box de Ali Baba

Fou.
narrateur externe.



C'est fou. La vie est folle. Le monde est fou. Les gens sont fous. Le temps est fou. Les saisons sont folles. L'amour est fou. La folie est Floue. Pourquoi dire ça ? Je ne sais pas, cela sonne bien, cela sonne bien. Cela va bien avec l'histoire que je voulais vous raconter. De plus, pour attirer l'attention d'un lecteur, il ne faut pas hésiter à dire des choses bizarres pour qu'il veuille comprendre votre logique. Mais vous ne trouverez pas de logique dans cette histoire autre que celle du monde équestre. Qu'es la logique, ou la folie, du monde équestre ? C'est un monde bien étrange et les gens qui y entrent ont du mal à en sortir, ce sport est tellement beau. Ne dit-on pas un sport de roi d'ailleurs ? Si, nous, cavalier, nous sommes les rois, les rois de ce monde. Nous faisons partit du peu de gens qui sont encore capable de comprendre les animaux, bien qu'il y ait des cavaliers complétement incapables de cela. Mais parfois, les cavaliers ne se comprennent pas entre eux, il y a comme des barrières invisibles, parfois les barrières de la culture, parfois les barrières des esprits. Le monde équestre est si diversifié… Le monde équestre est fou. Les chevaux sont le remèdes de notre folie, même s'ils sont parfois aussi fous que nous.

La petite Seychelles marchait en direction du domaine de son amie Rhéa qui l'y attendait. Elles commencèrent à parler des futilités de la vie, de la pluie, du beau temps. Mais la blonde n'était pas venu pour faire la causette, mais pour venir acheter Ali Baba, ce magnifique petit arabe sur qui elle avait craquait. Je me rappelle de la première fois qu'elle l'avait vu, c'était il y a très longtemps, je dirais 6 ans. A l'époque, elle était âgé de 12 ans et elle avait un petit welsh en demi-pension, elle cherchait un cheval à acheter, et elle allait souvent voir l'écurie des ventes, et quand elle y avait vu le magnifique petit gris, elle avait eu un coup de foudre pour lui, mais elle n'avait pas encore le niveau pour le prendre, elle du renoncer au petit cheval. Mais, par coïncidence, à 18 ans, elle avait enfin l'occasion de l'acheter et elle le prit sans hésiter. L'amour est un sentiment fou, on dirait qu'il peut durer une éternité. Elle avançait, d'un pas léger et rassuré, vers le box de son nouveau cheval. Elle posa ses deux mains sur le rebord en bois de la porte pour regarder à l'intérieur du box, le petit étalon était couché, et à la vue d'un nouveau cavalier, il se leva tout de suite. Seychelles ouvrit la porte et entra, elle s'avança jusqu'à lui et elle lui tendit une pomme. L'étalon n'était pas très content d'être réveillé de si bon matin, mais à la vue du fruit, il fut tous de suite plus gentil. Il la prit entre ses dents et pendant ce temps, Seychelles lui glissa un caveçon sur le nez, elle était parfaitement au courant de son caractère et ne voulait pas se faire avoir. Elle le conduisait jusqu'à l'écurie bien que le voyage était un peu compliqué, l'étalon voulait mener la danse, mais elle ne se laissait pas faire. Elle entrais dans l'écurie, accompagné de l'étalon qui marché la tête haute, en sentant toute les odeurs qui pourraient l’intéresser. Elle l'attacha à la forge pour un rapide pansage, puis elle le détacha pour l'emmener au rond de longe.




Une fois la séance finit, elle rentra directement le cheval qui avait très envie de découvrir son nouveau box et de manger. Elle passa juste un coup de bouchon rapide sur son corps et sous ses sabots puis elle lui donna une friandise avant de le laisser seul dans son nouvel empire.

Heaven



Grand soleil aujourd'hui, grand soleil. Il faisait beau, même trop pour qu'Ali Baba reste enfermer dans son box. Je ne voulais pas le monter aujourd'hui, c'était son jour de repos. Je m'avançais vers le box d'Ali Baba, et j'ouvris la porte. Il était couché dans la paille, et en le voyant, il se releva et avança vers moi en sortant un peu les dents. Je lui mis une petite baffe sur le bout du nez pour l'empêcher de me croquer un bras, puis je lui mis un licol sur la tête. Je vérifia l'état de ses sabots puis je lui mis un bonnet anti-mouche avant de l'emmener au pré.



Ali Baba avait passé la journée au pré, il était donc parfaitement détendu, calme, et reposé. Le grand air lui faisait un bien fou. Il était couvert de terre, et il marchait lentement, comme fatigué par cette journée. Je l'attachais dans la forge le temps de lui faire un petit pansage. Pour commencer, je lui passa l'étrille sur les espèces de croutes de terres qui couvraient sa robe d'habitude grise brillante. Après un long moment d'étrille, je pris le bouchon, l'étalon avait maintenant une couleur gris sable, ce qui lui donnait un petit côté cheval de pré, ou cheval de randonné, avec sa crinière emmêlé qui collait bien avec son look. Par contre, niveau caractère, j'étais bien loin de vouloir l'emmener en randonné. Je lui passa ensuite la brosse douce partout. Il se laissa même brosser la tête, qui avant restait toujours en l'air pour éviter qu'on lui touche. Je lui nettoya aussi le nez, les yeux et les coins de sa bouche jusqu'à ce qu'il soit propre comme un sou neuf. Il ne restait que les crins à nettoyer. Munit de mon bouchon, je commença par les brosser pour enlever toute la terre qui y était collé. Puis, je les démêla avec du produit et mon petit peigne, ensuite je les tressa. Je le regarda, contente qu'il soit propre, avant de m’apercevoir que je n'avais pas fait les pieds. Pendant que je les curais, il essayait de me mordre les fesses, il était très embêtant pendant ce moment du pansage, et j'eus beaucoup de mal à les lui graisser correctement. Ensuite, je lui tapota l'encolure avant de lui donné un morceau de pain sec et de le remettre au box.