box de Duchesse

Queen


J'avais encore craqué sur un poney, mais celui la ce n'était pas un cheval ordinaire. A première vu, c'est un petit poney palomino avec un joli physique sportif, une longue crinière délavé et un bon du nez rose, sans oublier ses fines jambes à balzane. Mais quand on le connait un peu mieux, on sait que notre quotidien avec lui ne sera pas de tous repos, c'est un poney qui peut paraitre indomptable, capricieux, pas fait pour l'équitation. Et oui, c'est Duchesse, une belle welsh de trois ans qui ne connait à peine les bases. Elle avait été débourré mais a prit des "vacances" et personne n'a posé ses fesses sur son dos depuis un moment. Je voulais donc tous lui apprendre depuis le début, comme si je la débourrais pour la première fois. De mes premières visites, j'avais pu en conclure qu'elle avait sûrement tout oublié de son premier débourrage. Elle venait d'un bon élevage de welsh que je connaissais bien. Je n'avais pas hésité et la prendre et j'espérais ne pas avoir à le regretter. Pour moi, ma mission était clair, la rendre plus maniable, montable, pour peut être l'emmener dans des compétitions dans quelques années et la faire pouliner. Un avenir de rêve pour nous, mais je savais que le chemin serait dur, et long. Je commençais donc des aujourd'hui. J'arrivais au haras, sous la pluie, avec ma vieille voiture qui menacer de me lâcher à tous moment. J'avais prié pour qu'elle ne tombe pas en panne sous la pluie, et c'était avec bonheur que je m’apercevais que j'étais enfin à destination. Je sortis de ma voiture sous des trompes d'eau et je me dirigea en courant vers mon domaine. Je poussa la porte de l'écurie couverte et j'y entrais. Je pensais à mes chevaux qui étaient au pré, je passerais les voir après pour voir si tous ce passe bien. La plupart était au pré, mais il restait certain, les étalons, les 3 ans non débourrés et Duchesse. Je m'attachais les cheveux en chignon puis j'allais chercher dans mon casier ce dont j'avais besoin pour la séance d'aujourd'hui: un licol, une longe, des brosses, et un surfaix. Rien de plus pour le moment. Je posa le tous devant le box de la petite palomino puis j’entrouvris son box. Elle était arrivé tôt ce matin, c'était la première fois qu'elle venait dans son nouveau box, mais elle y avait déjà prit ses marques. La mangeoire était maintenant vide et son foin avait disparu. La petite jument qui était comme dans mes souvenirs, bien qu'un peu plus sale, était dans le fond de son box et m’observais. Je lui tendis une friandise qu'elle venait chercher. Elle l'attrapa et se mit en face de moi. Je lui caressa la joue puis je mis un licol sur sa tête avant d'ouvrir la porte pour la sortir et l'attacher à la forge. Elle me suivait gentiment, en regardant partout autour d'elle. Je commença le pansage et je constata tous de suite qu'il y avait des problèmes à se niveau la. Elle bougeait dans tous les sens, me bousculait, m'écrasait les pieds. A chaque fois, je la remettais à sa place et je fis un pansage rapide. Elle ne donnait pas les pieds et j'eus beaucoup de mal à les curer. Quand je serra le surfaix autour de son ventre, elle essaya plusieurs fois de me mordre, mais je ne me laissais pas faire. Ensuite, je la détacha et je l'emmena au manège.



Je rentrais, sous la pluie. Cette séance n'avait pas était parfaite, mais j'étais quand même contente du résultat. Je revenais à l'écurie et je l'attachais à la forge le temps d'un rapide pansage puis je la rentra. Je lui donna une friandise et je lui tapota l'encolure. Je partis ensuite en fermant la porte.