box de Istalri

« Commencement d'une longue histoire ♥ »

Après avoir commencé le pré-débourrage de Démon, le frère d'Oeil de Nuit, je décidai de m'attaquer au pré-débourrage d'Istalrí. A la sellerie, je pris une brosse douce dans le matériel de l'alezan granité, et je pris également un licol et une longe. Puis je me rendis à son box. Il m'accueillit avec un petit hennissement. Je souris et je le caressai après m'être accroupie devant lui. Istalrí apprécia visiblement mes caresses. Je posai le licol à côté de moi, après avoir fermé la porte du box, puis je tendis la brosse douce au poulain. Sans crainte, il la sentit puis posa ses naseaux contre. Je posai la brosse sur son encolure et je la laissai glisser doucement. Comme il ne réagissait pas, je lui passai la brosse douce sur tout le corps. L'alezan granité me laissa faire et, quand je passai la brosse sur son dos, il étendit l'encolure, visiblement content. Je le caressai quand j'eus terminé, puis je posai la brosse. J'attrapai le licol et je le tendis au jeune poulain, pour qu'il fasse connaissance avec l'objet. Il le sentit et s'en désintéressa. Je posai doucement le licol sur son encolure et je caressai tout son corps avec douceur. Istalrí resta impassible. Il me regarda avec intérêt, mais sans aucune crainte. Je le caressai, d'une main avec le licol, de l'autre avec la longe. Je posai la longe à côté de nous puis je lui passai le licol et j'attachai la boucle. Istalrí ne réagit pas. Je caressai le petit étalon puis j'attachai la longe au licol. Fou de joie, il me suivit sans attendre de pression sur la longe. Je souris. Puis il me passa brusquement devant et tira sur la longe, qui le freina. Je résistai et je m'immobilisai.

"Du calme !" fis-je au poulain.

Je l'obligeai à obéir. Je le fis s'arrêter, marcher, s'arrêter, marcher. Plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il ait compris ce que j'attendais lorsqu'il avait une longe et un licol. Jusqu'à ce qu'il obéisse. Après l'avoir laissé gambader environ une bonne heure au bout de la longe, je le reconduisis à son box et je lui retirai le licol. Istalrí poussa un hennissement. Je me saisis de la brosse douce et je la lui passai à nouveau sur tout le corps. Il tenta de bouger et de s'extirper de là, mais je le suivis. Au bout d'un moment, il se résigna et se laissa faire. Pour cette fois, j'avais gagné. Je lui fis un bisou sur les naseaux puis je m'en allai, fermant la porte derrière moi. Je ramenai le matériel à l'écurie.