box de Te Quiero

Il est 14 h 00, je suis dans mon domaine, complètement épuisée. Avant hier il y a eu un grand incendi, tout le haras a été brûlé, et même certains domaines. Par chance, le Territoir n'a pas été très touché. Mais les autres domaines ne pouvaient pas en dire autant... Le domaine de la Pâturette par exemple. Pêche m'avait chargé de m'occuper de quelques uns de ses chevaux car elle partait en week-end, sauf que l'incendit c'était déclenché quelques heures après qu'elle fut partit. J'avais dû lui passer un coup de fil pour la mettre au courant. Elle était donc rentrée en vitesse pour rénover tout ça. C'était seulement aujourd'hui vers 11 heure qu'on avait tout fini de rénover. Résultat: j'étais crevée. Mais bon, on abandonne pas ses amis! Après ça, j'avais bien besoin de me changer les idées. Alors, doucement, je me lève de ma chaise et pars vers les box. Une fois arrivée, je parcourus les box du regard, pour voir qui je vais sortir, qui a besoin d'être travaillé. Mes yeux se posent sur Te Quero, un poney que j'avais acheté à touch' avant l'incendit. Je souris, et le caressais entre les deux yeux. Je pris ensuite son licol, entra dans son box et lui passa délicatement le licol. Le Pie Noir se laissa faire. J'ouvris la porte de son box et le sortis. Puis je l'attachais à l'anneau et commençais à le bouchonner un peu partout. Après l'avoir bouchonné, je sortis mon cure-pied et lui curais les 4 sabots. Puis je partis à la sellerie. Quand je revins de la sellerie je n'avais que son filet: j'allais faire une ballade à cru. Je lui mis son filet, le détachais, pris mon élan pour monter sur son dos. Et c'est partit pour une ballade à cru!

Après cette ballade, je descendis du dos de Te quiero, je le bouchonnais rapidement, lui curais 1 à 1 ses sabots avant de le mettre au box pour la nuit.

→ Cocorico ♥
« samedi 23 mars

«Dit Seychelles, on va faire quoi comme poney ?»

C’était ma petite nièce qui disait cela. La fille de ma grande sœur, Diane, avait quatre ans et avait toujours voulu faire du poney. Aujourd’hui, je l’emmenais réaliser son rêve. La petite blonde n’était jamais venue au domaine, parce que mes anciens poneys n’étaient pas pour débutants, et je la connaissais, elle n’aurait pas réussit à venir sans faire un caprice pour monter les poneys. Mais nous avions passé un accord, je lui avais promis qu’elle aurait un cours d’équitation par semaine si elle était toujours sage.

«On va s’occuper du nouveau poney Dinou»

Dis-je en l’aidant à descendre de la voiture. Je l’emmena jusqu’au domaine en la tenant par la main. Une fois arrivé dans l’écurie, je lui montra les locaux, et je lui ouvris le casier pour lui monter les brosses, en lui expliquant comment se passait le pansage. Diane n’avait jamais fait d’équitation, je devais donc tous lui apprendre, mais cela ne me dérangeais pas, j’aimais beaucoup ma nièce. Mais j’étais assez stricte avec elle, je ne voulais pas qu’il lui arrive malheur, j’imposa donc un règlement. Nous l’avions mis au point toutes les deux: on n’entre pas dans un box seule, on fait attention à ses doigts quand on donne une friandise, on ne se promène pas dans le haras sans l’autorisation même sans poney, on nettoie les saletés que l’on fait, et on ne donne uniquement fruit, légume et pain sec au poney. La petite fille apprenait très vite, c’était agréable de passer du temps avec elle. Mais elle commençait à s’impatienter, et ne voulait qu’une chose, voir les poneys. J’ouvris les portes des boxs, chacun après l’autre pour lui montré les poneys. Sa préférence était pour Qualitas, elle adorait ses petites tâches et n’arrêtait pas de lui faire des câlins. Elle me demanda lequel de cela elle allait monter. Le petit Te Quiero n’était pas encore arrivé au domaine, et je l’emmena pour aller chercher le petit pie. Il était encore dans le domaine D’Ecaussines qui était vide à notre arrivé. Je savais déjà dans quel box il était. Je l’avais déjà essayé, et le shetland m’avait tout de suite plus. Il n’était pas gras et ses tâches couleurs charbons se détachaient à merveilles sur son fond blanc flash. C’était sa robe qui m’avait attiré vers lui, et j’espèrais qu’il plairait à Diane. J’ouvris la porte de son box, et il sortit la tête par la petite ouverture.

«Je te présente Te Quiero, un shetland de trois ans, il est mignon hein ?»

«Il est magnifique Cocorico…»

Elle avait la bouche grande ouverte, les yeux brillants de bonheur. Et je trouvais que le petit surnom qu’elle lui avait donné lui allait à merveille: Cocorico, c’était adorable. Je demanda à Diane de me donner le licol que nous avions emmené, et je lui montra comme cela ce m’était sur la tête. Je l’enleva, puis je lui demanda de le refaire. Elle avait un peu de mal à trouver le bon trou dans lequel mettre le nez, mais je l’aida. Une fois qu’il avait son licol, je le sortis du box. La blondinette faisait des petits câlins au poney et n’arrêtait pas de parler, en proposant des projets qu’elle pourrait faire avec lui. Elle avait l’air si heureuse. Je lui tendis la longe et je lui montra comment guider le poney. Le pie étant très sage, il se laissa faire sans problème, mais je tenais quand même le montant du licol par précaution. Le chemin jusqu’à mon domaine ce fut sans problème. J’attachais le poney, toujours en expliquant à la ponette comment faire. Je lui montra la forge. C’était un endroit au fond de l’écurie où l’on pouvait attaché deux chevaux et il y avait même un tuyau de douche. Il y avait une deuxième forge de pansage à extérieur, mais la pluie nous empêchez d’y aller. Je demanda à Diane de chercher les brosses essentiels pour le pansage: étrille, bouchon, cure pied et brosse douce. Dans mon seau, il y avait aux moins quatre exemplaires de chaque, et elle avait un peu de mal à distinguer les brosses douces des brosse dures. Pour l’aider, je fis un point de marqueur rouge sur le côté de chaque brosse douce. Puis, nous commencions le pansage. Nous étions chacune d’un côté et nous étrillons le poney. Elle était toujours un peu surprise quand le poney tournait la tête vers elle, mais elle s'habituerait avec le temps. Nous passions ensuite au bouchon, puis à la brosse douce. Je lui montra comment curer les pieds, mais je ne la laissais pas faire toute seule, puis, je lui appris à seller et mettre le filet, et enfin, nous partions vers le manège pour notre première séance.




Je rentrais avec Te Quiero et Diane de notre première séance. Elle avait été simple mais efficace, et Diane avait retenu les bases même si elle n’arrivait pas tout. J’attachais le poney avec le licol après lui avoir enlever le licol, puis je la laissa le brosser toute seule, en lui donnant des conseils et des indications. Je l’aida à enlever la selle et je lui montra à quoi servait la graisse à pied, puis je rentra Te Quiero dans son nouveau box. C’était l’heure de rentrer, et je n’étais pas déçus de cette journée.

→ Grandir ensemble.
« mardi 26 mars



Aujourd'hui, mardi 26 mars, je n'avais pas cours. Ma nièce, Diane, finissait à trois heure l'école, vu qu'elle était toujours en maternelle. Je l'emmenais pour aller dire bonjour à Te Quiero, ou Cocorico comme elle l'appelait. J'entrais dans l'écurie avec elle, et je me dirigea vers la sellerie. Pendant que je prenais la selle, le filet et le seau de brosses, elle allait voir Quiero et lui disait bonjour par l'ouverture du box. Je la rejoins et je lui demanda de mettre le licol. J'essayais de la faire se débrouiller le plus seule, mais toujours en l'encadrant pour qu'elle ne se blesse pas. Elle lui mit le licol et je l'aida à l'attacher, elle n'arrivait pas à faire les nœuds. Puis, elle brossa le petit shetland. Elle avait retenu l'ordre des brosses et comment les passer. Je mis la selle et le filet au poney, puis je l'emmena au terrain de jeu.


Nous revenions du terrain d'entrainement après une courte séance. Maintenant, nous allions faire un bon pansage au poney. Je l'attachais, enleva son filet et sa selle, puis je passa un coup de chiffon sur les cuirs avant de les mettre au casier. Pendant ce temps, la petite fille passait l'étrille sur le côté gauche de Te Quiero. Le grand shetland était chouchouté en ce moment, mais c'était bien pour son moral, le pie avait souvent changer de proprio mais je voulais lui offrir un vrai foyer. Mon domaine était basé sur l'élevage et la vente, mais lui, il faisait partit de ceux qui resteraient jusqu'à la fin. Je ne savais pas encore comment allait se passer sa retraite, mais j'avais le temps d'y penser. J'appris à Diane comment graisser les pieds puis je rentra le poney, et nous partions.

• confiance + 08
  moral & soins + 10
  
  + 05 pommes

• j'attends donc la fin (: