sur son dos. Je l'attachais devant le pommeau. Je mis son licol en collier et passai les rênes par dessus son encolure. Puis je lui mis le filet. Blup ouvrit la bouche et j'attachais les différentes muserolles et la sous-gorge. Je retirai son toupet de la frontal et flattais son encolure. Je mis ses protections avant d'enfiler mes gants et ma bombe. Je glissai ma cravache dans ma chaps et détachais la jument. Je pris les rênes et la menais au manège.

Manège

Je revenais fatiguée de cette super séance. J'étais contente du parcours effectué par Blup. Toutes les deux, nous progressions doucement. J'arrivais de mieux en mieux à la gérer et doucement, une vrai relation s'instaurait. Il y avait encore pas mal de chose à travailler, notamment le contrôle de l'allure lors d'un parcours. J'allais surement la travailler sur des petites hauteurs pour ça. Je remis le licol et retirai rapidement le filet. Je rinçais le mors du filet avant de ranger le filet. Puis, je retirai le couvre-rein, la selle et le tapis. Je rangeais le tout sur le chariot et reviens vers Blup. Je retirai d'abord les protections et pris le bouchon. Blup avait un peu transpiré, j'allais lui mettre une couverture séchante sous celle chauffante. Je séchais déjà au mieux avec le bouchon, retirant le reste de saleté. Puis, un petit coup de brosse douce pour lustrer tout ça. Je mis donc la couverture séchante avant de reposer celle chauffante. Je fermais les sangles puis, je pris ma brosse pour démêler la queue de la belle. Je retirai les nouveaux nœuds formés pendant la séance. Puis, avec mon cure-pied, je décrassai la sole. Je caressai Blup et lui donnais un bout de pomme pour la félicité. Je rangeais tout mon matériel dans le chariot et je l'emmenais dans la sellerie. Puis, je reviens vers Blup pour lui caresser le chanfrein. Elle se laissa faire et je lui déposai un joli petit bisous dessus. Puis, je remis la longe et défis les deux autres pour l'emmener dans son box. Une fois à l'intérieur, je défis son licol et lui donnai une dernière caresse avant de poser son licol au porte licol fait pour. Puis, j'appelais chez moi et attendis ma mère.