Panache des Sybelles, trotteur d'Orlov, quinze ans... C'est sur celui ci que mon choix s'est arrêté. Je vous explique, je suis une adolescente de dix-sept ans et après deux ans sans monter, j'ai décidé de reprendre l'équitation. Au lieu de m'inscrire dans un club pour reprendre des cours, j'ai direct préféré prendre une demi-pension, je serais plus autonome et cela me permettrait de progresser plus vite. Après plusieurs annonces postaient sur des sites, des visites rendues à des propriétaires, j'ai enfin trouvé ce que je cherchais. Un hongre gris pommêlé âgé de quinze ans, c'est un trotteur d'Orlov et il se nomme Panache des Sybelles. D'après l'annonce de sa propriétaire, il a un mental d'acier, c'est un petit pépére qui se débrouille dans plusieurs disciplines. Elle cherchait une demi-pension pouvant entretenir le moral, la santé et le travail du trotteur. C'est exactement ce qu'il me fallait. Avant d'accepter, j'ai rendue une petite visite à Panache ainsi qu'à sa propriétaire pour qu'elle m'explique un peu comment fonctionne son écurie et le cheval en question. J'ai eu une petite séance sur son dos en prime pour que je le découvre en présence de sa propriétaire. Maintenant, à moi de voler de mes propres ailes.
J'attrape dans le frigo deux carottes bien fraîches, les fourre dans mon sac à main et sors de chez moi. Je monte à califourchon sur mon scooter et prend la route pour rejoindre le domaine du territoire de la liberté, l'écurie de Panache. Aujourd'hui, c'est mon premier jour en solo avec lui. Je ne compte pas le monter, juste une petite séance de longe afin de le remettre doucement au travail. Le soleil est encore un peu timide et le vent frais chatouille mes yeux. Quelques nuages couvrent le ciel bleu mais je peux quand même dire qu'une belle journée s'annonce. Je quitte la route empreintée par beaucoup de voiture pour retrouver le calme sur un petit chemin en gravier. Une rangée de chênes entoure cette route des deux côtés laissant ainsi pour seul objectif les bâtiments se trouvant au bout. Je gare mon scooter sur le petit parking et enlève mon casque. Lors de ma première visite, je me souviens que j'avais été impresionnée par les installations, enfin surtout le bâtiment principal car tout est concentré à l'intérieur. Dans celui-ci se trouve deux grand couloirs qui ont chacun deux rangées de vingt cinq box, donc en tout cent box. En plus de cela se trouve une douche, une aire de pansage, la sellerie, la graniterie, le bureau etc... Autant vous dire que ce bâtiment est incroyablement grand. À côté du bâtiment se trouve le manège olympique, une carrière en sable, un rond de longe couvert et tout celà est entouré par un grand nombre de prés. Si on empreinte un petit chemin en sable entre eux, on atteind le terrain de cross ainsi qu'une piste en sable. Il y a aussi plusieurs sentiers qui parten du domaine et qui nous emmène à travers la forêt pour de longues balades. Ce domaine est tout simplement immense mais aussi magnifique.
Mon casque sous mon bras, je contemple quelque seconde l'écurie imposante se trouvant face à moi et décide après quelque seconde d'y entrer. Quelques chevaux sont dans les box mais la plus part se trouve dans les prés, y comprit Panache. Je passe dans la sellerie et pose mon sac à main ainsi que mon casque dans les vestiaires qui se trouve à côté. Je prend dans ma poche un bout de carotte et passe prendre le licol rouge du trotteur avant de me dirigier vers les prés. J'empreinte un petit chemin en terre qui m'emmène jusqu'au gris. Il partage son pré avec les deux autres hongres du domaine, Lucky un shire et Joyeux un quater horse. Je me glisse entre les palissades en bois et siffle en direction des trois chevaux. Ils lèvent leur tête en même temps et me regarde, les oreilles en avant. Quelques secondes s'écoulent avant que Lucky soit intrigué et vienne me voir, les deux autres chevaux à sa suite. Arrivé à ma hauteur, je donne des caresses aux trois têtes s'offrant à moi et je leur parle comme à des enfants. Je décide ensuite d'enfiler le licol au trotteur et lui gratouille le chanfrein.
Désolé mes garçons, je vous le ramène dans pas longtemps.
Une dernière caresse aux chevaux et je sors du pré en compagnie de Panache. Je referme bien derrière moi et on part en direction de l'écurie sous les yeux attentifs de Joyeux et Lucky. Une fois rendue à destination, j'attache l'hongre en face de son box et caresse son encolure. Je passe dans la sellerie prendre un seau que je remplie avec plusieurs brosses et j'attrape dans le box de Panache un peu de foin que je pose devant lui afin qu'il s'occupe un peu. Je gratouille son garrot et commence le pansage.
Avec le beau temps, les prés ne sont pas humides les chevaux ne se salissent pas comme ça. Je passe quand même sur les parties non osseuses de Panache l'étrille américaine et enlève le peu de terre collée. J'attrape ensuite la brosse dure que je passe sur tout son corps dans le sens du poils. Je me baisse pour passer un coup sur ses membres, j'en profite pour curer ses quatres pieds et enlever de la terre sur la corne de ses sabots. Je m'approche de sa tête et passe doucement la brosse derrière ses oreilles et ses joues. J'attrape la brosse à crins et démêle sa crinière ainsi que sa queue qui semble un peu poussièreuse. Quand il fera un peu plus chaud, j'en profiterai pour le shampouinner en entier. Je caresse son encolure et pars chercher dans la sellerie un caveçon à la taille du trotteur, un longe de huit mètres, un surfaix, un amortisseur en mouton, une paire de guêtre et de cloche ainsi qu'un gogue. Je retourne au box les bras bien chargés. Je me baisse pour accrocher aux antérieurs de l'hongre les guêtres simple Norton noires un peu délavées et lui glisse sur ses sabots les cloches en plastiques. Je pose en suite l'amortisseur en mouton marron puis le surfaix. Je le sangle juste d'un trou pour le moment. J'enlève son licol actuel pour lui mettre le caveçon auquel je rajoute le gogue. Je dessangle juste pour passer la sangle dans le gogue et rattache à deux trous. Je caresse ses flancs et lui accroche la longe de travail à l'anneau du caveçon qui se trouve un peu plus haut que son museau. Je le détache ensuite et ensemble, on se dirige vers le rond de longe.
J'arrête Panache devant son box et lui enlève le caveçon pour lui mettre son licol. Je dessangle ensuite et lui enlève son surfaix ainsi que l'amortisseur. Je passe un coup de brosse sur la sangle et enlève les poils qui se sont collés au protège dos. Je me baisse pour lui enlever les guêtres ainsi que les cloches. J'enlève le sable qui se trouve dessus et les accroche entre elles. Je prend ensuite le cure-pied et vérifie qu'il n'est rien sous ses sabots. Je prend la brosse dure et passe un coup sur son corps. Panache a un peu transpiré au niveau du passage de sangle, je brosse donc cette partie à rebrousse poils pour que ça sèche correctement. Je lui donne un morceau de carotte et le détache. On sort de l'écurie et je le laisse boire à un seau. Avant de le remettre dans son pré, je le fais un peu marcher puis brouter à un carré d'herbe. Quelques minutes s'écoulent puis je décide de le laisser tranquille pour aujourd'hui. Je le fais entrer dans son pré, je referme bien derrière nous puis lui enlève le licol. Je lui donne le reste de la carotte avant que ses compagnons de prés nous rejoignent. Je passe un peu de temps avec eux puis les laisse tranquille.
À bientôt Panache !
Je referme correctement la porte et retourne à l'écurie. Je commence par ranger correctement tout le matériel que j'ai emprunté dans la sellerie. Je remet les brosses à leur place ainsi que le seau et je pose le licol rouge de Panache devant son box. Pour finir, je passe un coup de balai à l'emplacement où se trouver le gris pour laisser un endroit propre. Je récupère dans les vestiaires mon sac et mon casque puis retourne au parking. Je grimpe à bord de mon scooter, accroche mon casque puis démarre. J'empreinte la grande allée permettant de venir au domaine. Panache est définitivement le plus adorable des pépères que j'ai rencontré jusque là, j'espère qu'on fera un bon bout de chemin ensemble.
Accueil 
Sam 9 Fév - 13:19
