box de Animosité

Il avait fait beau pendant tout le début de la semaine. Mais avec les devoir, je n'avais pas eu le temps de venir voir mes chevaux. J'allais donc profiter de ce dernier week-end avant de reprendre les cours pour rendre visite à mes chevaux. Mes aujourd'hui, j’accueillais une nouvelle jument pour mon élevage. Spécialisé en CSO, j'avais craqué sur une jument au caractère très testeur mais avec un potentiel énorme en saut. Elle s'appelait Animosité de la Cense, une pure selle française de neuf ans à la robe baie. J'avais hâte de la rencontrer et de pouvoir faire connaissance avec elle. Le camion devrait passer aujourd'hui, d'ici trois quart d'heure. C'est Touch' qui vendait cette merveille. En ce samedi pluvieux, ma mère accepta de m'emmener en voiture. Je la remerciais et fonçais dans la voiture, excitée comme une puce. J'expliquais un peu mes objectifs 2013 pour mon domaine. J'aurai aimé qu'un de mes chevaux meetingeurs devienne un challengeur. Je voudrai finir tous mes débourrages et re-débourrages. Tout ça, il fallait que je me dépêche de le faire si je voulais être dans les temps. Je ne savais pas encore si j'allais faire de nouveaux poulains ou pas. Je verrai suivant mes avancements et mes envies. Je remerciai ma maman quand elle me déposa sur le parking. J'avais vraiment des parents en or. Ils ne partageaient pas trop ma passion et ma mère avait toujours peur que je tombe, mais ils étaient génial. Je la saluai et marchai jusqu'à mon domaine. J'avais hâte de revoir mes amours. Je regardai rapidement les diverses annonces au tableau d'affichage. Toujours des moniteurs, quelques recherches d'étalons ou de juments... Pas grand chose qui m'intéressai. Je repartis donc vers mon domaine. Je poussai la grande porte que je laissai ouverte malgré la pluie. Je pourrai voir ainsi quand le van arrivera. Et ce sera plus pratique. J'allumai les lumières et fis des caresses à tous mes amours. Chacun des chevaux étaient plutôt contents d'avoir le droit à une petite visite. Je souris et partis en direction de la sellerie. Une fois là-bas, je pris mon matériel de pansage et le nouveau licol que j'avais acheté à la jument. Son ensemble était de couleur marron foncé. Pour une fois, j'avais joué la discrétion. Je posai la boite à côté de l'aire de pansage et le licol à la porte. J'avais un quart d'heure pour mettre de la paille dans son box et vérifier que rien ne pourrait la blesser. Dehors, il pleuvait toujours. Je pris le ballot de paille et le transportai tant bien que mal jusqu'à son box. A droite, du côté des juments. Il est clair que je n'allais pas prendre de risques de dispute. Je déchirai la ficelle bleu et commençai à éparpiller la paille partout de le box. Je voulais que madame est un box impeccable. Je fis en sorte de bien laissé les bateaux autour du box, puis, je vérifiai l'abreuvoir. J'appuyai pour voir s'il fonctionnait bien, pas de problème. Ensuite, je regardai si je voyais une écharde ou un défaut qui pourrait blesser Animosité. Pas de problème non plus. Je me dirigeai alors vers la porte, attendant avec impatience le camion. Le temps n'avait pas changé, à mon grand malheur. Je sifflotai et entendis alors un bruit de camion. A l'intérieur, il devait y avoir au moins dix chevaux. Je souris et ouvris la deuxième porte du domaine. Le chauffeur s'arrêta et vient vite s'abriter en me disant :

« Vous pouvez prendre votre licol et la sortir du van mademoiselle, je vais chercher les papier et vous pourrez signer pour certifier l'achat. »

Je lui souris alors qu'il repartait en sens inverse. Je mis ma capuche et m'approchai du camion, licol à la main. J'ouvris la porte et découvris Animosité, la première jument qui regardait l'extérieur avec une tête d'amour. Je souris et m'approchai d'elle. Je la laissai sentir ma main et lui passai mon licol. Je défis les porte et fis sortir la baie qui ne broncha pas. Elle était un peu tendue, regardant avec anxiété le paysage qui l'entourait, mais elle restait gérable. Je la caressai et l'emmenai au sec. Le chauffeur revient et me laissa lire les papiers et signer pendant qu'il retirait la couverture et les protections à Animosité. Tout était en ordre, je signai donc et remerciai le chauffeur qui repartit après 'avoir lui aussi saluer. Je souris et fis marcher Animosité dans l'allée. Elle pourrait sentir, regarder, comprendre un peu ce qui lui arrivait. Ensuite, je lui ferais un petit pansage pour faire connaissance et la couvrir avant de la mettre au box. La jument était un peu moins stressée, elle reniflait le sol, hennissait et certains de mes chevaux lui répondaient. Je lui montrais son box, pour qu'elle puisse s'y habituer. La baie gratta le sol avec son antérieur, sentit la paille et releva la tête en me regardant. Je souris et caressai son encolure massive mais superbe. Je l'avais vu sauter en liberté, elle avait un geste à couper le souffle. Les un mètre trente, c'était les sabots dans le nez et avec un peu de travail, j'étais sûre que nous pourrions aller très loin. Mais encore fraudait-il que j'arrive à la monter correctement. Le vendeur m'avait certifié : impossible de faire une séance correcte le premier mois, elle vous testera sans cesse. Il faudra passer ses nombreux tests avant de pouvoir espérer la monter correctement. Tant pis, j'aimais les défis, je ne pouvais pas laisser passer une telle beauté. Je la laissai faire connaissance avec Blup, qui semblait curieuse de renifler la nouvelle venue. Les deux juments hennirent et en restèrent là. Je chatouillai le museau de Blup et caressai ensuite Animosité. Je la menai ensuite vers l'aire de pansage. Je pris son licol et retirai la longe. Puis, je pris les deux longes que j'attachai aux anneaux sur les côtés. Je la félicitai et dis :

« Tu m'as l'air bien fatiguée ma belle, on va te nettoyer un peu puis, tu pourras aller te reposer, t'inquiètes pas. »

Je pris mon cure-pied et passai ma main sur le canon de la jument qui leva son pied. Je tapotai son épaule et retirai la paille et le sable sous ses pieds. Je vérifiais par la même occasion si ses fers étaient bien en état. Je faisais attention à sa fourchette et passai un coup de brosse pour éliminer les dernière saleté. J'aime quand mes chevaux son propre, même si ça ne se voit pas forcément. Je répétai l'opération pour ses autres sabots, avec une petite réticence sur les postérieurs. Je caressai son encolure et pris mon étrille en caoutchouc. Je fis des ronds sur sa robe pour faire ressortir la poussière sur les parties charnues. Animosité se laissa plutôt bien manipuler, bien qu'elle sembla un peu sensible au niveau du passage de sangle. Il n'y avait pas beaucoup de saleté sous sa robe baie et j'eus rapidement finis d'enlever toute la poussière. Je pris ensuite le bouchon et commençais par nettoyer sa tête. Animosité leva un peu la tête, je la laissai faire jusqu'à ce qu'elle la redescende d'elle même. Elle eut droit à une grattouille au garrot. Puis, je passai énergiquement la brosse sur le reste du corps, en particulier sur les membres, salis à cause des protections. Puis, je refis la même chose avec la brosse douce, enlevant les derniers brins de poussière. Maintenant, Ani' avait une robe brillante toute belle toute propre. Pour ne pas la laisser au froid trop longtemps, je partis chercher sa couverture marron et la dépliai avant de la poser sur son dos. La selle français me regarda faire comme pour vérifier que je ne faisais pas d'erreur. Je fermai chaque sangle avec soin, évitant de trop la serrer. Puis, je pris la brosse à crin et démêla rapidement sa crinière pour cause : elle n'avait pas beaucoup de crins ! Pour la queue, en revanche, je passai un coup de démêlant pour m'aider. Ensuite, je démêlai mèche par mèche. Je terminai mon pansage en humidifiant une éponge et en nettoyant le contour des yeux et les naseaux de la belle qui se laissa à peu près manipuler. Elle ne sembla pas trop aimer que je m'approcha de ses yeux. Je remis ensuite la longe et défis les deux autres avant de sortir de l'aire de pansage. Je laissai Animosité rentrer quand elle le voulut dans son box et lui retirai le licol en lui faisant une grosse caresse. Je sortis de son box et refermai la porte avant d'aller ranger les affaires. Puis, je fis une caresse d'au revoir à tous mes dadous et quittai le domaine.