Box de Romance

• Sept heures. Les vacances sont là et pourtant je suis réveillé tôt ce matin. Je sais très bien pourquoi. Cela fait maintenant plusieurs années que je rêve d'avoir mon propre cheval, mon cheval rien qu'à moi, à la suite de quelques années d'équitation, j'avais des bases solides. Et aujourd'hui, même si ce n'est pas exactement un cheval à moi, j'ai une magnifique jument répondant au nom de Romance en demi-pension. Il y a quelques semaines avec mes parents, nous étions allés au haras de pado pour voir les demi-pensions disponibles. Aucun ne m'avait tapé dans l’œil, mais la directrice nous avait informés que de nouveaux chevaux allaient arriver dans les semaines à venir. Je suis donc retourner tous les jours au haras pour donner un coup de main à celui qui voulait bien de mon aide, et enfin, je l'ai vu. Une magnifique jument de sept ans au regard doux et à la robe rappelant les forêts en automne. Quand je suis rentré chez moi, ce jour-là, j'en ai informé mes parents et dès le lendemain, tout était en ordre. Ma demi-pension commençait environ deux semaines plus tard. Et voilà, nous y sommes. Je me dépêtre de mes draps et sort du lit, en sachant pertinemment que je ne pourrais pas me rendormir avec l'excitation qui m'habite. Je me rends dans la salle de bain et me contemple pendant quelques instants, puis me débarbouille à l'aide d'un gant humide. Je sors ensuite mes affaires d'équitation sur mon lit : un polo marron ainsi qu'un pantalon, marron également. Je descends ensuite les marches quatre à quatre et prends un solide petit-déjeuner. Le temps que je finisse, ma mère et levé, et il est à présent huit heures. Je suis étonné par la lenteur à laquelle j'ai pris mon repas. Je remonte les marches et m'enferme dans la salle de bain pour ma douche. Après quoi, j'enfile mes affaires d'équitation et me retient les chevaux en queue de cheval. Quand je redescends, plus une trace de ma mère. Puisque je compte rester toute la journée au haras, je me prépare un sandwich et une bouteille d'eau fraîche. Je passe le temps jusqu'à dix heures, puis je me prépare pour de bon. Je mets mes boots et mes chaps, enfile un imperméable, et prends tout le matériel dont je pense avoir besoin aujourd'hui: tapis, licol, grande longe... Je vérifie plusieurs fois le contenue de ma mallette et prends ma bombe. Quand je me sens assez sereine pour partir, il est dix heures trente. Je me rends à pied au haras, qui n'est qu'à cinq minutes d'ici. Je regarde rapidement le ciel; pas un seul nuage et le soleil déjà chaud, ce qui change des jours précédents. Je me force pour ne pas courir, et j'arrive finalement au bout de trois minutes au lieu de cinq. Je me faufile parmi les personnes déjà présentes et me retrouve assez rapidement près du box de la belle. Je pose mes affaires sur le sol et appelle la jument d'une voix claire. Elle était en train de grignoter du foin, mais à présent, j'ai toute son attention. Elle s'approche doucement de moi et je lui caresse le chanfrein. Je prends ensuite mon licol, fait coulisser le loquet de la porte et lui passe le licol. Le bruit familier des fers sur le sol me fait me sentir encore plus à l'aise. Je commence par lui faire un rapide pansage, juste avec le bouchon et lui cure les pieds, car je compte la mettre au paddock avant de commencer le travail en longe d'aujourd'hui. Je mets tout de même vingt minutes pour m'en satisfaire. Je détache donc la longe de la belle et la mène au paddock qui lui est destiné.

• Après cette détente au paddock, je ramène Romance dans son box. Il est maintenant midi moins le quart et mon ventre cri déjà famine. Je laisse Romance dans son box et après quelques petites grattouilles, je file manger mon sandwich dans le club-house. Quand je revins, il est une heure passé. Oui, je sais, je mets un temps pas possible pour manger. Quand je reviens, Romance est couverte de paille et dort. Je la réveille doucement en l'appelant plusieurs fois. Se yeux s'ouvre petit à petit et elle se lève tant bien que mal. Je lui caresse doucement le chanfrein, puis me décide, pour lui faire ce pansage. Je m'empare de mon licol et lui passe sur la tête avant de l'attacher à un anneau près de son box. Je prends ensuite ma mallette et sors tous les outils dont je vais avoir besoin: étrille, bouchon, brosse douce, cure-pied, un peigne, une brosse à crin, du démêlant si jamais ses crins sont trop emmêlés et une époussette pour faire briller le poil. Je me mets donc au travail. Je passe l'étrille pendant dix bonnes minutes, puis je passe au bouchon. Les poils de la robe à Romance sont encore collés par la terre humide du paddock. Je reprends donc le bouchon et l'étrille et repasse du mieux que je peux. Même si je me suis donné du mal, vingt minutes plus tard, le résultat est là. Je prends ensuite ma brosse douce pour lui lisser le poil. J’époussèterai plus tard. Je prends ensuite ma brosse et mon peigne et entreprends de démêlant les crins de la jument, ce qui n'a pas dut être fait depuis longtemps. Je mets quelques giclées de produit et enlève la quasi-totalité des nœuds dans la crinière de la jument. Je passe ensuite à la queue. Celle-ci est beaucoup plus emmêlée que la crinière et je dois m'armer de patience pour réussir à les peigner. Une fois ceci fait, regarde dans ma mallette et aperçoit des élastiques pour faire les pions, ce qui me donne l'idée de faire une natte de queue et des pions à Romance, mais avant, je lui donne un bonbon à la pomme et la caresse longuement en pensant aussi à lui faire des grattouilles derrière les oreilles et un petit massage sur le dos. Quand je reprends mon peigne, il est deux heures moins cinq. Je m’applique à bien réaliser la natte de queue que je souhaite faire, mais j’abandonne l’idée des pions, j’en ferait plus tard, ce qui me laisse plus de temps pour celle de la queue. Je me donne dix minutes maximum pour le faire, afin de ne pas laisser la jument trop longtemps attaché, pendant que je lui trifouille les crins. Finalement, j’arrive à un résultat convenable au bout de cinq minutes seulement. Fière de moi, je range tout mon attirail, et pars chercher les affaires de Romance dans la sellerie, puisque je compte la longer d’abord sans ses affaires, puis après avec. Je fais donc d’abord un voyage avec la jument, la grande longe, et, même si j’espère ne pas en avoir besoin, la chambrière…

• Je reviens dans l'écurie avec un Romance toujours aussi fringante, à côté de moi qui ai une envie de dormir insupportable. Malgré ça, c’est une bonne petite première séance que nous avons fait, c’était parfait pour commencer. J’attache Romance devant son box et commence à la panser, pas avec autant de précision et d’application que la fois d’avant, mais je tiens quand même à ce qu’elle soit propre. Pour bien finir j’ai remarqué que ses sabots étaient plutôt mous, je décide donc de lui mettre du goudron de Norvège pour absorber au mieux l’eau. Pendant que tout ça sèche, je pars remettre le matériel correctement dans la sellerie et dans ma caisse. Je rentre ensuite la jument dans son box et je lui donne un bonbon et quelques caresses.

• Aujourd'hui, journée spéciale puisque je vais monter Romance, ma jument de demi-pension pour la toute première fois. Aujourd'hui, je décide de n'y aller qu'en début d'après-midi. Ça ne m'empêche pas de me réveiller à l'aube et de lire pendant plusieurs heures avant de me lever. Mes parents sont à leur travail aujourd’hui, si bien que je me retrouve avec ma sœur. Je décide de rester en pyjama pour cette matinée. Je regarde la télé pendant quelques minutes, puis décide d'aller dans ma chambre pour faire mes devoirs pas très avancés je dois dire. Quand vient l'heure de manger, j'engloutis ma nourriture rapidement et file me mettre en tenue d’équitation. Aujourd’hui, il y a beaucoup de nuage dans le ciel, et la température s’est rafraîchit. Je prends un pull chaud et mon pantalon d’équitation, puis je redescends. Je sors par la porte de derrière avec toute mes affaires rangées dans un sac et je me rends aux haras à pied. Aujourd’hui, je compte monter la belle, mais je vais d’abord la mettre au paddock, pour la sortir un peu. J’arrive au haras cinq minutes plus tard. Je me rends directement dans l’écurie du club où je croise une ribambelle de cavaliers, tous souriant, à se raconter leur dernière aventure à cheval. Je marche droit jusqu’au box de Romance. Elle me regarde m’affairer devant son box, à chercher où se trouve ma mallette, mon licol… J’arrive finalement à trouver les deux éléments, et je rentre dans le box de la jument. Je la caresse longuement, avant de lui mettre le licol sur la tête. Je la fais sortir du box et l’attache devant. Toujours pleine de paille. Je lui ferai un bon pansage une fois qu’elle aura fait un petit tour dans son paddock. Je détache la longe de l’anneau du mur et mène ma jument au paddock.

• Après cette sortie au paddock bien méritée, je reviens à l’écurie avec la jument pour pouvoir lui faire un bon pansage. J’attache Ro’ à l’anneau à côté de son box, pas trop court pour la laisser libre de ses mouvements. Je prends tous mes outils et passe un long moment à lui rendre sa robe nickel. Beaucoup de ses poils sont collés entre eux à cause de boue qui a déjà eut le temps de sécher. Je passe beaucoup de temps avec l’étrille, pour enlever le maximum de saleté, puis je prends mon bouchon pour enlever le reste. Je dois frotter régulièrement mon bouchon pour enlever la poussière et les poils qui s’y accumulent. Une fois ceci fait, je prends mon cure-pied pour nettoyer les sabots de la baie. Ils sont sales, mais grâce au goudron que j’ai appliqué il y a quelques jours de ça, l’humidité s’est estompée. Je frotte bien et me dirige ensuite vers la queue de Romance, là où j’avais fait ma natte. Elle est toujours là. J’enlève rapidement l’élastique et la défait. De jolies mèches ondulées en résultent. Je décide de lui faire une natte complète, que je ne laisserai que pendant le travail, pour pas que ça la gêne trop. Je me mets donc à l’œuvre. Ses crins sont encore emmêlés, mais moins que la dernière fois, si bien que je mets beaucoup moins de temps. Quand j’ai finis, je regarde le résultat, plutôt fière de moi. Je pars ensuite chercher le harnachement. Je prends la selle et le filet, puisque j’ai à présent un tapis et un amortisseur à moi. Je mets le licol en collier et place le filet sur la tête de la jument, puis le tapis, l’amortisseur moumoute et enfin la selle, que je sangle au troisième trou pour commencer. Les étriers et les rênes que j’avais enlevés la première fois que j’avais travaillé Romance, ne sont plus dessus, et je pars à leurs recherches dans la sellerie. Je les retrouve rapidement et les replacent sur le harnachement. Je mets mes étrivières à une longueur entre obstacle et dressage. Je m’empare de ma bombe, de ma cravache et de mes gants, et c’est partit pour un tour dans la carrière.

• Nous rentrons toutes les deux dans l’écurie. Je suis enchantée par ce que sait faire Romance, et je sens qu’une grande amitié pourrait s’installer entre nous deux. J’attache le licol autour du coup de la jument, lui enlève son harnachement puis replace le licol. Je lui donne ensuite un bonbon et ouvre ma mallette de pansage. J’y extirpe tout ce qu’il me faut, et me mets au travail. Sa robe n’est pas très sale, mais une mince couche de sueur la recouvre à l’endroit où la selle était posée quelques minutes avant. Je panse donc particulièrement à cet endroit-là et au passage de la sangle. Je cure les sabots avec soin, et détache la natte que j’avais faite à la queue de la jument. Ses crins sont à présent joliment ondulés, ce qui lui donne un certain charme. Quand sa crinière sera un peu plus longue, je ferai la même chose. Je donne un dernier morceau de carotte au bébé, le rentre dans son box. Après beaucoup de caresses et de grattouilles, je remballe tout et dit au revoir à Romance