box de Fleurette

Ma mère me déposait devant mon domaine. Je lui donnais rendez-vous ce soir vers 20h avant de descendre de voiture et de claquer ma porte. Elle faisait demi-tour puis me faisait signe. Je rentrais dans les écuries, tout était calme. Ce matin, le réveil avait été difficle mais en pensant à la journée qui m'attendait, une journée entourée de chevaux et non pas de livres, j'avais sauté de mon lit et je m'étais dépêché d'enfiler ma tenue d'équitation. J'avais couru en trombe jusqu'à la voiture où m'attendait ma mère qui avait déjà allumé le moteur. Une cinquantaine de minutes plus tard, j'étais arrivée au Haras de Pado et là je marchais dans l'allée des boxes, l'air rêveur. J'arrivais devant le box de Fleurette. Cela faisait un moment que je ne l'avais vu ni travaillé et aujourd'hui mon but était de la longer puis de la monter aux trois allures pour terminer son débourrage. Je prononçais doucement son nom, la ponette se retournait et en me voyant s'empressa de venir m'accueillir à la porte de son box. Je tapotais chaleureusement l'encolure de ma petite Fleurette puis j'ouvrais la porte de son box pour y rentrer. Je sortais une étrille et un bouchon puis astiquais la robe sale de Fleurette. Julien avait dû la sortir au paddock sans la brosser après qu'elle se soit roulée. Une fois sa robe grise luisante, je démêlais ses crins et enlevais quelques brins de paille. Pour finir, je curais ses sabots où je grattais de la terre et deux ou trois cailloux. Je rangeais mes brosses puis sortais du box pour me rendre dans la sellerie où je prenais les affaires de Fleurette puis je retournais dans le box de la petite ponette grise. Je posais la selle et le filet sur le mur du box pour lui faire sentir le tapis que je posais sur son dos. Ensuite, je prenais la selle, Fleurette la reniflait aussi puis je la lui mettais sur le dos. Je serrais doucement la sangle et ajustais la croupière. Fleurette n'avait rien oublié de notre dernière séance. Je saisissais le filet puis lui présentais le mors. Elle n'ouvrait pas la bouche alors j'y glissais mon doigt pour chatouiller sa langue. Fleurette entrouvait la bouche, je lui mettais le mors, passais ses oreilles et bouclais la sous-gorge. Je sortais Fleurette de son box, prenais une chambrière et ma bombe. Je partais à pied en direction du rond de longe où j'avais rendez-vous avec une amie.

J'arrivais aux écuries de mon domaine quelques minutes après être partie du rond de longe. Je rentrais Fleurette dans son box. Je la désharnachais et allais ranger ses affaires dans la sellerie. Je revenais dans le box, avec dans les mains un couteau de chaleur, une couverture et des friandises. Je passais le couteau de chaleur sur le robe grise de Fleurette afin d'enlever la sueur puis je lui installais la couverture sur le dos afin qu'elle ne prenne pas froid car le vent soufflait fort dehors et la température des écuries devait être assez basse. Avant de partir, je lui donnais les friandises que j'avais prise, je la caressais chaleureusement puis je sortais des écuries pour aller au Domaine d'Ecaussines où je devais m'occuper de deux chevaux appartenant à Axelle.