Box de Promise

Ne m'oublie... Pas
08/12/2013

Je venais souvent aux écuries mais plus souvent en coup de vent que pour travailler mes chevaux. En ce beau dimanche de décembre j'avais réussi à me libérer toute une après midi, j'allais donc pouvoir sortir certain de mes équidés, et apporter un coup de main à l'équipe de palefrenier qui travaillais les chevaux en temps normal.

Bien emmitouflée je sortais de ma voiture laissée sur le parking et me dépêchais de gagner l'intérieur de l'écurie. Il y faisait une température agréable et je laissais échapper un sourire. J'avais décidé de commencer le travail avec Promise, elle gagnait chaque jour en muscle et j'avais hâte de pouvoir la monter, mais ce ne serait pas pour aujourd'hui. Je me dirigeais donc vers son box et une fois devant la porte l'appelais doucement. Elle releva la tête de son foin et me reconnaissant ronfla doucement des naseaux avant de venir à ma rencontre. Je caressais son chanfrein avant de rentrer dans le box, le licol à la main. Je le lui enfilais puis la guidais jusqu'à la douche qui faisait aussi office d'aire de pansage et préparation.

Je l'y attachais et avec des gestes rapides et habitués détachais les diverses sangles qui maintenaient sa couverture sur son dos. Je la pliais ensuite en deux et lui enlevais la suspendant sur un portant prévu à cet effet. Je regardais la jument, elle avait été tondue au début de l'hiver et grâce à la couverture n'avait refait que très peu de poil. Je commençais un pansage, passant rapidement l'étrille en appuyant légèrement, puis le bouchon et insistais avec la brosse douce, pour le plaisir, la jolie baie appréciait tant son utilisation. Je démêlais ses crins puis curais ses pieds. Je la laissais un instant pour aller chercher la couverture de travail, le surfaix et l'enrênement pessoa. Je prenais le filet de la jument, en retirant les rênes, y fixant l'alliance qui reliait les deux anneaux du mors et ajoutait la longe de travail.

Je revenais avec les bras chargés et posais le tout sur une table, je commençais par lui mettre la couverture sur le dos, spécialement conçu pour les chevaux au travail elle ressemblait un peu à un couvre rien, sans l'ouverture pour la selle et se fermant d'une boucle en haut du poitrail. Elle n'entravait ainsi pas le mouvement des épaules. Je lui posais ses bandes de polo au quatre membres, veillant à les serrer suffisamment pour ne pas qu'elles ne glissent et à ne pas faire de plis qui pourraient blesser les membres. Je sanglais ensuite le surfaix et y installais l'enrênement choisi pour aujourd'hui. Je lui retirais le licol, le remplaçant par son filet et tenant la longe d'une main tranquille emmenais la jument vers la porte de l'écurie. Direction le rond de longe pour une séance de musculation.

Rond de Longe

Après séance de travail tranquille je reviens à l'écurie avec ma baie, la ramenant à l'air de pansage. Je lui retire le harnachement que je pose en vrac je le reconnais sur le coté avant de faire un bon pansage à ma jument, la brossant longuement, curant ses pieds avec soin avant de les enduire d'onguent noir protecteur, brossant sa crinière, enlevant les crins qui dépassaient puis sa queue que je coupais au ciseau pour quelle arrive à mi-boulet et non plus en dessous, je coupais aussi le début de crête iroquoise qu'étais devenu le passage de têtière.

Je recouvrai ensuite la belle, bouclant soigneusement les nombreuses attaches. Je la ramenais ensuite à son box, avant de mettre dans sa mangeoire une poignée de rondelles de carottes sur lesquelles la jument se jeta avec appétit me faisant rire. Je suspendais le licol sur le crochet près de la porte. Je rangeais ensuite les affaires, roulant les bandes pour qu'elles soient prêtes pour la prochaine utilisation, et ramenant tout le reste dans la sellerie.