Chemins de balade du Domaine des Diamants

Je marchais devant Flèche pour la faire sortir des écuries, quand nous fûmes à l'abri des regards insistant que portait les étalon à ma protégée, je lui demandé l’arrêt :
- Stop. La belle baie s'arrêta net. Je vais monter sur ton dos.
Quand je mis mon pied dans l'étrier, elle ne broncha pas et me laissa monter sur la selle noir qui avait séchée depuis la veille, j'avais troquée le tapis bordeaux, qui était mouillé, par un joli tapis blanc brodé au nom du Haras de Pado.
Un petite pression sur les flancs et la belle Arabe partie dans un pas rapide :
- Doucement Flèche nous ne sommes pas pressez ! Dis-je en tirant un peu sur les rênes. On part en balade !
Derrière les écuries commençait un chemin de terre qui entré dans la foret ou continué dans les pleines, vue que le temps était radieux je m’engageais sur le chemin des pleines, le filet de terre s'étendait à perte de vue !
Flèche ayant enfin compris qu'elle pouvait prendre son temps, marchait d'un pas assuré et lent.

Après une trentaine de minutes de pat et toujours le même paysage à perte de vue, le chemin se coupé en deux : un continué le même chemin à travers les champs et un autre s’engageait dans la foret.
Flèche ayant compris se que je voulais, elle tourna directement à gauche et nous entrâmes dans la foret.
Je n'avais jamais pris ce sentier, quelques racines sortaient de terre de temps à autres mais en général le chemin de terre restait très praticable.
J’exerçais une pression avec mes talons et Flèche partie dans un trot juste et agréable. Assez vite je lui demandais l'allure supérieure car j'avais remarquée à la dernière séance au manège qu'elle était plus alaise au galop.
La magnifique baie n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter, et même si je l'avais voulu, elle en aurait décidé autrement.
Nous arrivâmes dans un petite clairière et Flèche s’arrêta.
- Tu veux que l'on s'arrête ?
Elle me fit comprendre à sa façon qu'elle voulait faire une pose, en commençant à brouter l'herbe haute et fraiche de la petite clairière.
Je descendis de son dos, je remarquais un petit puis qui commençais à tomber en ruine. Je l'entrainais dans sa direction et je m'adossais contre les pierre claire.
Pendant plus de quinze minutes je la regardais brouter l'herbe et les pousses de pissenlit qui commençaient à pousser.
- Allez Flèche ! Il faut rentrer ! je voyais le ciel rosir et s'assombrir.
A mes mots elle releva la tête comme si elle m’attendait, je montais sur son dos la fit partir au pas, apprès ce bon encart, sont pas n'était pas rapide, ce qui m’aller très bien.
Le chemin faisait un boucle et il nous ramena un peut plus loin des écuries que je ne le pansé, en sachant que ma mère venait me chercher dans une heure, je poussais Flèche dans un trot forcé.
Sans que je ne lui demande elle partit au galop et retrouva sa joie dans cette allure qui lui allé si bien.
- Wouaaaaaaaaaah ! Elle allais de plus en plus vite sur le petit chemin de terre qui se perdait dans l'herbe. L'adrénaline me serrait le cœur et je me sentais plus libre que jamais, nous arrivâmes plus rapidement que je ne pensais au écuries.
Comme dans les films où des cascadeurs et des chevaux jouaient, Flèche arriva au grand galop dans la cour du Haras et je sautais à terre.
- Wouah ! Vous jouez à quoi là ? Me demanda Camille ( une des palefrenière du centre).
- Je ne me suis jamais sentis aussi libre !
Elle m'adressa un sourie et j'entrainais Flèche dans son box.