box de Cloud

J'arrivais enfin au Domaine d'Ecaussines. La route m'avait paru longue car dehors il pleuvait. Je venais de m'occuper de Fleurette, une ponette Shetland et maintenant c'était le tour de Cloud, un étalon sBs. J'avais réouvert mon bureau de services et j'avais déjà deux commandes d'Axelle. Je devais brosser Cloud et m'occuper de Break me. Comme dehors il ne faisait pas très beau, je décidais de m'occuper d'abord de Cloud en espérant que la pluie cesserait. Axelle m'avait dit que son box était tout au fond alors je me dirigeais vers le mur du fond des écuries et effectivement le box de Cloud se trouvait là. Il somnolait alors je faisais claquer ma langue pour le prévenir de ma présence. Il entrouvit les yeux et soupira d'un air exaspéré. J'avais lu dans les fiches d'Axelle que Cloud était un cheval qui ne connaissait pas l'amour du cavalier et qu'il était assez froid. Je saisissais le licol qui était accroché sur la façade du mur du box puis ouvrais la porte du box pour rentrer. Cloud changeait de postérieur d'appui et continuait de sommeillait en faisant comme si je n'étais pas là. Je m'approchais doucement de lui, lui caressais l'encolure et lui mettais son licol. Le cheval était aussi calme qu'une statue et ne bougeait pas d'un poil. Je sortais mes brosses et commençais à le panser. Sa robe n'était pas trop sale alors j'eus bien vite fini de le brosser. Je nettoyais ses membres avec mon bouchon. Il n'y avait plus aucune trace de poussière ou de terre alors je rangeais mon étrille et mon bouchon pour prendre ma brosse à crins et du démêlant. J'en aspergeais sur la queue, le crinière et le toupet de Cloud puis je démêlais soigneusement en faisant attention de ne pas arracher ses crins. Ses crins étaient lisses et bien démêlés. Je prenais des lingettes pour nettoyer les naseaux et les yeux de Cloud. Je passais un dernier coup de brosse douce sur le robe brillante du bel étalon avant de prendre mon cure pied, mon pinceau et mon pot de graisse. Je curais ses sabots, enlevais la paille, la terre et les cailloux qui traînaient dedans et je brossais encore l'intérieur du sabot afin qu'il ne reste aucune saleté. Je trempais mon pinceau dans la graisse puis je le passais sur l'intérieur du sabot mais aussi sur l'extérieur. Je me reculais, fière de mon travail : la robe de Cloud étincelait comme une nuit sans étoile, ses crins étaient démêlés et ses sabots graissés. Je rangeais mes brosses, fermais ma boîte de pansage, donnais une dernière caresse à Cloud et sortais du box.