box de Quera

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« dimanche 31 mars


Je me levais ce matin, il était encore tôt. Le ciel était gris. Je mis mon jogging, bu une tasse de café, et je partis avec mon vélo, ma voiture étant en panne. J'arrivais au haras, je n'avais envie de rien. Enfin si, peut être de me recoucher, mais j'avais du boulot. Je n'étais pas en forme en ce moment. Je sais que beaucoup de gens reverrais d'être à ma place, j'avais quand même un domaine remplis d'équidés géniaux, mais toute la force qui me permettait d'habitude d'avancer joyeusement vers l'avant était aujourd'hui lointaine, bien lointaine. C'était sûrement en rapport avec mon frère qui me manquait trop. IL fallait continuer de vivre, avec ou sans lui. La pluie commença à tomber, ma journée commençait mal. A ce moment, je reçu un sms, de touch'. Je me frotta les yeux plusieurs fois pour vérifier que j'étais bien réveillé, elle me proposait d'acheter Quera. Quera… Quera ! Le sourire revenait immédiatement, bien sûr que je voulais Quera, c'était évident. Je me dépêcha de rejoindre le domaine d'Ecaussines et je croisa Touch'. "A salut Sey' je t'attendais ! Tu es d'accord pour prendre Quera ?" "Absolument…" "Bon, voila les papiers à signé, je te laisse l'emmener, on fait la transaction dès que possible" Je n'entendais même pas ce qu'elle disait, ses paroles me paraissaient dénué de sens comparé à l'histoire qui recommençait. Quera et moi, c'était repartit. Je me dirigea vers le box de Quera, le dernier au gauche, et je posa ma main sur le battant de la porte en bois. La petite jument baie releva la tête et me fixa un moment. Elle me reconnu et fit quelques pas vers la porte. Elle était encore trop timide et je savais qu'elle ne se jetterait pas dans mes bras. J'ouvris la porte et je tendis ma main vers elle. Elle posa son nez au milieu de ma paume et je lui grattouillais le derrière de son oreille. Elle releva sa tête, surprise, mais ce laissa faire. C’était une sensation bizarre d’avoir de nouveaux la possibilité de sentir sa peau sous mes doigts. Je sortis une friandise de ma poche et je la lui tendis. Elle s’en approcha et la mangea du bout des dents avant de la mâcher délicatement. Je me rapprocha encore un peu d’elle, en douceur. Je connaissais par cœur cette jument. Calme, elle panique vite quand on s’approche trop rapidement d’elle. Je posa ma main gauche sur son encolure et je la fis glisser jusqu’à son épaule. Elle avait beaucoup de poils d’hiver. Quera avait reprit du poids et avait maintenant la corpulence d’un cheval normal. Elle avait encore sa cicatrice sur la croupe, mais elle ne se voyait presque plus. Ses crins étaient longs et propres, ses sabots entretenus correctement. C’est sûr, on avait bien prit soin d’elle. Je sortis du box, pour prendre mon licol, celui en cuir avec une plaque argenté où il y avait écrit «Quera». Mon vieux licol était encore en bon état, et la petite baie recula un peu quand j’essayais de lui mettre, mais elle se laissa finalement faire. Je lui donna une friandise une fois les boucles fermés. J’ouvris la porte un peu plus pour qu’elle puisse passer sans se taper les hanches contre la paroi du box. Je la tenais longue, elle n’aimait pas se sentir trop oppressé. Elle marchait rapidement, un peu nerveuse comme étonné de me revoir.

Le chemin entre nos deux domaines duraient quelques minutes, mais le temps semblait s’arrêter. La jument avait perdu les bonnes habitudes en longe et se stoppait, avançait trop vite, et avait peur de tout. C’était clair, je devais tout recommencer du début, mais cela ne m’importait peu, tant que j’étais avec elle, la vie me semblait belle. Elle avait sut rendre ma journée qui commençait pathétiquement, par une mâtiné mémorable. Une fois arrivé au domaine, j’ouvris la porte de l’écurie couverte où mes chevaux vivaient en hiver. Mais certain, comme Scooby, Rêve, et les poulains shetlands, étaient déjà au paddock, mais pour l’occasion, j’avais rentré Scooby, comme ça, Quera verrait des têtes familières ne restait que Qualitas, Te Quiero et B Please. Je ferma la porte de l’écurie et je lâcha la jument dans l’allée centrale, la laissant découvrir son nouveau lieux. Mon écurie ne présentait aucun danger, elle avait été remis à neuf sous de certaines normes et j’y lâchais sans problèmes mes chevaux qui pouvaient ainsi passer la tête dans le box d’un autre cheval pour lui dire bonjour. Je n’avais d’ailleurs que des chevaux sociales, de plus Quera n’était pas le genre de jument à chercher la bagarre et elle marchait tranquillement, inspectant chaque recoin de son nouvel environnement. Elle regarda aussi dans chaque box, pour voir les différents chevaux. Elle croisa d’abord Qualitas qui ne lui inspirait ni chaud ni froid, puis elle vu Scooby avec qui elle échangea de longs câlins. Ces deux la s’entendait à merveille avant et j’étais contente de voir que cela n’avait pas changé. Ensuite, elle s’approcha du poulain, Quera avait toujours était très maternelle, et d’ailleurs je pensais à la faire pouliner. Elle allait aussi m’aider au débourrage de B. Please, je la connaissais bien, et elle allait se conduire comme une maman adoptive. Quera continuait la visite. Elle avait l'air très intéressé par la sellerie, et elle s'amusa à mordiller les cuirs qui sentaient bons l'odeur des chevaux. Je la repoussa un petit peu, pour qu'elle n'abime pas mon matériel, puis je m'approcha d'elle avec un licol. Je voulais lui faire un pansage, puis l'emmener faire une balade en longe. Je lui tendis une friandise et elle venait vers moi. Pendant qu'elle la mangeait, je lui fixa le licol sur la tête puis je l'attachais assez long dans la forge intérieur. Je pris mon étrille et je lui montra, avant de commencer à la brosser. Elle frémissait au contact du pansage, mais elle se laissa faire. Très sage pendant les minutes qui s'écoulèrent, je passa du temps à la brosser. C'était un moment qui me passait tellement irréelle… Hier, je n'avais pas vu Quera depuis des mois, aujourd'hui elle était à moi, c'était absurde, mais génial ! Je continua le pansage avec une brosse dur, mais elle avait l'air d'apprécier ce moment agréable. Les yeux mis clos, la lèvre inférieur pendante, elle soupirait de bonheur. La jument était très timide et n'aimait pas les rapprochement brutale, par contre, elle adorait que l'on prenne soin d'elle, c'était une monture complexe, mais j'étais habitué a ses petites manies. Je pris ma brosse douce et je finis le pansage du corps, puis j'approchais le brosse de sa tête en douceur, et je lui brossa le chanfrein. Elle releva brutalement la tête, puis je sortis une friandise de ma poche. Elle la prit entre ses dents et se laissa faire pendant que je lui nettoyais la tête. Je ne passais pas de linguette aux coins de ses yeux et de son nez, parce qu'elle n'aimait pas beaucoup qu'on s'occupe de sa caboche. Puis, je m'approcha de ses jambes, et je mis mon poids du corps contre l'épaule de Quera. Après un petit temps et quelques décalages vers la droite, elle finit par donner son pied. Je le cura rapidement, puis je fis les autres. Une fois les quatre pieds propres, je lui mis une petite couverture pour qu'elle ne prenne pas froid pendant sa balade. Je la laissa attacher puis je partis chercher son compagnon de balade.

Une fois que je tenais les deux en longe, un dans chaque main, j'ouvris la porte de l'écurie et je sortis avec B. Please et Quera. Les deux boules de poils avaient l'air de bien s'entendre.



Je revenais, en fin de mâtiné avec les deux amies. Elles avaient passés un bon moment. Je rentra d'abord B. Please, parce qu'elle n'était pas encore habitué aux brosses, et elle était fatigué. Quand à Quera, je lui cura les pieds, et je les lui graissa. Je ne lui pansa pas le corps, la petite jument avait elle aussi besoin de sommeil, tous les changements de la journée lui avait creusé l’appétit et elle s'endormait debout. J'ouvris la porte de son box et j'y entrais avec elle. Je la lâcha et je lui donna une petite tape amical sur l'encolure en lui faisant un petit bisou, puis je partis.