box de Brisant

J'avais quittée mon ancien club il y avait quelques mois à peine. Pour être honnête, je détestait pas ce club, du nom de Liberty Horses. Le nom du centre équestre étant plutôt attirant, j'avais décidé de m'y inscrire, imaginant un club où l'on pratiquait l'éthologie, et où on s'occupait des chevaux avec respect et amour. Sans oublier que j’imaginai des terrains de promenade magnifique, ainsi que des randonnées à cheval et autres activités divertissantes, amusante, génial... tout en respectant le cheval.
On dit parfois que l'imagination nous joue des tours... Pour ma part, ça ne m'était jamais arrivée. Jusqu'à maintenant. Ma mère venait de m'emmener en voiture à mon nouveau club. J'avais insisté à ce qu'elle me laisse seule, pour que je puisse profiter de ma leçon, rencontrer les chevaux, visiter le club...
J'arrivai donc dans ce club qu'est Liberty Horses. C'était une grande écurie, une grande bâtisse, luxueuse, magnifique. Autour de moi, tout était désert. Je haussa les épaules, qui sais, peut-être que quelqu'un arriverai dans quelques minutes...
J'attendis. Cinq minutes, puis dix. Au bout d'un certain temps, ne voyant toujours personnes, je décida d’aller visiter les écuries. L’intérieur était aussi luxueux que l’extérieur. Les boxs étaient propre, les plaques où était gravé le nom du cheval brillait, l'éclairage était parfait. Je m'approcha du premier cheval que je voyait, un bel arabe gris clair, du nom de Mozart. Je commença à le caresser, en lui parlant doucement, quand, soudain, quelqu'un arriva et me cria :
-"Ne le touche pas !"
Je me retourna, apercevant une fille blonde, aux cheveux longs détachées. Elle portait un pantalon d'équitation luxueux, ainsi qu'un veste en cuir qui avait dût couter le prix d'un van neuf. Elle me bouscula, et caressa son cheval, posant sa selle sur un porte-selle. Elle pris son filet en main, ouvris la porte du box de Mozart, et sans même prendre le temps de le brosser, elle lui mis le filet, faisant cogner le mors contre les dent du pur-sang, et pliant ses oreilles en lui mettant la têtière. Elle serra la muserolle très fort, empêchant l'étalon d'ouvrir la bouche. Le pauvre ! J'en avais trop vu. Je m'éloigna dans l'écurie, loin d'elle. Peut-être que personne n'était comme elle... Mais au fur et à mesure que j'avançais, je vis que les chevaux avait un regard... éteint, et que la plupart était brossé à la va-vite, ou pas brossé du tout. Ils était presque tous sellé. C'était quoi, cette écurie ? Je couru jusqu'à la sortis, en ayant beaucoup trop vu. Il fallait faire quelques choses... J'avisai la carrière, et je me dirigea vers la monitrice, lui posant cette simple question :
-"Ça fait combien de temps qu'ils sont en piste, les chevaux, là ?"
Elle ne me répondit pas, mais je savait déjà la réponse. Les chevaux était là depuis bien trop longtemps ! Je connaissait une seul et unique solutions, que je ne pensait pas devoir utiliser un jour... J'allais appeler une société protectrice des animaux, plus précisément des chevaux, et la faire venir ici ! Les mains moites, je composa le numéro, puis j'attendis... Quand j'entendis le "Allo ?" je commença à parler. D'abord d'une voix hésitante, puis je me lança, oubliant tout, sauf ce que je disait...
Quelques heures plus tard, le club avait été fermé, et les poneys mis dans un centre équestre bien. Je le connaissait car ma petite sœur y montait. Moi, je n'y montait pas, car c'était un club où l'on montait des poneys (shetlands, welshs, et autres petits poneys...) et qu'il était réservé aux cavaliers qui avait maximum le galop 3. Quand aux chevaux, il avait été placé dans un pré avec d'autres semblable, trouvant des propriétaires gentils, qui les changerai de leurs ancienne vie...

J'étais donc dans la voitures avec ma mère, quelques mois après cet "incident". Nous cherchions un nouveau club, et cette fois, nous les visitions avant ! Mais aucun ne me plaisait... Certains était bien, mais on ne pratiquait qu'une seule et unique discipline, d'autres proposait diverses discipline, mais était beaucoup trop grand à mon goût, d'autres encore était vraiment nul... Bref, cela faisait des heures que moi et ma mère visitions des clubs, sans résultat. Nous rentrions, décourageait, et je ne pensait jamais trouvé un club pour moi, qui possédait mon galop 4... Jusqu'à que je remarque un écriteau avec écris "Haras de Pado, club équestre.". Un centre équestre ? En plus, il était tout près de chez moi, je pourrais y allez à pieds quand je voudrait, après le collège ! J'interpellai donc ma mère, concentré sur la route :
-"Maman ! Il y à un centre équestre, là-bas ! Regarde, c'est "Le Haras de Pado" et je pourrais même y aller après le collège !"
Ma mère accepta, contente de mon enthousiasme soudain. Nous nous garons donc dans un parking, tout près de haras. Je suis la première à descendre de la voiture et à m'élancer vers, peut-être, mon futur nouveau club ! Ah, voilà, j'y suis presque...
Le centre équestre est de taille moyenne, et il à l'air très familial, accueillant. Dès que j'arrive dans la cour, je vois la directrice du club -du moins, je crois que c'est elle- s’approcher de moi.
-"Bonjour, je suis la directrice du Haras de Pado, bienvenue. Tu viens visiter le club ? Viens, je vais te faire visiter." ajoute-elle, quand j’eus approuver sa question d'un mouvement de tête.
Je la suivis. Elle me présenta les chevaux, ceux du club, ceux de propriétaires, et même ceux pris en demi-pension. Puis, elle me fît visiter la sellerie, où les selles et les filets était bien rangé et entretenus. Les chevaux était magnifique, l’œil brillant, le poil soyeux et doux. J'adorais déjà se club ! Puis, elle me montra le manège, la carrière, la piscine, le marcheur, le rond de longe... Les chevaux qui étaient montés ne travaillait pas abusivement, et ils passait presque tous au marcheurs après le travail. Super ! Une fois la visite terminé, la directrice me demanda si je voulais revenir le lendemain pour faire un essai. Je lui répondis que oui, et je partis rejoindre ma mère dans la voiture, lui disant que, demain, j'irai au Haras de Pado... Pour toujours ?

Aujourd'hui, le temps était médiocre. Des giboulées de mars, si vous voulez tout savoir. Ce matin, je m'étais réveillée à 6H3O, et heureusement ! Voyant que le ciel était bleu azur, et qu'il faisait chaud, j'avais enfilé un t-shirt et un pantalon d'équitation neuf, ainsi que des bottes d'équitation en cuir. Une fois mon petit déj' avalée, j'étais sortis, sentant déjà les rayons du soleil matinal me réchauffé et... Je me suis rendu compte, une fois dehors, qu'il pleuvait des cordes ! Brrr. J’était gelé. J'avais dû rentrer en vitesse pour me changer. J'avais vite enfilé un pull super chaud et un imperméable à capuche, quand je me suis rendu compte que maintenant, il y avait du soleil ! Nan... Pas possible. Mon cerveau fit aussitôt "Tilt !". Il y avait des giboulées. Et il était déjà 7HOO. Heureusement que je m'étais levé tôt. J'enlevais mon pull et mon imperméable, dévoilant le t-shirt que j'avais toujours depuis 6H3O, puis je mis un pull (moins chaud que le précèdent) à capuche. Voilà. Maintenant, je fonce au Haras de Pado ! Heureusement, je peux y aller à pieds, et je ne suis pas obliger d'y aller en bus ou en voiture. Je fonce à travers la pluie, qui ne tarda pas à s’éteindre. Quand j’aperçus les écurie, je ralentis ma course, passant du "sprint" à la marche. Je connaissais déjà presque parfaitement les écuries, mais je fût heureuse de constater qu'on m'y attendait. La directrice, comme hier. Je la salua, et elle me demanda si j'étais prête pour un première essai. Bine sûr que j'étais prête ! Quelle question ! Elle me proposa de monter trois chevaux, Quawali, un hongre Konik de 7 ans, Olga, une jument Apaloosa de 14 ans et Brisant, un étalon Pur-sang arabe de 8 ans. On commença par Quawali. Le hongre était gentil au box, mais sans plus. A la monte, Quawa' c'était montré beaucoup trop mou à mon goût, et quand il avait vu la bouteille de Spa posé dans les gradins... Il m'avait embarqué ! Autant dire que Quawali, pour moi, c'était pas le "bon" cheval. Mais bon, peut-être que Olga serais mieux... en effet, elle était génial. Au box, la jument était un amour. A la monte aussi, elle répondait bien au aides et elle sautait plutôt bien. Mais avant de me décider, j'ai demander à la directrice si je pouvait allez voir Brisant, le dernier cheval qu'elle me proposait. Elle accepta. J'arrivai donc vers le box de Brisant. Et là... Coup de cœur. Comment ne pas craquer pour se cheval ? Il abordait une magnifique robe bai... Dès que je fut à la hauteur de son box, il leva la tête -contrairement aux autres qui préférais grignoter leur foin- et nos yeux se croisèrent... Il avait un des ses regards, un regard brun noir qui vous fait fondre sur place, comme du beurre sur des toasts. Brisant hennit, me saluant.
-"Salut toi... Brisant... Ce nom te va parfaitement. Tu es magnifique. Ça te dirais que je te prenne en demi-pension ?"
Les mots "demi-pension" étaient venus tout seul. Mais je me rendis compte que j'avais vraiment envie qu'ils se réalisent. Doucement, je tends la main vers le pur-sang. Il la renifle soigneusement, puis la lèche. Je souris. J'ouvre doucement le box de Brisant, sans faire de bruit. Pourtant, le loquet de box grince légèrement. J'entrai dans le box de Brisant, mes mains en train de caresser son encolure, quand je me rendit soudain compte que la directrice me regardais, souriante. Je lui demandai si il était possible de prendre Brisant en demi-pension. Elle approuva d'un signe de tête.
-"Il a l'air de t’apprécier, en plus... J'espère que tu aime le dressage, le cirque et les balades ?! Car Brisant ne sait faire que ça ! Tu pourrais quand même lui apprendre le saut ou le cross, voir comment il se débrouille..." ajouta t-elle. Une fois qu'elle eu finis sa phrases, elle ajouta : -"Je vais te laisser un peu seule avec lui. Tu pourra le monter dans le manège si tu le souhaite."
Super, j'avais Brisant en demi-pension ! Enfin, presque ! Il fallait juste que je demande à mes parents si ils étaient d'accord. Je leurs diraient que je payerais avec mon argent de poche. Toutes mes économies devaient bien servir à quelques choses, non ? Je continua à caresser Brisant, cette fois sur le garrot. Quelques secondes plus tard, il allongea l'encolure, les yeux mi-clos. Je continua mon massage pendant quelques minutes, puis progressivement, je stoppa.
-"Voilà mon beau. Maintenant, je vais te brosser. Je ne vais peut-être pas encore te monter... On verra."
Je sortis de son box, prenant bien soin de fermer le loquet, pour que Brisant ne s'échappe pas. Je partis à la sellerie chercher mes brosses, et je vérifia si elles étaient toutes là. Oui. Parfait. Je pris les brosses, puis repartis voir Brisant. Je pris une étrille en caoutchouc -il parait que l'étalon est sensible- et je commença à brosser Brisant, uniquement sur les parties charnues (encolure, flancs, croupes et cuisses.). Je le brossait énergiquement, mais pas trop fort, de manière à ne pas l'irriter ou lui faire mal. Je faisais de grands mouvement circulaires et Brisant semblait apprécier le massage. Je lui passa la brosse jusqu'à qu'elle soit pleine de poils -Le bai perdait ses poils d'hiver-, puis je tapa l'étrille contre le mur, faisait apparaitre de la poussière et des poils. Je regardai Brisant. Je vais passer au bouchon, ais-je penser, je pense que pour l'étrille, c'est bon.
Je pris donc le bouchon, pour décoller tous ses poils "en trop" que Brisant avait, ainsi que les cellules mortes et les saletés. Je passa le bouchon d'avant en arrière et de haut en bas. La brosse fît partir une multitude de poils. J’essayais d'en enlevés le plus possible, mais je devait très souvent nettoyer le bouchon en le frottant contre l'étrille et il était impossible de retirer tout les poils en trop de Brisant.
Je finis par ranger le bouchon, et je pris la brosse douce, pour retirer les dernières poussière et faire briller le poil. Je la passa en deux fois ; une fois à rebrousse-poil et une fois dans le sens du poils. Je finis par la nettoyer et la ranger. Je pris alors l'éponge, et je partis la mouiller. Je l’essora bien, pour qu'elle soit juste humide, et non trempé. Je revint voir Brisant, et lui nettoya les lèvres, les naseaux, les yeux et l'anus de Brisant. Contrairement aux autres chevaux, il ne leva pas la tête et se laissa faire. Je le caressa pour le féliciter. Une fois l'éponge passée, je suis partis la rincer. Je la rangea avec les autres brosses, et je pris l'époussette. Je la passa sur presque tous le corps de Brisant, enlevant les micro poussière et faisant briller le poil comme jamais. Quand j'eus retiré l'époussette, je remarqua qu'elle était légèrement grises. C'était des traces de poussière. Je la laverais chez moi. Je la rangea, pris mon peigne et démêla la crinière de Brisant. Je ne fît pas la queue, je ne voulais par arracher trop de crins avec le peigne. Je pris donc une brosse à crins pour la faire. Je n'égaliserais pas sa crinière ou sa queue aujourd'hui... Mais peut-être un autres jour... De toute façon, c'est inutile pour l'instant. Je rangea le peigne et pris le cure-pieds. Je me plaça à côté du l'antérieur droit, et fît glisser ma main le long de la jambe. Je saisi le boulet, et tira légèrement. Brisant compris aussitôt, et leva le pied.
Avec le bout métallique du cure-pieds, je dégagea les lacunes et la sole de la paille, du crottins et des autres saletés accumulées sous le sabot. Une fois que le plus gros fût partis, je tourna le cure-pieds pour utiliser la petite brosse du cure-pieds. Je frotta l'intérieur et l’extérieur du sabot avec, pour éliminer le reste de la saleté. Je faisait tout avec douceur, prenant soin de ne pas enlever le périople, vernis naturel du sabot.
Une fois le sabot curé, je passa au postérieur droit, procédant de la même manière, puis au postérieur gauche, et enfin à l'antérieur gauche. Une fois tous les sabots propre, je pris un pinceau et de la graisse à pieds (onguent), et je demanda un pied à Brisant. Il obéis et leva le sabot gentiment. Je le lui graissa, pour nourrir et assouplir la corne, mais aussi pour la préserver de l'humidité. Je reposa le sabot graissé par terre, puis je graissa l'extérieur du pied. Je fit pareil pour les autres (intérieur et extérieur).
Voilà, Brisant était nickel. Je partis ranger les brosses et consulta ma montre. Je constata avec effroi qu'il était déjà 13HO9, alors qu'à la base, je devais rentrer à 12H4O au plus tard ! J'avais une demi-heure de retard !
-"Je dois partir Brisant. Je reviendrait demain, d'accord ? Je t'aime, à demain !" dis-je en lui donnant une dernière caresse sur l'encolure.
Brisant hennit pour me dire au revoir. Je sourie, triste. Je devais déjà partir ! Mais bon, je reviendrais demain. Je sortis du Haras de Pado, m'éloignant des écuries. Je me mis à courir jusqu'à chez moi pour ne pas arriver en retard, et je fût surprise par une averse de pluie. Eh ben ! Je cours à l'aller et au retour ! J'arrivais chez moi vers 13H2O, et j'ouvris la porte avec la clé que j'avais prise en partant. Ma mère m’accueillit ,un large sourire fendant son visage. Je lui raconta ma matinée, ainsi qu'à ma sœur et qu'à mon père? Ma sœur s’exclama aussitôt "Moi aussi je veux monter au Haras de Pado !". Je sourie, heureuse, en pensant à Brisant...

J’allais enfin revoir Brisant, aujourd’hui ! Hier, j’avais eu du mal à m’endormir, tellement j’avais hâte ! Ce matin, j’avais prévu de me réveiller plus tard que la veille, vers 7H2O, mais j’avais oublié de régler mon réveil, il avait donc sonnée à 6H3O ! Je n’avais donc dormi que 7 heures cette nuit, m’étant endormi à 23HOO. Mais bon, je n’étais pas trop fatiguée, et j’avais hâte d’aller voir Brisant. Ayant regardé la météo hier, je m’habillai chaudement, car il pleuvait. Par chance, j’avais un certain pantalon d’équitation qui tenait plus chaud que les « normaux ». J’avais aussi mis le même pull que hier, et un k-way par-dessus. J’étais prête. Je pris mes bottes d’équitation en caoutchouc (des vieilles, j’en avais aussi en cuir), et je partie pour le Haras de Pado.
Il pleuvait des cordes, il drachait. En arrivant dans l’écurie, j’étais gelé et mouillé. Par chance, ma capuche avait protégé mes cheveux (tout le monde sait que les sécher, c’est galère quand ils sont longs. En plus, la pluie les frises énormément).
Il faisait tiède dans l’écurie, pas trop chaud, ni trop froid. La plupart des chevaux avaient sorti la tête de leurs box, dont mon Brisant ♡. Le beau pur-sang me regardait avec ses yeux légèrement en amandes. En m’approchant du box de Brisant, je remarquais qu’il était toujours propre. Il ne devait pas être un de ses chevaux qui se roulait illico dans leur box après le pansage !
-"Coucou, Bris'. Ça va aujourd'hui ? Il ne fait pas beau, je sais. Mais je pourrais quand même te monter au manège. Je vais voir ce que tu sais faire en dressage ou en cirque, puis on ira un peu au marcheur."
L'étalon hennit, approuvant mon choix. J'adorais sa manière de répondre. Il était si compréhensif, ce cheval !
Je pris un licol et le passa à Brisant. L'étalon baissa la tête pour que je puisse le lui mettre plus facilement. Je sourie et finit de mettre le licol en attachant la boucle. J'attachais une longe assortis au licol de Brisant -qui était bordeaux- et je sortis l'étalon de son box. Ses sabots claquaient doucement sur le sol. Je finis par trouver un anneau d'attache, et j'attachai Brisant avec un nœud simple. La longe n’était ni trop courte, ni trop longue. Je caressa Brisant, qui était resté calme jusqu'ici, et je partie chercher mes brosses. Je passai rapidement l'étrille des deux cotées, faisant apparaitre de la poussière. Quelques poils tombèrent dans l'allée, Brisant perdait encore ses poils d'hiver. Je tapa l'étrille contre un mur, veillant à ne pas faire trop de bruit, puis je pris le bouchon et enleva les saletés. Brisant n'étais -par chance- pas très sale, je ne pris donc pas beaucoup de temps à finir cette brosse.
Je finis par la brosse douce, que je passai dans le sens contraire du poil, puis dans le "bon" sens du poil. La robe bai de Brisant commença à briller légèrement. Je pris le cure-pieds et demanda un sabot à Brisant. Une fois qu'il fût finit, je fis les autres. Je les faisais délicatement, pour ne pas le blesser. Une fois les pieds finis, je rangea le cure-pieds et pris une brosse à crins. Avec, je brossai rapidement les crins de l'étalon. Voilà, Bris' était plus au moins propre. Parfait. Je partis chercher le filet, la selle et le tapis de Brisant à la sellerie, puis je revins déposer la selle sur le porte selle et accrocher le filet à un crochet. Je pris le tapis, vérifia qu'il était dans le bon sens, et le mis à Brisant. Je posa la selle par-dessus, la positionnant parfaitement. Je vérifia que les quartiers n’étaient pas pliés, puis passa doucement la sangle dans un des passant de sangle. Je fis passer délicatement la sangle en dessous du ventre de Brisant. Puis, je passai la sangle dans l'autre passage de sangle, et je sanglai. Pas trop fort, juste pour que la selle tienne en place. Je dégarrota (soulever le tapis du garrot pour ne pas blesser le cheval), puis je régla mes étriers. Je les mis assez long, pour le dressage. Voilà, parfait.
Je détacha la boucle de licol, puis la reboucla pour avoir le licol "en collier de chien". Je passa les rênes sur l'encolure de Brisant, puis présenta doucement le mors au cheval. Il l'accepta sans problème. Je remonta les montant, puis passa la têtière derrière les oreilles du pur-sang, sans les plier. Je passai la muserolle derrière les montant, et je l’attachai de manière à pouvoir passer deux doigts entre la muserolle et la tête de Brisant. Je finis par attacher la sous-gorge, pas trop serré, puis je mis ma bombe. Je passa les rênes par dessus l'encolure du bai, et je partie au manège avec lui. J'emmenai des gants "au cas où", même si je ne pensais pas en avoir besoin.

Dressage avec Bris'

Je revenais d'une séance de dressage avec Brisant. L'étalon avait été très gentil et il avait très bien travaillé, se mettant quasi tout seul sur la main, faisant une incurvations parfaite,... Mais nous n'avions travaillé que les bases, pas de cession à la jambe, ou de changement de pied... Nous travaillerons ça un autres jour, peut être... mais pas demain. Demain, c'était balade, ou cirque, puis sortit au paddock ! Car demain, il ferais beau ! Soleil toute la journée !
Je remit Brisant dans son box, puis je détacha la sangle du côté gauche, la retira des passant de sangles, et la posa sur la selle. Je retira la selle que je mis sur le porte selle, puis le tapis, que je mis par dessus la selle. Je défit la muserolle et la sous gorge, puis retira doucement le filet. Je l'accrocha à un crochet, puis pris une poignée de paille propre pour bouchonner Brisant. Le pur-sang transpirait, même si la séance que nous avions faites n'était pas trop difficile. Quand la poignée devint humide, j'en pris une autre pour finir de bouchonner l'étalon. Je pris un cure-pieds et demanda gentiment un sabot au bai. Il le leva gentiment, et je me mis à nettoyer la sole et ses lacunes. Une fois finit, je reposa le sabot, et j'en pris un autres. Voilà, finit. Je pris ma graisse et un pinceau, puis je graissa les sabots de Brisant. Je finis par mouiller une éponge humide et je nettoya les yeux, les lèvres et les naseaux de Brisant. Voilà, il était propre. Je sortit de son box, et pris le filet, la selle et le tapis. Je rangea la selle, pris le bouchon pour retirer les poils du tapis, et alla rincer le mors du filet. Je rangea le filet, puis alla revoir Brisant.
-"C'était super mon beau... Je dois y aller maintenant. Tiens, voilà deux friandise..."
Je lui tendis une carotte et un bonbon à la pomme. Il les pris, d'abord le bonbon puis la carotte, puis hennit. "Je dois vraiment y aller mon beau.." ai-je murmuré en m'éloignant dans l'écurie.