TREC
Aujourd’hui j’avais opté pour du TREC car je n’avais encore jamais travaillé sur le parcourt. On m’avait dit que Flèche aimé particulièrement les balades et le saut alors aujourd’hui elle allait être servis !
En arrivant devant le parcourt de cross je vis un petit panneau où était inscrit en lettre majuscules : TREC.
J’engageais Flèche sur le chemin, la directrice m’avait donné lors de mon inscription un plan du parcours, je le sortis de ma poche et je lus :
- Parcourt banc : facile, parcourt jeune : moyen, parcourt orange : difficile, parcourt rouge : concours. Bon Flèche, nous allons prendre le blanc.
Je n’avais jamais fait de TREC et je voulais commencer doucement, je dirigeais donc ma belle baie vers le panneau blanc où je lus :
- Parcourt d’orientation et de régularité, 5 à 10 km/h.
Je fis claquer ma langue et Flèche partis au pat, 7km/h correspondais à un pat rapide ou un trot lent.
Pour la première allure la belle baie n’eut aucun mal car les allures rapides elle connaissait. Si elle avait pu parler je suis sûre qu’elle dirait : « aller vite même dans les allures lente ! »
Alors je lui demandais l’allure supérieure pour arriver à lui faire tenir un trot lent, ce qui n’était pas gagné d’avance…
- Doucement ma belle. Dis-je en tirant légèrement sur les reines.
Son allure était souple et elle commençait à être régulière.
- C’est bien ça !
Après quelques minutes un petit ruisseau traversa le chemin, je me levai de ma selle, resserrais les mollets et Flèche sauta sans difficulté.
J’eux un peu de mal à la faire revenir sur un trot lent mais après plusieurs demande elle céda.
Nous arrivâmes dans une clairière, de mon perchoir j’arrivais à voir les écuries, une grande pente amenais jusqu’au parcourt. Je pris le chemin descendant en me penchant en arrière.
- Doucement.
Le chemin était très pentu et des cailloux roulaient sous les sabots noirs de Flèche. A plusieurs reprise elle dérapa ce qui me fis prendre quelques frayeurs.
Je la fis tourner à gauche puis nous entrâmes dans la forêt, alors la pente fut plus douce.
Je la maintins dans un pat lent pour ne pas qu’elle tombe et quelques minutes plus tard nous arrivions sur le parcourt.
Un grand chemin bordé d’arbres et de hautes herbes, un panneau indiqué : 12 difficultés.
- Aller.
Flèche partis au galop et je m’efforçais de la ralentir, le but du parcourt n’était pas d’aller vite mais de travailler la justesse de ses sauts et la maniabilité de sa monture.
Une branche de bois avait été installée sur un grand chêne de manière à nous faire baisser, grasse à ma petite taille j’eux juste à baisser la tête sans trop de mal.
- C’est bien.
Au loin je vis un « obstacle » de maniabilité alors je ralentis Flèche dans un pat rapide, la difficulté 2 se résumé à des bars espacé de 30 centimètre environ et le cheval ne devait pas en sortir.
- Aller ma belle…
Je la ralentis à un pat lent pour que je puisse m’appliquer à la guider, les sabots fins de la belle Arabe furent très utile lors de cet exercice et elle en sortit sans aucun mal.
Je la refis partir au trot lent pour travailler cette allure qu’elle n’aimait pas trop.
Difficulté numéro 3 : un contre-haut club, c’est à dire de 50 centimètre environs.
Je lançais Flèche au galop et elle sauta l’obstacle sans difficulté.
- C’est bien ça.
Puis elle enchaina avec une petite haie.
La difficulté 5 annoncé une immobilité pendant 10 longues secondes, je l’arrêtai au milieu du petit cercle et descendis de cheval.
Cette épreuve était une des plus dures et je craignais que Flèche ne la réussisse pas.
- Chut… Doucement, ne bouge pas.
Je sortis à reculons du deuxième cercle et je maintins mon regard dans celui de ma jument, elle plongea ses naseaux dans une petite touffe d’herbe et commença à la manger.
J’éclatai de rire, cette jument m’aura vraiment faite voire des vertes et des pas mure. Le décompte finis je remontais en selle nous nous élançâmes vers la prochaine épreuve qui était un chapeau de gendarme au grand trot.
Après un escalier descendant en main, un passage de sentier, un slalom et un tronc en selle, Flèche était très fatigué et je décidais de couper à travers champs pour rejoindre directement les écuries.
- Tu es très forte ma belle, bravo. Lui dis-je en flattant son encolure.
Elle était tellement fatigué qu’elle garda un pat lent et souple jusqu’au box.