Box de Scooby

→ Notre passé nous rattrape toujours
«samedi 2 mars


C’était un jour particulier, mon oncle, un gérant d’une écurie de compétition, et mon cousin arrivaient de Londres pour aller à une vente du haras de pado dont je parlais depuis des jours. Bien sûr ils m'emmenaient et j’avais pris toutes mes économies que j’avais gagné depuis que j’avais mon nouveau boulot. Ce n’était pas une très grosse somme, mais cela suffirait peut être pour un équidé… C’était une vente aux enchères, et nous étions tous dans une grande salle, assis, à attendre que les chevaux défilent. Ce n’est pas comme ça que j’aimais acheter les poneys, je préférais passer du temps avec eux, mais c’était plus une vente pour les professionnelles que les petits particuliers comme moi. Deux chevaux passaient, mon oncle et mon cousin discutaient de s’ils devaient les prendre ou non. C’était au tour du petit shetland appaloosa. Il avait une crinière hirsute, des jambes fines, et des tâches noires qui se détachaient sur le fond blanc de sa robe. J’eus le souffle coupé. C’était Scooby ! Mon ancien Scooby ! Mon poney adoré ! Comment c’était il retrouvait la ? Je ne sais pas, la dernière fois que je l’ai vu, mes parents avaient décidé de le vendre, et je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis. Je me leva d’un bond et dis «Je le prend !» Mon oncle et mon cousin parurent très étonnés, surtout que la dame qui présidait les enchères n’avait pas encore dit le nom, ni les qualités du shetland. «Euh, oui, adjugé vendu» Je n’y croyais pas, le petit tâchu était à moi… Encore une fois… « Mais Seychelles, ta déjà un shetland à tâche chiant, pourquoi t’en prend un deuxième ?» Dis mon cousin pendant que d'autres chevaux passés «Laisse Eliott, tu peux pas comprendre» Dis je en souriant.

Après la vente, je fonçais aux domaines d’Ecaussines pour prendre mon poney. Je signa d’abord les papiers, fis un chèque, puis je trouvais son box,n le dernier au fond à droite. Je posa ma main sur la portière, et le poney me fixa. Je ne savais pas s’il me reconnaissait ou pas. Il étendit l’encolure, pointa les oreilles en avant, et posa le bout de son nez sur ma main. Il sentit mes doigts et donna un petit coup de langue dessus. Je souriais de toutes mes dents, sans pouvoir m’empêcher d’afficher se sourire béa. J’ouvris la porte, et resta dans l’encadrement de la porte, et le petit shetland s’approcha de moi, grattant sa grosse tête velu à ma polaire. Il avait l’air heureux de me revoir, mais je l’étais mille fois plus. Je m’accroupis pour être à sa hauteur et je lui fis un immense câlin. Avec le bout de ses dents, il grattouillait mon épaule et mordait le bout de mes cheveux. Tous m’avait manqué chez lui, que se soit son poil de nounours en hiver, son petit côté chieur, et ses petites bêtises qui lui donnait un air inimitable. J’avais rarement adoré un cheval comme celui la, à part Qualis, Quera, et Macaron, peut d’équidé faisaient autant battre mon cœur. J’aimerais qu’ils soient tous les quatre à moi, mais les deux derniers n’étaient pas à vendre. Je me contentais de mes deux tachetés qui emplissait mon cœur de joie. Après avoir gardé scooby dans mes bras un long moment, je lui mis un licol, et je sortis. Il était temps qu’il découvre sa nouvelle maison.

J’avais marché un petit moment, le domaine et l’écurie de proprio étant à l’opposé, et je m’aperçus que mon poney était toujours aussi sage en longe. Il ne bougeait pas d’une oreille et me suivait docilement. J’ouvris la porte de l’écurie couverte, et j’y entrais. Je referma derrière moi pour que le froid n’y entre pas. Je passa devant le box de Qualitas, et je laissa les deux chevaux se dirent bonjour, puis je montra son nouveau box à Scooby, qui était juste à côté de Qualis, et les deux poneys pouvaient communiquer par les barreaux qui les séparaient. C’était la première fois que le poney était dans l’écurie de propriétaire, mais il semblait déjà si plaire. Je le laissa découvrir son nouvel environnement, pendant que j’allais chercher les affaires nécessaires à notre séance d’aujourd’hui. Je posa tout mon petit bazar sur le porte selle et j’entrais dans le box de Scooby. Je lui mis un licol et je l’attachais hors de son box, et je commençais son pansage. Pendant se temps, Scooby jouait avec un balais qui était posé contre le mur. Je le brossa rapidement, trop impatiente de le travailler, et je mis un filet qui était reliait un surfaix par un gogue encore ouvert. Je détachais le licol et je pris la direction du manège.





Je revenais de notre séance, très contente. J'avais l'impression d'avoir retrouvé mon âme-sœur, quelqu'un qui serrait toujours la pour moi, mais avec tous le temps qui c'était écoulé depuis notre séparation, nous n'avions presque pas perdu une miette de notre complicité. Je me rappelais de chaque instants du temps passé. Les séances de cross en longe, les caprices de l'étalon, le grand pré où était tous mes chevaux… Tant de petites choses que je voulais tellement retrouver. Mais une journée avait tout gâché… Je m'en rappelais également, comme si c'était hier.
- C'est inamissible ! Depuis quelques temps, tu fais n'importe quoi ! Un accident de voiture ! Un bac raté ! Des nuits passés en cellules de dégrisement ! Seychelles ce n'est plus possible, ton père et moi, nous avons décidé de vendre tes chevaux
C'était ce qui c'était passé il y a un an, puis ma mère et mon père avaient mis leur menace à exécution et j'avais perdu tous mes chevaux. Je ne parlais plus à mes parents depuis ce jour la.

J'ouvris la porte du box, et le poney y entra tout seul. Je lui passa un coup de brosse, et nettoya ses sabots. Je mis aussi une couche de graisse, et je lui donna une friandise et je lui grattais le derrière de l'oreille. Il était tout mignon et essayait de me piquer le reste de mes friandises. Je le repoussa gentiment et je lui fis un petit bisou sur le chanfrein, puis je le quitta.

Scooby vit au pré, les résumés d’entretien sont donc la bas ♥