box de Wild

« Séance de dressage »

Ça faisait un moment que je n'avais pas pu venir au Domaine d'Éternel. Brandon et Julien, les palefreniers du domaine, s'étaient occupés de mes chevaux, même s'ils ne les avaient pas montés. Longés de temps à autre, mais c'est tout. Mais aujourd'hui, je comptais bien au moins en monter un, si j'avais le temps.

En regardant par la fenêtre de chez moi, je m'aperçus qu'il pleuvait. Une grosse pluie, mais à fines gouttes. Mais ça ne m'empêcherais pas d'aller au domaine. J'enfilai donc mon pantalon d'équitation noir, un t-shirt bleu clair et j'enfilai une veste noire par dessus. J'enfilai également mes bottes puis je me mis en route pour le domaine, à cinq minutes de chez moi. Tant pis pour la pluie, je ne la craignais pas. Ni la pluie ni le froid, mais il faisait tout de même 13°C, donc... En arrivant, je vis que la porte de l'écurie était juste entrouverte, pour empêcher la pluie d'entrer dans le bâtiment. Je me faufilai par l'ouverture et je respirai l'odeur des chevaux, enchantée de me retrouver dans l'univers familier et adoré des chevaux. Je saluai chaque cheval, qu'il m'appartienne ou appartienne à Nivresse, puis je me rendis à la sellerie. Je regardai les programmes, et je décidai de faire une séance de dressage avec Wild, mon étalon Konik Polski de 7 ans. Je ne l'avais pas remonté depuis qu'on avait changé les chevaux de Haras après l'incendie qui avait tout ravagé, et je ne savais pas comment Wild s'était fait dans son nouvel environnement. En tout cas, pour ce que je venais de voir, il semblait apprécier son nouveau box, un peu plus grand que l'ancien, comme tous ceux du domaine. Je me saisis de mon chariot, et je mis la mallette de pansage de Wild dessus, je pris également son filet, sa selle, son amortisseur, son tapis de selle et ses protections, ainsi que son licol, avant de me rendre à son box. Lorsqu'il m'entendit arriver, Wild sortit la tête de son box et poussa un hennissement. Je souris. A chaque fois qu'il y avait un peu de bruit, l'étalon sortait la tête pour l'identifier. Je pris le licol, la longe et le cure-pied de l'étalon, puis j'entrai dans son box. Je lui enfilai le licol, noir, et j'y attachai la longe, avant de la passer par dessus son encolure pour qu'elle pende de l'autre côté. Puis, je pris le cure-pied, je posai ma main sur l'épaule gauche de Wild et je la laissai glisser jusqu'au boulet, en poussant un peu l'étalon afin qu'il porte son poids sur son autre antérieur. Il me le donna sans faire d'histoire, et je dégageai la fourchette et la sole. Je fis la même chose avec les trois autres membres, avant de me saisir de la longe et de sortir l'étalon blue dun de son box. Je fis coulisser la porte pour le refermer et j'attachai Wild à l'anneau de métal du mur associé à son box. Je rangeai le cure-pied, j'ôtai la couverture de l'étalon, que je posai sur la porte du box, et je me saisis d'un bouchon, l'étrille étant inutile. Je le passai sur tout le corps de l'étalon, avant de troquer mon bouchon contre une brosse douce, que je passai à l'étalon manière de ne pas laisser le travail inachevé. Je pris une brosse à crins et je démêlai patiemment chaque mèche de la crinière et de la queue de l'étalon blue dun. Au final, je réussis à la démêler mais impossible de discipliner quelques mèches rebelles de sa crinière. Je soupirai, puis j'entrepris de nettoyer les yeux et les naseaux de l'étalon avec une éponge. Puis je me saisis d'une paire de guêtres, que je mis à Wild sans qu'il bronche. Je scratchai les cloches, puis les protège-boulets. Je pris le tapis de Wild, blanc et je le lui posai sur le dos, en le mettant bien à sa place. Je mis l'amortisseur par dessus, puis la selle. Je dégarrotai bien correctement, de manière à pouvoir passer sans problème mes doigts sous le tapis au niveau du garrot, avant de sangler. Juste légèrement, je ressanglerai après. J'ôtai le licol à l'étalon et je l'attachai en collier. Je passai les rênes par dessus l'encolure, puis je lui présentai le mors. J'introduisis deux doigts dans sa bouche et il l'ouvrit sans faire d'histoire. Je lui passai le mors, puis la têtière par dessus les oreilles. Je sortis le toupet du frontal et le laissai retomber par dessus, avant d'attacher la muserolle, puis la sous-gorge. Je me saisis de ma bombe puis de mes gants, que j'enfilai, et enfin d'un sitck et, avec un sourire et une caresse sur l'encolure de l'étalon, je détachai le licol et nous allâmes jusqu'au manège, pour une petite séance de dressage toute simple.


A TERMINER