Box de Qualitas

→ Coup de foudre




On entendait un hennissement qui venait du parking. Je regarda , curieuse, et découvris un van, arrêtait au milieu du parking à côté du quel était placé plusieurs personnes qui essayaient de faire descendre un cheval que l'on ne voyait pas encore. Il n'y avait personne des écuries, et ceux qui essayaient de faire descendre le cheval du camion s'y prenaient très mal. Ils criaient, et perdaient patiente contre cet équidé qui n'avait visiblement pas envie de descendre. L'un d'eux prit une cravache qui était par terre et entra dans le van. Je me dépêchais d'y aller et je le vis donner un gros coup sur la croupe d'un petit étalon. "Eh ! Mais vous voulez le traumatiser ?" Criais-je. L'homme laissa tomber son arme et me regarda et descendit sans dire un mot. Je m'approcha du petit poney tacheté qui recula et se colla au mur, les oreilles en arrière. Je sortis une friandise que je lui montra, mais cela ne l’intéresser pas, il était terrorisé. Dehors, les gens s'agitaient. Des membres de la direction étaient arrivés et ils ne revenais pas de ce manque de professionnalisme. Je resta un long moment près du poney, qui ce calma petit à petit. Ses oreilles se décollèrent de sa nuque pour retrouver leur place initial. Je tenta une nouvelle approche, et je lui tendis ma friandise. Il posa son petit nez sur ma main, et l'avala doucement, encore un peu sonné. Je lui caressa l'encolure, et il releva la tête, apeuré. Puis, je lui gratta le derrière de l'oreille. Il appréciait cela, et je peux l'observer de plus près. Un magnifique appaloosa en miniature. Il aurait pu être doux, mais ses poils étaient collé de sueur, et sa crinière emmêlé à cause de son agitation. Je passa mes mains sur sa tête, et il se laissa manipuler, et apprécia même ce petit contact. Je détacha la longe, et je descendis du van. On m'indiqua son future box, et je l'y emmena. Il trottinait derrière moi, il avait peur de tout. J'entrais dans l'écurie de club, et je trouva vite un box qui paraissait immense pour un si petit poney. Je le laissa y entrer, et j’enlevai son licol. Je referma la porte, et je m'assis dans la paille fraiche. Le poney bougeait, ne trouvait pas sa place, ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Il fit plusieurs fois le tour du box avant de s'approcher de moi. Je lui tendis ma main qu'il lécha nerveusement. Il se colla à moi, et ferma à moitié ses petits yeux. Ce petit chou avait besoin de compagnie, et j'avais tout la journée pour m'occuper de lui. "Alors Seychelles, ta rencontré Qualitas ?" C'était la directrice du haras qui avait passé la tête par le box. "C'est le nouveau poney qu'on vient d'acheter. Tu peux t'en occuper aujourd'hui si tu veux, il a besoin de sortir." Mon grand sourire disait clairement: oui, je veux m'en occuper ! Je me redressa et elle m'emmena à la sellerie, pour me montrer ses affaires et me parler de lui. " Quand on a essayé ce shetland, il était très gentil à pied, mais un peu embêtant en selle" Elle me donna du matériels, quelques conseils puis me laissa seule. Je trottina sous les flocons, et je rejoignis le petit Qualis, je lui avais déjà trouvé un petit surnom. Il attendait dans son box que l'on s'occupe de lui. J'ouvris la porte de son box et je lui mis un licol sur sa petit caboche. Je l'attacha devant son box, comme l'écurie était à l'intérieur les flocons ne nous tombez pas dessus. Il faisait un petit peu froid se matin et je ferma ma grosse doudoune. Je pris mon étrille et je lui frotta son petit bidon. Je vérifiais qu'il n'avait pas été blessé par le voyage, mais il n'avait rien. Son énorme fourrure de nounours lui donnait un air irrésistible de peluche. Je le bouchonna et passa ma brosse dans ses crins. J'avais beau la peigner, mais elle ne se remettait pas droite. Je la tressa, dans l'espoir qu'elle reste correcte. Je sécha son pelage transpirant, qui fut vite remit droit. Je passa ensuite la brosse douce pendant un long moment, je voulais le faire beau et propre pour notre première séance. Après dix minutes de brossage intensif, il devenu doux comme un morceau de cachemire, voir de velours. Je cura ses pieds striés, mais il avait les fourchettes en mauvais états. J'y remédierais en revenant de la séance, et je couvris ses fines jambes avec des protections couleurs pêche. Je lui mis un filet et la sella, puis je le détacha. Je pris la direction du manège, folle de joie à l'idée d'essayer le petit Qualis.



Je revenais du manège avec le petit Quaqua. Il était déjà dessellé et avait un licol sur la tête. Je l'attachais pour le faire tout beau tout propre. Je pris mon étrille et je brossa son bidon poilu et ses poils collés par la transpiration. Je pris ensuite mon bouchon et je continua de le brosser et je peigna sa crinière. J'enlevais les tresses que j'avais faite puis je graissa ses petits sabots. Je lui passa aussi la brosse douce, et je lui mis une fine couverture sur le dos et je décida de l'emmener faire le tour du club.



J'étais frigorifié, les balades en longe, ce n'était pas mon fort. Par contre, Qualitas avait eu l'air d’apprécier et il n'était pas contre un petit dodo à présent. Je vérifia qu'il n'avait pas de cailloux dans les sabots, puis j'enlevais son licol. Il prit tout seul le chemin de son box, et il se coucha dans la paille. Je m'assis contre son petit ventre tout chaud, et je mis mes mains gelés dans la crinière de mon petit Quaqua. Je me tenais chaud contre lui, et je resta un moment la, avant de devoir partir. Je lui donna une petite friandise avant de devoir laisser mon petit Quaqua à taches. Je l'aimais déjà beaucoup et je n'avais qu'une envie, le revoir le plus vite possible.

→ Une passion, un rêve



A la façon dont Macklemore rêvait d'être comme Micheal Jordan, je rêvais d'être une cavalière de compétition avec mon propre domaine et d'aller haut, enfin arrêter de toucher le fond. J'avais dix huit ans, j'étais caissière au simply, et je devais faire d'énorme sacrifice pour pouvoir payer ma demi-pension. Mon rêve était aussi réalisable que de voir un yaourt qui parle. Pourtant, je voulais aller loin avec Qualitas. C'est donc lui que j'allais voir ce matin, avec l'envie de me dépasser. J'entrais dans l'écurie avec mes nouvelles affaires d'équitation fraichement sorties du magasin. J'avais pris un tapis et bandes de polo beige pêche avec un amortisseur brun. Pour les affaires en cuir, je n'avais que changé les protections, parce que ma selle et mon filet étaient encore en bon état. J'ouvris la porte de son box, et je lui tendis une friandise. Il se pencha et la mangea pendant que je lui grattais derrière l'oreille. Qualis adorait la compagnie et j'aimais être à ses côtés. Ses petits sabots rayés, ses oreilles pointues, ses tâches qui se découpaient sur son fond blanc, son adorable petite bouille… J'aimais chez lui toutes ses petits détails et même son caractère de chieur me faisait fondre. Je lui mis mon licol sur la tête puis je le sortis et je l'attachais. Il était encore un peu endormie mais avec les coups d'étrille vigoureux, il se réveilla petit à petit. Je lui passa aussi le bouchon sur le corps et dans sa crinière qui était de nouveau emmêlé, et je la tressa, de même pour sa queue. Je passa aussi la brossa douce pour lui lisser son petit pelage, et je cura ses pieds. Je le sella et le brida, puis je l'emmena en carrière, encore sur un petit nuage d'avoir réussit à le prendre en demi-pension.



Je revenais de la carrière, un peu énervé par le poney qui avait été tantôt sage tantôt démoniaque. Je l'arrêtais devant son box, et je retira la selle et le filet et je lui mis son licol. Je l'attachais et je pris ma brosse. Qualis me regarda un moment, puis s'avança vers moi. "Tu es méchant mon poney… Mais tu es mon méchant poney" Dis je en lui faisant un gros câlin. J'avais plus que jamais envie d'arriver à nous faire évoluer. Je le brossa longtemps et je cura ses pieds avant de le rentrer. Je lui donna une friandise, puis je le quitta, j'avais encore du travail à faire.

→ Quand rien ne va



J'avais passé la matinée dans ma fac de droit et l’après-midi à travailler en temps que caissière au simply pour payer factures, appartement et maintenant la demi-pension de Qualitas. J'adorais ce poney, mais c'était difficile d'assumer toutes ses responsabilités seule . Et dire qu'avait tout était simple, mes parents m'offraient ce que je voulais mais maintenant que j'étais brouillée avec eux je devais apprendre à vivre par mes propres moyens. Mais cela s'avouait plus compliqué que ce que j'avais prévu . Heureusement il y avait quelqu'un que j'aimais beaucoup qui n'en avait rien à faire de l'argent et qui me faisait oublier tous mes problèmes, il s’appelait Qualis, ou Qualitas de son vrai nom, mais je préférais encore plus son surnom: Quaqua.
D'ailleurs ce matin, après être aller voir le petit Macaron, je retourna dans l'écurie de club pour aller voir mon petit shetland. Je m'arrêtais devant son box, et je posa ma main sur la porte en bois. Ce n'était pas les même box que dans le passé. Il avait était remplacé par des écuries en bois beaucoup plus spacieuses et agréables. "Quaqua vient me voir" Dis je, puis je m’aperçus que je devais avoir l'air bien idiote en disant cela. D’ailleurs, une autre cavalière me regardait en pouffant de rire. L'appaloosa miniature posa son petit bout du nez sur le rebord de la porte, et je l'ouvris. Le poney sortit en marcha tranquillement du box et il se mit à côté de moi, et fouilla dans mes affaires. Je décida de ne pas l'attacher ce matin, il avait l'air sage. Je le laissa jouer avec mes affaires, et il s'amusait avec ma boite à friandise qu'il essayait d'ouvrir. Je lui passa un coup de bouchon, et je lui cura les pieds et enleva les brins de paille qu'il y avait dans ses crins. Je tressa sa crinière, c'était beaucoup plus simple d'entretien ainsi, et je lui mis un licol pour l'emmener dans le rond de longe pour une petite séance en liberté.



Je revenais du rond de longe et je l'arrêta devant son box. Je passa la longe par dessus l'encolure et je lui passa un petit coup de bouchon sur son corps. Il n'avait pas transpiré et était encore propre. Je m'occupais ensuite de ses fourchettes qui étaient en mauvaises états. Je cura d'abord bien les pieds puis je les graissa et je mis dessus un produit que m'avait conseillé le vétérinaire. Qualis donnait ses pieds sans problème et ne m'était pas de poids dessus. Je retira les tresses de sa crinière et je la peigna pendant un moment, puis je mouillais la crinière et je fus des petites tresses d'écurie qui empêchaient sa crinière de s'emmêler la nuit. Une fois bien propre, je ne lui remis pas sa couverture car le temps se réchauffait et son poil d'hiver suffisait. Je lui retira le licol et j'ouvrais la porte de son box et il entra tout seul dans son box. Je lui donna une dernière friandise puis je le quitta. Je pliais la couverture et je repris les affaires et je pris la direction de mon casier.

→ Feel this moment



La pluie, je n'aimais pas ça ! Mes cheveux étaient trempés et collés sur mes joues. Ce n'était pas très glamour. J'attachais mes mèches blondes en chignon haut et j'entourais mon coup de ma grosse écharpe en laine. J'enlevais ma grosse doudoune qui j'accrochais sur un crochet du box de Qualitas, parce qu'elle était trempée. Puis, je tapota sur la porte en bois en appelant le poney qui leva la tête et me lança un petit regard de nounours. J'ouvris la porte et je laissa le poney sortir. Il se glissa hors de son nid douillet se colla contre moi, en me demandant des câlins et des friandises. Je lui grattais l'encolure et je jouais avec le bout de son nez. Il était tellement mignon ce petit shetland et il faisait battre mon cœur. Ma passion, c'était l'équitation, et je voulais y consacrer le plus de temps possible. Je pensais laisser tomber mes études de droit pour devenir instructrices d'équitation, ou peut être éleveuse, ou cavalière professionnelle… Je ne savais pas encore et je pensais à tout cela en brossant le poney. Mais une chose était sur, j'avais trouvé un meilleur petit boulot que caissière au simply, j'allais devenir conseillère dans un grand magasin de haut couture, j'avais eux ce métier grâce à mon oncle qui connaissait bien la directrice et je pourrais bientôt acheter des poneys. J'avais l'attention de m'offrir plein de jolies petites bouilles de poils. Mais je devais redescendre sur terre parce que pour l'instant mon compte en banque m'autorisait seulement à manger des macaronis au fromage à midi et du pain perdu le soir. Même le foin du shet avait l'air plus appétissant que ses pâtes en conserve que j'avalais depuis des mois. Je passa le bouchon sur le poney qui était toujours en liberté. Je ne passa pas lui brosse douce (j'avais légèrement la flemme) et je cura ses sabots. Je lui mis mes vieilles bandes de polos, puis je lui mis un licol et je l'emmena faire un tour.




Je rentrais avec mon poney aux écuries, nous étions légèrement mouillé. Comme à chaque fois que la nourriture venait d'être donner, le poney s'impatientait. Je lui donna rapidement un coup de brosse sur le corps et les sabots puis je le laissa entrer et il se rua sur son foin. Je rangea mes affaires dans mon casier qui se trouvait juste en face du box du poney. Il fallait si faire, entre les étriers à paillettes et les cravaches qui brillent dans la nuit, j'avais beaucoup de choses qui ne servait à rien. Je pris un carton et je commença un tri, je voulais vendre ce qui ne servait à rien. Mes affaires violettes qui étaient atroces, ma bombe trop petite, ma selle de western qui n'avait jamais servit, mon filet rouge et tout les autres choses qui m'étais d'aucune utilité étaient donc à vendre. Je calculais combien cela pouvait me rapporter… Bien quelques centaines, ce qui me faisait déjà une belle somme pour acheter Qualis. Je pris mon carton, je dis au revoir au poney, et je partis.

Petit démon



J'arrivais à l'écurie aujourd'hui, après ma journée de travail. Je ne m'en plaignais pas, j'aimais beaucoup mon boulot actuel, sauf que parfois je n'avais pas le temps de sortir tous mes chevaux, j'avais donc trouvé une demie-pension pour Rêve, Pêche. Pour Qualitas, j'en cherchais une, mais n'en ayant pas encore trouvé, je devais le sortir moi même. J'aimais beaucoup ce poney, mais pendant un long moment je n'avais pas quoi sus faire avec lui, mais maintenant j'avais décidé de faire du travail en liberté. Je me dirigea vers le box de Qualitas et j'ouvris la porte. Le petit poney qui était couché releva bien haut la tête en signe de bonjour. Je m'approcha de lui, et je m'assis contre son flanc chaud et moelleux. Je lui grattais le derrière de l'oreille, et je lui tendis une friandise. Content, il la mangea, puis je dus me décaler pour qu'il se lève. Une fois qu'il fut debout, je lui mis un licol et je l'attachais hors de son box et je lui passa un petit coup de bouchon, puis un coup de cure pied sous les sabots. Je ne lui mis aucun harnachement, juste des protections en PVC pour protéger ses fines jambes. Il avait tendance à agir comme une bête sauvage qui voit le jour pour la première quand on le lâcher, je prenais donc des précaution. Puis je le conduis au rond de longe.


Je rentrais avec Qualitas. La séance avait été courte, une demie heure environ, mais le poney était déjà fatigué. J'avais encore des chevaux à sortir, alors je décida de l'emmener au pré pour le reste du temps. Il ne faisait pas froid, il n'avait pas besoin de couverture.


Qualitas avait passé un bon moment au pré, cela se voyait à ses multiples traces de boue sur le corps. Je n'avais pas le courage de les faire toutes partir, je lui passa un coup d'étrille et de bouchon rapide, ainsi que la brosse douce sur la tête. Je cura et graissa ses sabots, et je tressa sa crinière après l'avoir peignais pour qu'elle ne s’emmêle pas. Je lui fis un petit bisou, puis je le laissa rentrer. Il retrouva tranquillement sa mangeoire qu'il commença à vider.