Lucky ♥

• Travail sur le plat.

Je m'avançais tranquillement dans une carrière vide, suivie de près par le pie qui trottinait sur place à mes côtés. Je calmais l'étalon d'une petite caresse sur l'épaule puis je m'arrêtais en plein milieu de la piste. Il faisait froid mais un bon gros pull me prévenait du fameux rhume de début de saison. Tenant mes rênes dans une main et sanglant de l'autre, je fis ainsi en sorte que mon étalon ne puisse pas m'échapper. Je réglais ensuite mes étriers, ma plaçant face au pie pour voir si la longueur était bonne. Lorsque je fus enfin satisfaite, je pris convenablement mes rênes en main, glissait un pied dans l'étrier et tentait de me hisser en selle. Le pie se décalait à ce moment là, manquant de me faire tomber. Je savais qu'il fallait tout reprendre et je notais que le montoir n'était pas acquis. Pour le moment, je plaçais Lucky face à une barrière pour éviter qu'il ne recommence et nous travaillerions ce petit défaut une autre fois car ce n'était pas le programme d'aujourd'hui.

Je fus désormais en selle et laissais marcher le pie tranquillement avant de l'embêter un peu. Lorsque trois bonnes minutes furent écoulées, je pris du contact et mis le cheval sur un grand cercle, renforçant seulement un peu ma jambe intérieure pour le moment. Avec le temps, je me mis à jouer dans mes doigts pour essayer de détendre sa nuque, cadrant ses hanches qui avait tendances à fuir le cercle, avec ma jambe extérieure. Ce n'était pas simple d'obtenir un beau cercle mais lorsque le pie m'en fit un parfait, avec la bonne dose d'engagement, je détendis doucement les rênes et lui flattais l'encolure. Je le laissais marcher quelques minutes sans l'embêter de nouveau, puis je recommençais l'exercice à l'autre main afin d'avoir une idée de sa main la plus faible. Le pie semblait plus à l'aise à main gauche et me donnait un cercle presque parfait au bout de quelques minutes. Je le félicitais de nouveau puis tentait l'expérience au trot. Je mis d'abord quelques temps avant de l'installer dans un trot de travail convenable car il avait tendance à accélérer comme un malade. Je parvins finalement à force de persévérance à obtenir un cercle assez satisfaisant aux deux mains. Je laissais l'étalon sur un exercice bien exécuté et décidait de ne pas en demander plus pour le moment. Je me penchais en avant, m'étalant sur son encolure pour lui tapoter gentiment le poitrail. Puis je le laissais marcher, rênes longues, avant de descendre de selle et de le rentrer au box.

• confiance + 03 %
  
• dressage + 04
  
  + 02 pommes