Terrain de cross et de trec du domaine de l'Arkilaque

J'arrivai au terrain de trec avec Atlas à mes côtés. Nous n'étions jamais allée ici, que se soit pour le cross ou le trec, le haras ayant été refait. Mais il n'était pas bien différent du premier, il avait même peut être plus d’obstacle. Mais ce n'était pas le terrain de cross qui m'intéressais, mais bien celui de trec. Je continuais donc ma route jusqu'au panneau sur lequel il était écrit : '' terrain de trec ''. Je bifurquai et rentrai à l'intérieur. Un immense terrain d'herbe se présentait devant moi. Je souris et caressai Atlas qui levait la tête bien haute et ronflait, visiblement pas très serein face à ce nouveau territoire. Je décidai donc de lui faire un tour du terrain pour qu'il prenne le temps de s'y habituer. Au fil de la visite, l'étalon se détendit tout seul et allongeai son encolure, oreille en avant. Je le caressai et l'arrêtai. Je ressanglai de deux trous avant de descendre les étriers pour me hisser sur la bête. Atlas ne bougea pas d'un iota et je pus régler rapidement mes étriers avant de presser mes mollets pour le faire avancer. Atlas, content de sortir, partit au trot. Je me redressai pour le calmer un peu mais je savais qu'il vaudrait mieux faire une détente rapide et bien travaillé les différentes difficultés du PTV et ne pas être débordé lors d'un concours dans cette discipline. Pour l'instant au pas, je marchais sur le terrain plat délimité par des barres au sol qui faisaient office de carrière de détente. Je lui demandai d'engager dans ses postérieurs sans courir pour autant. Atlas avait juste besoin qu'on l'incurve un peu, qu'il avance sans courir et que je lève ma main intérieur pour avoir le pli de parotide et le poney était en place. Mais là, le crème chauffait pas mal et je devais lui expliquer que courir ne servait strictement à rien. Dans une épreuve de trec, il y avait trois étapes : le parcours d'orientation et de régularité (POR), la maîtrise des allures (pas le plus rapide et galop le plus lent) et le parcours en terrain varié (PTV). Je pensais travaillé le galop le plus lent, mais pas le pas le plus rapide pour ne pas l'excité de trop. Lorsqu'il vient sur la main, je le félicitai d'une bonne caresse sur l'encolure. Je ne voulais pas trop l'embêter, certes c'était une discipline comme une autre mais je n'avais pas envie d'avoir un cheval braqué à cause du stress. Je ralongeai donc doucement mes rênes pour qu'il étende son encolure. J'eus parfois quelques départ au trot, mais dans l'ensemble, Atlas se comporta très bien. Je changeai souvent de main et vérifiai que je pouvais l'arrêter quand je le souhaitais. Je faisais quelques cercles en variant un peu le diamètre, sans trop agir avec mes jambes pour ne pas qu'il speed. Quand je réussis à lui mettre le bout du nez à ras de l'herbe, avec des postérieurs qui engagent et un cheval qui passe son dos, je relâchai les rênes et lui fis une grosse caresse. Je le laissai souffler un peu, avant de le faire trotter. Avec lui, c'était important de ne pas trop en faire d'un coup, sinon, il explosait et partait dans tous les sens.

« Super boulot mon grand ! Ça fait vraiment plaisir de te remonter tu sais ! »

L'étalon ne dit rien, mâchonnant son mors. Je souris et essayais de ressangler, sans succès. Puis, je repris les rênes au pas. Lorsque j'obtiens un cheval détendu, je pressais mes jambes pour lui demander le trot. L'étalon ne changea pas son attitude, mais précipita plus qu'il n'engagea. Je me redressai et passais mon poids du corps derrière pour le calmer un peu. Petit à petit, il reprit une allure convenable. Pas molle, mais pas speed non plus. Je le caressai et après l'avoir encore plus déplié au trot, je remontai doucement sur mes rênes pour l'avoir en place, mais pas enfermé. Atlas mâchait son mors bruyamment et s'enfermait, signe qu'il était plus sur ses épaules que des ses postérieurs. Je lui demandai donc d'engager, sans le brutaliser et en lui expliquant. Il finit par mettre son chanfrein à la vertical, mâchant toujours son mors. C'était un bon, il était donc détendu et près à travailler. Je flattais son encolure et changeai de main pour faire le même travail. Je rajoutai quelques transitions qu'Atlas effectua plutôt bien, même si celle descendante était moins réussi que les montantes. Puis, je repassai au pas, rêne longue, flattant généreusement l'encolure de mon amour. Puis, je pus ressangler d'un trou. Je laissais souffler l'étalon deux minutes avant de le remettre au trot, puis au galop. J'avais un cheval bien aux ordres pour commencer le travail, je n'allais donc pas éterniser la séance. Simplement une galopade au deux mains avec un cheval qui engage et plaçé. Puis, j'irai sauter une petite croix pour l'échauffement avant les obstacles naturelles. Je repris les rênes et pressais mes mollets pour obtenir le trot. Atlas avait une allure superbe. Aérienne, bien relevé... J'attendis de l'avoir sur la main sans qu'il précipite avant de lui demander le galop après avoir placé mes aides. Le Welsh partit en trombe, comme à son habitude. Je le mis sur un cercle assez petit pour le canaliser et le faire ralentir. Il était sur la main, mais précipitait au lieu d'engager. Je me redressai et une fois plus calme, j'accompagnais avec mon bassin. Atlas finit par avancer sans embarquer. Je fis un tour de la '' carrière '' puis, je changeai de main. Je repassai au trot et plaçai mes aides. Le départ au galop fut un peu plus précipité. Je le remettais dans une allure calme au trot et réitérait ma demande. Il partit beaucoup mieux sur le bon pied, bien que toujours un peu speed. Sur un cercle, je travaillai l'allure puis, je fis un tour de piste. Je répétai deux autres départs au galop à chaque mains et le passais au pas pour le féliciter.

« Voilà qui est super mon grand ! On fait une pause avant de commencer le vrai job. »

Atlas s'ébroua et se gratta l'antérieur. Je souris et le laissai marcher rêne longue là où il souhaitait. Après cinq minutes, je pris mes rênes et lui demandai au crème le trot. Il prit une allure aérienne et cadencé. Je le mis sur un cercle en l'incurvant pour trouver la bonne allure avant de le mener sur une croix. Je jouais dans mes doigts pour le décontracter. Mais il chargea quand même l'obstacle en passant au galop. A la réception, je me redressai et le remis sur une volte au galop en le calmant. Puis, je le remis au trot. Je revins sur la croix en l'empêchant de prendre le galop. J'obtiens un trot saccadé et rapide, c'était vraiment pas super. Je ressautais donc plusieurs fois pour réussir à avoir un trot calme et régulier. Une fois que je l'eus obtenu, je le félicitai généreusement et le repassai au pas. J'allais faire toutes les difficultés au pas sauf les sauts et celles aux allures imposés. J'allais commencer par le gué. Un obstacle qui ne devrait pas poser de problème au welsh qui avait fait du cross. Je me dirigeai au pas vers le cours d'eau bien dans mes jambes. C'est à peine si Atlas fit attention à l'eau. Il passa avec une facilité déconcertante et je ne pus que le féliciter. Je repris mes rênes que j'avais rallongé pendant le passage. Puis, direction la passerelle. Au pas, je devais garder la régularité. Je gardais un bon contact avec la bouche de mon cheval qui s'arrêta devant l'étrange pont. Je le laissa renifler, c'était la première fois qu'il voyait ça. Puis, il voulut faire demi-tour. Avec mes jambes, je l'en empêchai et le laissai devant la passerelle. Je pressai mes jambes pour l'encourager en le caressant. Il finit par faire un bond sur le pont et passer au galop. Je le calmais pour ne pas qu'il se blesse et le repassai au pas, en lui flattant l'encolure. Puis, je revins en l'empêchant de bondir. Il gratta la passerelle avec son pied, puis, monta dessus avec prudence et se mit à trotter. Je l'arrêtai sur la difficulté et le félicitai lorsqu'il se tint immobile. Puis, je pressais doucement mes mollets pour qu'il finisse de franchir la passerelle. Je revins un coup et tout ce passa bien. Je le félicitai et me dirigeai vers l'épreuve de maniabilité qui ressemblait à ça :

Spoiler:

J'y allais au pas, doucement bien droit. J'incurvais le poney pour le faire tourner assez court, sans tirer comme une malade sur les rênes. Je devais être discrète dans mes aides. Je m'aidais donc la rive extérieur pour ne pas déborder. Mais Atlas s'en sortit très bien, bien qu'il précipita et se décala dans le deuxième virage. Je le caressai et le laissai là dessus. Puis, direction la barrière. J'arrêtai mon cheval parallèlement à la barrière pour prendre la ficelle. Je décalais mon cheval avec ma jambe intérieur mais il recula de trop, me faisant lâcher la ficelle. Je réessaya un coup, et je réussis à garder la ficelle dans les mains, sans que Atlas me l'arrache. Je pressai mes jambes pour le faire avancer devant, mais là encore, il fila tout droit et je ne pus garder la ficelle. Après deux essaies tout aussi laborieux, le crème finit par se calmer et s'arrêta à ma moindre demande. Je pus fermer la barrière et le félicitais fort. Puis, le slalom symboliser avec huit piquets. Je commençais au trot, car au pas, ça n'avait pas beaucoup d'intérêt. Nous réussîmes du premier coup, sans trop de difficultés. Je lui demandai le galop et Atlas partit en trombe. Je le ralentis mais du coup, on rata un piquet. Je le refis en le contenant plus. Ce fut une superbe réussite. Puis, les bordures maraîchères. Un couloir étroit à passer bien droit. Au pas, j'aurais pus laisser les rênes longues, il l'aurait fait tout seul. Je le caressais et m'attaquais au branches basses. Je devais passer sous des bâtons sans les faire tomber. Je me couchai complètement sur l'encolure du poney pour rien faire tomber. Le crème ne dis rien et on passa la difficulté sans problèmes. Les plans ascendants et descendants ne posèrent aucuns problèmes. Sauf la régularité de la vitesse sur le plan descendant, qui sera à retravailler. Idem pour le chapeau de gendarme. Atlas se détendait et j'avais l'impression même qu'il s'amusait un peu. Je pris ensuite le galop pour franchir le contre-bas. Atlas voulut ralentir mais je lui donnais un coup de talon qui l'en dissipa. Je laissai filer les rênes alors qu'il sautait superbement bien. Je le caressai alors que je reprenais une longueur de rênes pour ne pas me faire embarquer. Le contre haut fut un vrai jeux d'enfants. Atlas fit un énorme bond mais le passa franchement et avec régularité. Je souris et sautais le faussée qui impressionna à peine le welsh qui fit un saut un peu bizarre. Un combinaison haie – tronc devait ensuite être passé. Je gardais une allure calme et rééquilibrait bien Atlas pour la haie. Je comptais trois foulée pour le tronc, laissant l'étalon sauter seul. Les hauteurs étaient ridicules comparé à ce qu'on fait d'habitude. Je finis par le dolline, qui était une sorte de creux. Au pas, Atlas voulut trotter mais je l'en empêchais pour avoir un passage bien. Je me rendis compte ensuite que c'était déjà fini... Je fis un dernier coup le slalom en essayant de le faire le plus vite possible, puis fis marcher cinq minutes Atlas. Je descendis de son dos et le dessanglai de deux trous avant de remonter les étriers. Je le refis souffler pendant cinq minutes avant de rentrer avec lui au box. J'étais vraiment conquise par ce bout de poney ♥

Résumé : Détente aux trois allures puis, j'ai travaillé toute les difficultés du PTV en trec.