box de Calamity Jane

Grand soleil aujourd'hui, et chaleur en plus. Les temps était plus qu'idéal pour aller monter. J'avais décidé de sortir Calamity Jane, mon jeune hongre de douze. J'allais le sortir un peu pour une séance de dressage. Je comptai voir les bases du dressage, allongement au pas, au trot et au galop, les arrêts et les départs au galop du trot et du pas. Je ne voulais pas faire une grosse séance et l'épuiser mais une séance courte et efficace pour le remettre doucement en jambe. La plupart de mes chevaux n'étaient pas monté depuis un bail et il fallait absolument que je fasse un effort pour venir en voir un au moins une fois par semaine. Je me rendais à pied au Haras. Je n'avais pas trop le choix : mon vélo était mort, un pneu complètement dégonflé, je n'avais pas de ticket pour le bus et mes parents étaient absents. Je pris quand même soin d'appeler ma mère pour lui dire que je partais au Haras pour aller voir mes chevaux et que je serai de retour vers dix-neuf heures normalement. Elle me demanda de bien faire attention avant de ma laisser faire ma vie. Je pris un coupe-vent et sortis dehors, allumant l'alarme et fermant la porte de ma maison. Puis, je me mis en marche, écouteurs sur la tête. J'eus vite l'impression que le coupe-vent ne me servirait pas à grand chose. Je marchais au moins quarante minutes. J'aperçus enfin le beau Haras, les bâtiments administratifs droit en face. Je me mis à courir, pressée d'arriver. Le temps me donnait envie de profiter. Profiter de mes chevaux, de la chance que j'avais... Je voulais me faire plaisir et faire plaisir à mes dadous. J'arrivai devant l'enceinte de mon domaine. Je me dirigeai vers la sellerie pour préparer le matériel. Cal' vivait au paddock toute l'année pour ne pas qu'il se lasse. Sur mon chariot, je posai sa selle mixte noire, son filet à muserolle française noire aussi, son tapis lilas, ses bandes de travail de la même couleur, ma boite de pansage et son licol lilas. J'emmenais le chariot jusqu'à l'aire de pansage et pris le licol sur mon épaule pour me diriger vers les paddock. Je profitais des paysages et de la chaleur qui me tapait dans le dos. Les paddock de mon domaine s'étalaient sur une belle longueur. Je regardai et vis Atypique, Rasta Rocket et Calamity. Atypique était dans le même paddock que Cal', tout les deux pouvaient ainsi s'amuser ensemble. Je m'approchais de la barrière et rentrai dans le paddock. Les deux mâles broutaient côte à côte sans se soucier de moi. Je m'approchai donc des deux bestioles en leur faisant remarquer ma présence en faisant des claquements de langue. Atypique se contente de bouger les oreilles alors que Calamity releva la tête pour me regarder avant de brouter de nouveau. J'arrivai au niveau des deux chevaux et me mis à côté de l'alezan en lui passant la longe autour de l'encolure et en lui demandant de relever la tête. Un peu agacé, il releva la tête avec de l'herbe plein la bouche. Je lui passais rapidement le licol et fermai la boucle derrière les oreilles. Je pris la longe et tapotai son encolure. Puis je tirai sur la longe pour qu'il me suive. Cal' leva la tête et se mit en route, bien que déçu de devoir laisser ses étendues d'herbe. Je souris et ramenai l'hongre au domaine en disant :

« Allez grand, je suis désolé de t'embêter mais il faut te muscler un peu. Un peu de travail, ça te fera pas de mal ! »

L'alezan me regarda avec ses yeux noirs. Je souris et nous marchâmes jusqu'au domaine. Calamity, en bon cheval de club qu'il est ne broncha pas d'un poil. Il essaya simplement de manger de l'herbe sur les bordures. Je tirai sur la longe pour l'en empêcher, sans lui arracher la tête non plus. Le OI, comprit rapidement qu'il ne pourrait pas grignoter sans se faire rabrouer. Je le caressai et lorsque nous arrivâmes au domaine, je décidai de le panser à l'aire extérieure. Ça serait plus agréable pour nous deux. Je l'attachais donc à l'anneau contre le mur ensoleillé de l'écurie. Je fis une caresse sur le bout de son nez et partis rapidement à l'intérieur de l'écurie pour transporter mon matériel. Je donnai une tape sur l'encolure de Cal' qui n'avait pas broncher et essayait simplement de manger de l’herbe autour de lui. Je rigolai, amusée. Un vrai glouton celui-là ! Je pris mon cure-pied et commençai mon pansage. Je fis glisser ma main le long de sa jambe et l'encourageai à lever sa jambe d'un claquement de langue. L'hongre alezan leva son pied gentiment et je retirai non sans mal la boue et les cailloux glisser sous son pied. Je reposai le sabot au sol et fis la même chose pour les quatre autre pieds. Cal' était bien sage et il eut droit à plusieurs caresses. Je nettoyais la corne, retirant la boue collé pour avoir des pies parfaitement propre. Je n'aimais pas la saletés, surtout quand elle se colle à mes mains. Une fois les soins des pieds terminés, je détachai les sanglons de la couverture que je posais sur mon chariot. Je pris l'étrille en caoutchouc noire et commence le pansage. Ses poils sont plutôt poussiéreux, mais le pire de toute, c'est qu'il commence à perdre ses poils de nounours Au niveau de la croupe, on peut facilement retirer assez de poils pour faire un oreiller. C'est chiant, mais il faut faire avec. Énergiquement, je fais ces cercles sur les parties charnues du pépère pour le décrasser. Le hongre est sage, il mange l'herbe qu'il y a autour de lui et relève de temps à autre la tête pour me regarder. Je souris, heureuse d'être avec lui. Un cheval comme lui, c'était ce qu'il me fallait. Pas trop dur, pas trop facile, pour bien apprendre, c'était le compagnon idéal. Je pensais surtout faire du touche à tout avec lui. Mais aujourd'hui, c'était dressage. J'essayais de retirer les poils roux qui partaient à flot puis, je pris le bouchon. Sur sa tête, je démêlais son toupet et retirai la terre sur ses joues. Je flattais son encolure et lui dis :

« Tu es tout sage mon beau, pas très propre, mais sage ♥... »

Je souris et déposai un bisous sur son front. Puis, je passai la brosse dans le sens du poil pour enlever le reste de poussière. Je nettoyais tant bien que mal les balzanes tâchées de boue en frottant à fond. Il restait toujours une petite trace jaune que je décidai de laisser pour ne pas passer trop de temps là dessus quand même. Ensuite, je pris la brosse douce et délicatement, je brossais les poils roux du cheval qui se mirent à briller joliment. Ils prenaient une belle teinte super jolie. Il allait être sublime. Grâce à cette brosse, j'enlevais encore un peu de poils morts. Je passais ensuite l'époussette sur son corps et ses membres pour les faire briller un max. Cal' se moquait bien de ce que je trafiquais, il était trop occupé à manger. Au bonheur de son estomac. Je pris ensuite mon démêlant et aspergeai généreusement sa crinière et sa queue. Calamity ne broncha pas, je pris donc ma brosse à crin pour retirer tous les nœuds coincés dans ses crins et éventuellement les autres saletés. Une fois que tout ça fut fini, j'humidifiai mon éponge et nettoyais le contour des yeux et les naseaux du poney. Il n'apprécia pas trop que je nettoie ses naseaux. Maintenant qu'il resplendissait, je pris son tapis que je posais sur son dos. Je rajoutai la selle par dessus et dégarotais. Je me mis à droite et descendis la sangle que je passais dans le passant. Je passai de l'autre côté et fis la même chose. Je sanglais de deux trous et pris l'antérieur du cheval que je tirai vers l'avant pour retirer les plis. Je recommençais avec l'autre antérieur. Je caressai Cal' qui restait sage et lui mis les bandes. Je commençais au milieu du canon et descendis jusqu'à sous le boulet avant de remonter. Je faisais en sorte de ne pas trop comprimer les membres de mon cheval. Puis, je mis le licol en collier et passai les rênes par dessus l'encolure du cheval. Je bloquais sa tête avec une main et mis mon doigt au niveau de la barre avec l'autre. Calamity fut un peu réticent mais il finit pas prendre le mors. Je retirai le toupet coincé sous la frontal et fermais les muserolles et la sous-gorge. Je félicitai mon dada d'une caresse sur le front. Je mis mes gants, glissai ma cravache dans ma botte et mis ma bombe. Je détachais le licol et pris les rênes de mon cheval. Direction la carrière pour une séance sous le soleil !

Carrière

Je revenais de cette séance qui s'était plutôt très bien passé. Calamity avait de très bonnes bases et pourrait sans doute faire quelques concours. Je mis le licol en collier et félicitai encore une fois le beau roux. Je retirai les bandes que je rangerai après. Puis, je défis les muserolles et la sous-gorge avant de retirer le filet. Je remis le licol comme il faut et nettoyais le mors dans un seau d'eau placé à côté. Je le posai dans le chariot et retirai ensuite la selle et le tapis que je rangeai au même endroit. Puis, je pris mon cure-pied et curai ses quatre pieds un à un. J'enlevais du sable et un peu de terre, puis, je pris mon bouchon pour nettoyer son corps. Il avait un peu transpiré au niveau de l'encolure. J'allais lui rincer les membres à l'eau mais il fallait le bouchonner un peu. Je frottais donc son encolure dans le sens inverse du poil, puis dans le bon sens pour les remettre en ordre. Je retirai encore un peu de poussière sur sa croupe, puis, je le détachai et le menai à la douche. Je le rattachai et lui montrai le tuyau. Aucunes réactions, j'allumai doucement la pression et fis coulé l'eau sur le sol. Cal' s'approcha et tenta de boire l'eau. Je souris et augmentai le jet. Je mis mon doigt devant pour obtenir de la pression et passai l'eau de bas en haut pour faire circuler le sang dans ses membres. Le hongre ne disait rien et profitait de ce moment. Je souris et le caressai. J'arrêtai l'eau et pris une serviette pour essuyer ses membres soigneusement. Je remis sa couverture su le dos et l'emmenai au paddock. Il fut sage pendant tout le trajet. J'ouvris la porte une fois arrivée et le tenant bien fermement pour ne pas qu'il m'arrache la longe. Il fit le souave en tirant comme un malade mais le grondait et il s'arrêta. Je le caressai avant de retirer le licol. Il partit grand galop et coup de cul dans tous les sens, emportant Atypique dans son délire. Je refermais la porte et retournais à mon domaine pour ranger les affaires et rentrer chez moi.