box de S'Peece

« Cela vous est déjà arrivé de rencontrer le cheval qui vous fera rêver de l'impossible ? Est bien le voici. S'peece est une jeune jument réformée des courses et qui maintenant cherche à trouver l'amour. Elle se fera jamais un seul pas de travers, ne lèvera jamais ses fesses ou même ne vous mordra jamais. C'est une jument douée en tout, elle peut faire des choses extraordinaires une fois que l'on a trouvé les boutons. Mais elle a problème, elle n'a aucune idée de comment galoper. Elle ne sait pas galoper et c'est votre devoir de lui apprendre si vous voulez aller loin avec elle.  »

« S'peece est une jument trotteur français de 5 ans et de robe noir pangaré. Actuellement son propriétaire est maioral. »

Ce matin, je m’étais levé tôt. Beaucoup trop tôt pour le peu que j’avais dormi. Six heures. J’avais dormi six heures, trop excitée à l’idée de se qui m’attendait aujourd’hui.
Je m’étais donc levé d’un bon, me précipitant à la salle de bains pour prendre une douche, me coiffer et m’habiller. Malheureusement, le miroir ne me loupa pas ; il m’envoya l’image d’une jeune fille aux cheveux emmêlés, aux cernes énorme et aux yeux gonflés de sommeil. Je ne m’attardais pas sur mon reflet et fonçait prendre une douche. J’enfilais un pantalon d’équitation crème et bleu, un t-shirt assortit et un pull avec écrit dessus "HDP", les initiales du Haras de Pado.
Je mis un peu de fond de teint pour couvrir mon teint pâle à cause du manque de sommeil, ainsi que de l’anti-cerne. Voilà, parfait, ça irait comme ça.
Je finis de me préparer en me coiffant les cheveux. Je les démêlais parfaitement, ne laissant aucun nœud. Cela me pris environ quinze minutes. Je les attachais en une natte serrée, que pour une fois je réussis sans problème.
En revenant dans ma chambre, je jetais un coup d’œil à mon réveil. Il indiquait six heures. Nickel, je devais partir vers six heures trente et j’avais donc tout mon temps pour manger mon petit déj’. Je descendis les escaliers en trombe, débarquant dans la cuisine. Ma mère y était, c’est elle qui m’accompagnerait au haras. Ma sœur était partit à son club de Gymnastique avec mon père. Elle avait arrêté l’équitation pour faire de la gymnastique à plein temps, presque tous les jours. Moi, j’en faisais environ deux fois par semaine, même si je faisais passer l’équitation avant tout.
-« Bonjour maman... » Ais-je murmuré en passant devant ma mère.
-« Bonjour ma chérie, tu es bien matinale aujourd’hui… » Me répondit-elle en se servant un verre de jus d’orange.
-« Tu sais bien pourquoi ! Je vais enfin avoir un cheval rien qu’a moi ! » Ais-je répondu d’une voix enjoué.
Je me servis du jus d’orange, prenant un verre bleu et versant du jus jusqu’à ras bord dedans. Mince, ça va déborder ! Je le posait sur la table avec précaution et prenais une brioche. Ce petit déjeuner me suffirait. Je m’assis en face de ma mère et commençais à manger ma brioche. Je finis par mon verre de jus, puis je partis prendre mes affaires d’équitation et enfiler mes bottes d’équitation en cuir, que je n’utilisais qu’aux journées ensoleillé. Je sortis de la maison avec ma mère puis montait à l’avant de la voiture, déposant mes affaires d’équitation à mes pieds. Ma mère démarra la voiture, et nous partîmes en direction du Haras de Pado.
Quelques minutes plus tard, nous arrivions devant le haras. Je descendais à toute vitesse de la voiture, prenant le sac contenant mon casque, mes brosses et mon tapis de selle. Ma mère me suivit un peu plus lentement, prenant le temps de mettre une veste, car malgré le magnifique lever de soleil auquel j’étais en train d’assister, il faisait assez froid. Je me dirigeais vers les écuries, apercevant la directrice du haras près de celle-ci. Elle nous salua, moi et ma mère et m’indiquait l’écurie où était hébergé les chevaux en ventes. Elle m’avait tout d’abord proposé de prendre Sagmar, mon cheval en demi-pension, mais j’avais envie de voir les autres options qui s’offrais à moi.
J’entrais donc dans l’écurie que la directrice m’avait indiqué. Elle était énorme. Plus grande encore que celle des chevaux du club. Il y avait des chevaux de toutes sortes, des baies, des alezans, des noirs et même des pies et des aubères ! Les races aussi étaient variées, mais pas autant que les caractères. La plupart des chevaux étaient câlins et gentils, mais d’autres étaient plutôt agressif ou peureux. Je n’avais eu aucun coup de cœur pour le moment, même si j’avais beaucoup aimé une petite jument pie, au nom d’Aloa. Je l’avais longuement caressé, puis j’avais continué à faire le tour de l’écurie, commençant à penser qu’aucun cheval ne me plairait…Et puis, j’ai aperçus un box. Le genre de box normal, en bois, avec un abreuvoir automatique, une mangeoire, une plaque avec le nom du cheval sur la porte, etc. Mais dans ce box il y avait une jument noire. Noire pangaré je crois, mais je ne saurais le dire car la luminosité n’était pas forte. La jument était sublime, musclé, une belle tête droite, des naseaux plutôt larges… Et surtout, ce regard, vif, brillant et intelligent. Dès que j’ai croisé son regard, j’ai su que c’était elle, et personne d’autres. J’ai jeté un œil à la plaque doré qui indiquait le nom de la jument, ainsi que des information sur elle.
-« S’peece… » Ais-je lu.
Ce nom… Il était spécial, original, parfait. Il allait parfaitement à la jument. Je jetai un œil aux informations sur la belle noire pangaré. « S’peece est une jument Trotteur Français de robe noire. Elle est actuellement âgée de 5 ans. C’est une jument réformée des courses et elle est très prometteuse. Mais elle ne sait pas galoper et vous devrez lui apprendre si vous voulez allez loin avec elle.»
S’peece était donc une jument Trotteur… Je m’en doutais un peu, mais je préférais en être sûre. Je n’y avais pas fait attention, mais quand j’avais prononcé son nom, S’peece avait dressé les oreilles. A présent, elle me regardait fixement, les oreilles pointées en avant.
-« Salut toi… S’peece. Tu es magnifique. Je t’aime déjà. Je crois que j’ai eu le coup de foudre pour toi. C’est la première fois que je vois une jument comme toi. Tu es tellement à l’écoute. » Ais-je murmuré bêtement, consciente que je disais un peu n’importe quoi.
S’peece dressa les oreilles, m’écoutant. Elle s’approcha doucement de moi, un pas après l’autre. Elle passa sa tête par-dessus la porte de son box, et souffla doucement sur mon visage. Je sourie. Ma mère, qui était passé devant le box de S’peece avant moi, étai en admiration devant un bel alezan. Ca va, j’avais le temps d’être un peu avec ma S’peecy. Je continuais de lui parler, finissant par doucement lui tendre ma main. Elle la renifla puis la re-renifla avant de la lécher gentiment, en quête d’une friandise. Je tendis mon autre main. La jument la renifla, puis je la passais doucement sur son chanfrein, commençant à le caresser. Son poil était doux et soyeux. Je caressait encore un peu le chanfrein de la jument, puis sa joue, et enfin son encolure, jusqu’à pouvoir lui caresser toute la tête en l’encolure. Elle se laissait faire, même si elle n’apprécia pas vraiment quand je lui caressais la nuque. Je n’insistais pas, puis je lui fis une dernière caresse sur la joue. J’allais commencer à lui masser les oreilles quand ma mère m’appela.
-« Emma ! Tu viens, oui ou non ? Ça fait plus de dix minutes que je t’attends ! Et il est déjà presque huit heures ! » M’a-t-elle crié de l’autre bout de l’écurie.
Par chance, aucun cheval ne broncha ou commença à s’apeurer. S’peece hennit pourtant quand je retirais mes mains de ses oreilles. Je lui dit que je devais y allez, mais que je reviendrais bientôt. Très bientôt. Elle soupira, comme si elle me comprenait. Je couru rejoindre ma mère à l’autre bout de l’écurie, regardant à présent un poney alezan crins lavé. Un Shetland à mon avis. Je le caressait rapidement, comme je l’avais fait à presque tous les autres chevaux de l’écurie, mais moins longtemps que S’peece. Nous continuons de regardez les chevaux jusqu’à arrivé à la fin de l’écurie. Là, ma mère me demandais qui je voulait.
-« Tu as choisit ? » Me demanda donc ma mère.
-« Oui, S’peece. » Répondais-je gentiment.
Savais t-elle qui était S’peece ? Je n’en avais aucune idée, je lui ai donc expliqué que S’peece était une jument réformée des courses, qui ne savais pas galoper. Une jument assez facile, mais qui me lançait un défi ; celui de lui apprendre à galoper. Bref, un cheval parfait pour moi.
-« Tu es sûre ? » S'enquit ma mère, après que je lui ai dit que S’peece ne savait pas galoper.
Si j'étais sûre !? Bien sûre que j'étais sûre ! On aurais pu me donner tous les chevaux connus, je n'aurais pas cédé et j'aurais quand même voulu S’peece ! Proposer moi Totilas et Jappeloup à dix pommes, je prendrais S’peece.
-« Bien sûr ! Je veux bien payer avec mon argent de poche, ce qui signifie abandonner mon stage d'équitation ! »
Ce stage d'équitation, j'en rêvais depuis plus d'un an. J'avais dût économiser des semaines et des semaines pour avoir assez d'argent, et c'était la semaine dernière que j'avais enfin réunis tout l'argent qu'il me fallait. Mais j'étais prête à prendre S’peece coûte que coûte, même si je devais renoncer à un stage d'équitation dont je rêvais depuis des lustres.
Ma mère me sourit.
-« Ce ne sera sans doute pas nécessaire. Je vais en parler avec ton père. Tu aura notre réponse demain. »
Ah... Le bonheur ne pouvait pas durer éternellement. Si mon père n'était pas d'accord, c'était fichu. Et je suis sûre que ma mère va se fixer rapidement et dire "Non". Je voyait déjà les excuses ;"Le galop est ton allure préféré, ne prends pas un cheval qui ne sait pas galoper !" ou "Tu n'a pas encore le niveau pour apprendre à un cheval à galoper." ou encore "Comment veux-tu sauter ou faire du dressage avec ce cheval ?"…Etc. J'approuvais d'un signe de tête, trop déçu pour parler. Ma mère alla voir la directrice, lui faisant pars de notre choix. Nous sommes remontés dans la voiture, puis rentré à la maison. L’après-midi est passé très lentement et le soir, en montant dans ma chambre, j’ai entendu ma mère parler à mon père. De S’peece j’imagine ? Je m’endormait rapidement, pourtant, malgré mes préoccupations au sujet de la jument...

C'était oui ! Mes parents étaient d'accord ! Ma mère, après avoir longuement discutés avec mon père, m'avait annoncé la nouvelle au petit déjeuner, ce matin. Je venais de me lever et de découvrir avec effroi qu'il était plus de huit heures, et je m’étais levé en vitesse, impatiente. Après m'être précipité à la salle de bains et y avoir pris une douche, je m'étais habillé en vitesse et coiffé tout aussi vite. Je descendait les escaliers en m'attachant les cheveux en queue-de-cheval bien serré, puis j'entrais dans la cuisine. Mes parents et ma sœur étaient là, m'attendant pour m'annoncer une nouvelle qui allait changer ma vie. Une fois que je fus assise, ma mère pris la parole.
-« Emma, j'ai discuté avec ton père hier et... » Commença ma mère.
Mon cœur battait à tout rompre. Je savais qu'ils allaient me parler de S'peece, je savais que la réponse serais sûrement oui, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur du contraire.
-« ...S'peece sera très bientôt à toi ! » Acheva ma mère, tout sourire.
Je sentit une bouffée de joie monter en moi, j’avais envie de crier, de danser, car S’peece était à moi. Mais la seule chose que j’aie trouvé à dire fût :
-« Merci… »
Je sais que j’aurais dût les remercier plus que cela, mais, je ne sais pas, c’est comme si j’avais un nœud dans la gorge. L’émotion sans doute. Et puis… c’est comme si je n’arrivais pas à réaliser que S’peece était à moi. Pourtant, à l’intérieur de moi, je le savais, j’étais heureuse comme je ne l’avais jamais été auparavant !
Au bout de quelques minutes, je réussis à sortir de ma "transe" dût à l’émotion, et au fait que je ne réalisait pas la vérité. Je sautais au cou de mes parents et les remerciait peut-être plus que nécessaire, mais je m’en fichais. J’ai finit par allez chercher ma tirelire et en sortir un billet ; ma contribution à l’achat, la pension et les soins de ma jument.

Environ une demi-heure plus tard, j’étais dans la voiture avec mon père, ma mère et ma sœur. Je n’arrêtais pas de regarder la forêt par la fenêtre de la voiture. Aujourd’hui, j’avais prévu de câliner et panser S'peece, rien de plus. Juste pour établir des liens avec la jument.
Le Haras de Pado était juste devant nous, à présent. Nous sommes tous sortis de la voiture, et j'ai pris mon casque, mes brosses, mon licol et mon tapis de selle. Je me suis dirigée vers l'écurie des propriétaires pendant que mes parents allaient signer l'achat de S'peece et que ma sœur allait voir les chevaux.
En arrivant dans l'écurie, j'ai tout de suite repéré S'peece. C'était une des seules pensionnaires de l'écurie qui avait la tête passée par-dessus la tête de son box. Normal, la plupart des chevaux étaient un peu endormies à cause du temps ; le ciel était couvert de nuages et il faisait plutôt "lourd", ce qui était plutôt... endormant.
En arrivant à la hauteur du box de ma jument, je posais mes affaires et tendais une main vers S'peece. La jument la renifla bruyamment, puis la lécha, comme la dernière fois. Elle devait sûrement me reconnaitre, car elle pointait ses oreilles en avant et, dès que je commença à la caresser, elle ferma les yeux, en confiance. Après lui avoir caressé longuement le chanfrein, je retirais mes mains de sa tête pour prendre mon licol beige. J'ouvris le loquet de la porte du box de S'peece, puis ouvrais la porte. La jument, docile, se recula légèrement pour que je puisse passer. Je souris. Je me mis à gauche de la trotteuse, puis passait doucement la muserolle sur son chanfrein, remontant doucement le licol. Je finis par attacher la boucle par-dessus la tête de S'peece, au niveau de sa nuque.
-« Voilà ma belle, c’est bon. Je vais juste attacher la longe au licol et on pourra y aller… » Ais-je murmuré.
J’attachais donc la longe au licol, puis la prenant correctement, j’ouvrais la porte du box et demandais à S’peece de prendre le pas. Elle obéis. Ses sabots résonnèrent sur le sol de l’écurie jusqu’à que j’ordonne à la jument de ralentir, devant un anneau d’attache. Je passait la longe à l’intérieur puis faisait un nœud d’attache correct.
-« Voilà S’peece. Je vais te panser maintenant. »
Ca parait peut-être idiot, de parler à un cheval, de lui dire ce qu’on va faire, de lui raconter notre vie et tout ça. Pourtant, j’avais l’impression que S’peece m’écoutait et me comprenait. Bien sûr, elle ne pouvait pas me répondre, en paroles en tout cas, mais parfois, elle pointait les oreilles en avant ou hennissait.
J’allait chercher mes brosses qui était resté devant le box de S’peece, puis je m’emparait de mon étrille en caoutchouc, pour enlever la poussière et les saletés de la robe de S’peece. Je la passais sur les parties charnues de la jument, en faisant de grands mouvements circulaires, décollant pas mal de poussière de la robe de la trotteuse. Environ toute les cinq minutes, je tapais l’étrille sur le mur, faisant un petit bruit, qui par chance, n’effraya aucun des chevaux présent dans l’écurie. Je finis par ranger l’étrille et prendre le bouchon, pour décoller les cellules mortes, les saletés et les poils. Je le passais de haut en bas et de gauche à droite, en faisant de petit mouvement énergique, mais pas trop fort pour ne pas faire mal à S’peece. Je frottais régulièrement le bouchon contre l’étrille, jusqu’à qu’il ne retire plus de saletés. Je prenais donc ma brosse douce turquoise, et je la passait dans le sens contraire du poil, puis dans le sens du poil de S’peece. Je dus la frotter une seule fois contre l’étrille, car elle n’était pas très sale. Je finis par prendre l’époussette pour faire briller le poil de S’peece, ce qui ne pris pas trop longtemps. Je la rangeait donc, puis je prenais l’éponge, que j’humidifiais légèrement pour nettoyer les lèvres, les yeux, les naseaux et l’anus de S’peece. Au début, elle levait la tête, mais comme je lui parlais, elle se calma et me laissa faire. Voilà, nickel ; plus que les sabots et S’peece serais sublime ! Je pris donc moi cure-pied turquoise (un de ses cure-pied donc la poignée est faite en "gel" et elle prends donc un peu la forme de votre main.) et je demandais l’antérieur droit à S’peece. Elle le levait gentiment, sans rechigner, et je lui curais donc le sabot. Une fois tous les sabots curés, je prenais ma graisse et graissais les pieds de la jument, intérieur et extérieur. Voilà, je crois que c’est bon. Soudain, en voilant détaché S’peece, j’ai remarqué que je n’avais pas fait sa crinière, ni sa queue ! Je pris vite ma brosse un crins pour démêler la crinière, puis j’ai commencer la queue. Celle-ci était très emmêlé, et je dût mettre du démêlant pour bien la démêler, ce qui me pris quand même un quart d’heure.
-« Voilà S’peece, tu es toute propre. » Ais-je dis en achevant le pansage en rangeant mes brosses.
Je pris une friandise pour la féliciter de sa patience, et elle la prit délicatement entre ses dents, la mâchant lentement comme pour en profiter un maximum. Je tirais une fois sur le bout de la longe pour défaire le nœud d’attache, puis je ramenait S’peece dans son box. La jument ne me bousculait pas est essayais d’être parfaite, même elle me bouscula à l’entré du box sans le vouloir. Je retirais le licol de la tête de S’peece et le rangeais, l’accrochant simplement à un crochet. Je rentrais à nouveau dans le box de ma jument, qui était en train de grignoter sa paille. Elle devait avoir faim. Je regardais à l’extérieur du box et voyait une palefrenière qui arrivait vers l’écurie des propriétaires, une brouette remplie de foin. Elle commençait à distribuer le foin aux chevaux, et arriva vite au box de S’peece qui ne pût s’empêcher de prendre un peu de foin dans la brouette. Je la grondais gentiment car, même si je ne trouvais pas cela trop grave, je ne voulais pas que la trotteuse prenne de mauvaise habitude. Une fois que S’peece reçu sa ration de foin, je commençait à la caresser pendant qu’elle mangeais, lui parlant doucement, lui racontant ma vie, l’école, tout ce qui me passait par la tête. Elle m’écoutait attentivement, pointant les oreilles en avant ou tournant la tête faire moi, du foin dans la bouche.
Au moins un quart d’heure plus tard, je remarquais l’heure et me rendais compte que je devais partir. Je dis au revoir à S’peece, en lui caressant le chanfrein.
-« Je dois y aller maintenant S’peece. Je reviendrais demain, c’est promis. Je te monterais sûrement en balade avec Griotte et son cheval Fantôme. A demain ! » Ais-je dis à la jument en fermant la porte de son box.
Je m’éloignais dans l’écurie pour rejoindre mes parents et ma sœur, que j’avais aperçue au loin, quand mon regard fût attiré par un beau Shire blanc. Fantôme, le cheval de Griotte. Je le caressait doucement, ainsi que quelques autres chevaux de l’écurie, puis je partais rejoindre mes parents. Ils me dirent que S’peece était vraiment à moi, maintenant, et ma sœur à ajouter qu’elle voudrais bien s’en occuper de temps en temps. Cela signifiait-il qu’elle allait se remettre à l’équitation ? Je l’espérais. Nous partîmes du Haras de Pado quelques minutes après cette mini-discution. Quand nous avons abordé le premier tournant, j’ai pensé à S’peece en regardant dans la direction du haras, avant qu’il ne disparaisse de ma vue après le tournant…

Aujourd'hui, je m'étais réveillé très tôt, trop excité pour dormir plus longtemps. Je n'ai même pas regardé l'heure tellement j'étais impatiente de partir à l'écurie voir S'peece. Aujourd'hui, j'avais prévu une grande balade dans la forêt accompagnée de mon amie Griotte. Je ne lui avais pas encore téléphoné, mais je ne tarderais pas à le faire. Jetant un œil à la fenêtre, j'ai remarqué qu'il faisait encore nuit, mais le ciel ne tarderais pas à se teinté d'orange, de rose et autres couleurs du lever du soleil. J'avais regardé la météo hier, et j'avais vu qu'il ferait très beau aujourd'hui ; un temps idéal pour une balade !
Une fois habillé de ma tenue d'équitation habituelle -pantalon crème & bleu, t-shirt assortit et pull avec écrit dessus "HDP"- je m'emparais d'une brosse et me coiffais rapidement les cheveux, les démêlant presque parfaitement. Je les attachant en queue-de-cheval, puis je descendis prendre mon petit déjeuner. Il n'y avait personne dans la cuisine, car mes parents dormaient encore. La veille, je leurs avait dis que je partirais tôt ce mercredi. Ils n’auraient pas besoin de me conduire en voiture au haras car nous venions de découvrir qu'un bus partait de chez moi jusqu'au haras. C'était parfait ! J'ai attrapée un des croissant que ma mère avait fait la veille, et je l'ai mangé calmement. J'avais tout mon temps, le bus partait vers six heures quarante-cinq et il était environ six heures. Je finis mon petit-déj' par un verre de jus d'orange, puis j'enfilais une veste car il faisait plutôt froid. Pour l'instant ! Une fois dehors, je remarquais que le ciel était entièrement dégagé, sans aucun nuage, ce qui promettait une journée ensoleillée. Après avoir marché quelques minutes, j'arrivais à la station de bus et je m'y arrêtais. J'attendis quelques minutes dans le froid et je pensais que le bu n'allait jamais finir par arriver, quand soudain je vis des phares au loin. Ils m'aveuglèrent une seconde, et le temps que je m'habitue à la lumière, le bus était devant moi. Je montait à l'intérieur et m'asseyait sur un siège après avoir introduit mon ticket de bus dans une machine. Il ressortit avec une petite écriture à l'arrière, qui annonçait la date du trajet et combien il en restait. Plus que neuf trajets en bus et j'aurais "vider" mon ticket.

Quelques minutes plus tard, je voyais l'arrêt de bus où je devais descendre. Il était juste avant le tournant qui menait au Haras de Pado. Je descendis du bus avec toutes mes affaires d'équitation, puis je commençais à marcher vers le haras. Il était à peu près sept heure trente, et je descendait donc d'appeler Griotte. Je composait le numéro sur mon portable rouge, puis j'attendis. Le téléphone sonna pendant de longues minutes. Enfin, j'entendis au bout du fil un « Allo ! » ensommeillé. J'expliquais à Griotte mon idée de balade et lui annonçait que S'peece était à moi. Elle fût très contente quand je lui annonçais que S'peece était ma jument, à présent, et accepta avec joie l'idée de la balade en forêt. Elle prendrais Fantôme, son Shire blanc, et moi je prendrais S'peece bien sûr. Griotte ajouta qu'elle prendrait un peu de temps, car elle n'était pas encore levée alors que moi, j'étais déjà au haras. Elle finis par raccrocher pour ce préparer, et je continua mon chemin en direction du Haras de Pado. Une fois devant le haras, je fonçais dans l'écurie des propriétaires, prenant soin de ne pas effrayer les chevaux. S'peece était en train de somnoler, mais à mon approche, elle se réveilla totalement.
-« Salut ma belle. Tu as bien dormi ? Tu te souviens qu’aujourd’hui, on va allée faire une balade en forêt ? » Ais-je dis doucement.
La jument hennit, comme pour dire «Oui». Je sourie, puis pris mon licol beige et le passais à la jument, attachant la longe au licol. J’ouvrais la porte du box de la jument, puis je lui demandais d’avancer. Elle obéis docilement, et je l’attachais à un anneau dans l’écurie. Je prenais l’étrille et commençais à la brosser en faisant des mouvements circulaires, puis je pris le bouchon et le passait de haut en bas et de droite à gauche. Je finis par prendre la brosse douce, la passant à rebrousse-poil puis dans le sens du poil, afin de parfaire le pansage. J’allais mouiller une éponge, l’essorant pour qu’elle soit juste humide et je la passait délicatement sur les naseaux de S’peece, ainsi que sur les contours de ses yeux et son anus. La jument se laissa faire, s’agitant un peu au contact de l’eau froide, mais elle finit par se laisser faire gentiment.
-« Voilà, plus que tes sabots ma belle ! » Me suis-je exclamé.
Je pris donc mon cure-pied, puis je demandais les sabots de S’peece un à un, la caressant après chaque sabot correctement donner, pour la féliciter. Je les lui graissaient une fois qu’ils furent propres, puis je caressais la jument. Elle souffla dans mes cheveux, visiblement ravi. Je sourit, puis je partis chercher la selle de la jument, ainsi que son filet et son amortisseur. Je commençais par le tapis, que je posais assez en avant, puis je plaçais l’amortisseur et enfin la selle. Je reculais légèrement le tout pour le mettre bien en place, puis je passais la sangle dans les "passant de sangle" et finissait par sangler de deux trous,, juste pour que la selle tienne en place. Je détachais ensuite la boucle du licol pour le remettre en "collier de chien", puis je prenais le filet de S’peece. Je passais les rênes par-dessus l’encolure de la jument, puis lui présentais le mors, qu’elle accepta. Je passais la têtière derrière les oreilles de la jument, puis dégageait le toupet du frontal. Je finis de brider en attachant la sous-gorge et la muserolle, sans trop les serrer, puis je caressait S’peece.
-« C’est bien ma belle. On va pouvoir y aller. »
Je détachais le licol complètement puis passait les rênes par-dessus l’encolure de S’peece pour les prendre correctement. Je demandais à S’peece le pas et elle m’obéis. Nous sommes sortis de l’écurie pour nous diriger vers la forêt et attendre Griotte.

Balade avec Griotte.

Je revenais de cette petite balade en compagnie de mon amie Griotte. Pendant qu'elle ramenait Fantôme dans son box, j'ai continué le long de l'écurie pour trouver celui de S'peece et m'occupait d'elle à l'intérieur. Le box de la jument avait dût être nettoyé et la jument avait dût recevoir sa ration, car la paille était propre et que la mangeoire de la jument était pleine. Je commençais par retirer le filet de la jument pour qu'elle puisse manger tranquillement, sans que le mors la gêne. Après avoir défait la muserolle et la sous-gorge, je retirais donc le filet. Je suis allée l'accrocher à l'extérieur du box, puis je suis revenue enlever la selle, l'amortisseur et le tapis de S'peece. Je dessanglais complètement puis je retirais le tout. Je nettoierais le mors, brosserais le tapis et nettoierais les cuirs plus tard, après avoir pansé ma jument. La trotteuse était en train de grignoter ses granulées, et elle dressa une oreille quand je revins dans son box avec mes brosses et des friandises. Avant d'utiliser mes brosses, je prenais une poignée de paille propre et bouchonnais S'peece avec. La jument avait transpiré, même si nous n'avions pas vraiment travaillé. C'était surtout le soleil de plomb qui nous avait fait transpiré. Après avoir bien bouchonner ma jument, je prenais mon bouchon et nettoyais les jambes de la belle noire. Elles étaient pleines de sable et de poussière. Je les ai brossé longuement, mais il restait toujours du sable, malgré mes efforts. Je décidais donc de doucher les jambes de la jument, se qui permettrais de finir d'éliminer la saletés, mais aussi de rafraîchir la jument qui devait avoir chaud avec ce soleil. Je mettais donc un licol à S'peece et l'amenait vers la douche, l’attachant à un anneau tout près de la douche. Je prenais le tuyau, puis allumait la douche d'un jet assez puissant, pour pouvoir "masser" la jument grâce au jet. Je commençais doucement à passer le jet sur les membres de la jument, en commençant vers le bas puis en remontant progressivement vers le haut. Je vérifiais de temps à autres que l'eau n’était pas trop froide. S'peece semblait apprécier le massage ainsi que l'eau sur ses membres. Je souris.
-« C’est bien S’peece, sage. Tu as l’air de bien aimer l’eau toi ! » Ais-je dis tout en continuant à passer le jet sur les membres de la jument.
Quelques minutes plus tard, j’éteignais l’eau, puis je remettais le tuyau à sa place. Je séchais ensuite les membres avec soins, prenant un gant de toilette pour sécher les plis et le creux plus précisément. Une fois cela fait, je passais ma main sur les membres de S’peece pour m’assurer qu’il n’y avait plus de sable dans les poils. J’avais bien douché ma trotteuse ; il n’y avait plus de poussière ou de sable incrusté dans les poils. Je détachais donc ma jument, puis la ramenait dans son box. Je lui enlevais le licol, puis l’accrochais à l’extérieur du box. S’peece recommença à manger sa ration pendant que je lui faisais les pieds. J’ai commencé par l’antérieur gauche, glissant ma main le long du membre. Je saisi le boulet, puis tiré légèrement. S’peece obéis, et je pus donc lui curer le pied, dégageant soigneusement les lacunes et la sole des saletés qui s’y étaient accumulés durant notre balade. Je reposais le sabot au sol une fois celui-ci nettoyé, puis je fît les autres. Je finis par tous les graisser, puis je rangeais mon matériel et prenais mon éponge. Je l’humidifiais, puis je la passais sur les naseaux, le contours des yeux et l’anus de S’peece. Je la rangeais quelques minutes plus tard.
-« Voilà ma S’peecy, tu es superbe ! Je vais ranger et nettoyer ton matériel, puis je reviens de voir. » Ais-je murmuré en sortant du box de la jument.
Je pris tout le matériel de la trotteuse, puis je me dirigeais vers la sellerie. Je commençais par laver le mors pour ne pas qu’il blesse S’peece la prochaine fois que je l’utilisais. Une fois qu’il fût nettoyé, je prenais du savon glycériné et une éponge pour nettoyer les cuirs. Je n’ai pas démonté le filet, aujourd’hui, je passais juste un petit coup de savon glycériné, juste pour nettoyer le cuir en vitesse. Une fois le filet terminer, je faisait la selle, puis la rangeais à sa place, ainsi que le filet. Plus que le tapis et l’amortisseur !
L’amortisseur n’était pas sale, je le rangeais donc à sa place, puis prenait une brosse pour le tapis qui était pleins de poils collé à de la sueur. Je commençais à le brosser jusqu’à qu’il ne reste presque aucune saletés. Vu qu’il en restait encore un peu, je décidais de laver le tapis chez moi. De toute façon, c’était le mien, alors… Je prendrais un tapis de club demain, car il ne sera sûrement pas encore sec.
Une fois le matériel rangée et nettoyé, je retournais dans l’écurie voir S’peece. La jument avait finit de manger à présent, et elle me regardait. J’entrais à nouveau dans son box et commençais à la caresser sur tout le corps. Elle apprécia particulièrement quand je lui caressais la joue. Pourtant, pas mal de chevaux préfèrent les oreilles ou le chanfrein. Elle finit même par fermer les yeux. Je jetais un œil à ma montrer, et je me rendis soudain compte que le dernier bus de l’après-midi passais dans… dix minutes !
-« Je dois vraiment y allez S’peece. Je reviendrais demain, promis. A demain ma belle ! »
Je lui fit un bisou sur le chanfrein, puis après avoir pris mes affaires, je me dirigeais vers la sortit de l’écurie. S’peece hennit, visiblement déçu que je parte. Mais je n’avais pas vraiment le choix. J’ai dût courir jusqu’à la station de bus, et j’y suis arrivé quand le bus allait démarrer pour partir. Je suis vite monté à l’intérieur, puis, comme à l’allée, j’ai introduit mon ticket dans la machine. J’ai finit par m’asseoir sur un siège près d’une fenêtre pour regarder le Haras de Pado qui éloignait…

Pendant la nuit, il avait plu. Le "Plic, ploc" de l'eau m'avait réveillé plusieurs fois, et je croyais qu'il me réveillerais encore une fois, vers six heure. Je n'avais donc pas mis mon réveil, croyant que cette fichu pluie me réveillerait. Eh bien, non. La pluie s'était arrêté à six heures, je me suis donc réveillé à sept heures vingt ! J'avais raté le bus de six heures quarante-cinq ainsi que celui de sept heures. Le prochain bus arrivait dans... dix minutes ! Je me suis levé en quelques secondes, puis je me suis habillé en vitesse, sans prendre la peine de me coiffer. J'ai enfilé mes bottes d'équitation, pris mon matériel et attrapé une brioche, puis j'ai foncé jusqu'à l'arrêt de bus. Il n'était pas encore là. « Est-ce que je l'ai raté ? » Je ne savais pas du tout. J'ai commencer à manger ma brioche, et quand j'eus finit de manger, le bus arrivait ! Cinq minutes de retard, ça va. Je suis monté à l'intérieur du bus, "validé" mon ticket (plus que sept trajets !) et je me suis assise sur un siège.

Une heure plus tard, j'étais dans l'écurie des propriétaires. Après être sortie du bus, j'avais été directement voir le seul retraité du Hars de Pado, le petit Rakiacko. J'avais passé un long moment avec lui, jusqu'à ce qu'il pleuve. Là, je l'avait ramené dans l'écurie des retraité puis j'étais allé me réfugier dans l'écurie des propriétaires. Il pleuvait des cordes, et j'étais trempé ! Je me suis dirigé vers le box de S'peece. La jument leva la tête à mon approche. J'ai regardé sa robe ; elle n'était pas très sale, un petit pansage suffirait.
Aujourd'hui, j'avais prévu de faire du cirque avec S'peece. Je voulais lui apprendre un ou deux tours, principalement la jambette. J'avais hâte de voir comment se débrouillait la jument ! J’entrais dans son box, une étrille à la main, et commençait à la panser énergiquement, en faisant de grands mouvements circulaires. Ensuite, je pris le bouchon et le passais sur tout le corps de la jument, de droite à gauche et de haut en bas. Une fois le bouchon rangé, je prenais la brosse douce et la passait dans le sens du poil après l’avoir passé à rebrousse-poil. Je finissait par prendre une éponge humide et nettoyé les yeux, les naseaux et l’anus de S’peece, puis je pris mon cure-pieds pour faire les sabots. Ils étaient plutôt propre, et je dût surtout utiliser la petite brosse, de l’autre côté du cure-pied. Une fois les sabots nettoyé et graissé, je caressait S’peece et partais cherché un licol éthologique, un stick et surtout, beaucoup de friandises. Je revient vers le box de S’peece. La jument me regarde fixement, étonné.
-« Aujourd’hui, c’est éthologie & cirque ma belle ! » Me suis-je exclamé en posais le matériel devant le box de ma jument.
Elle secoue la tête de bas en haut, pour approuver mon choix. Je souriais, comme d’habitude. J’entrais dans le box de ma S’peecy avec le licol éthologique, et je le lui mettais doucement. Au début, elle se demanda ce qu’étaient tous ces nœuds, mais elle ne se posa plus de questions quand je revins vers elle avec le stick. J’avais des friandises dans mes poches, mais elle n’essaya pas de mes les piquer. Quand je lui ordonnais d’avancer pour allez au manège, S’peece obéis, et nous sortîmes de l’écurie, dans la pluie.

Ethologie & cirque avec S'peece.

Je revenais d'une petite séance d'éthologie et de cirque avec S'peece. J'avais commencé à apprendre la jambette à la jument, ce qu'elle réussissait plutôt bien. Son antérieur n'était juste pas tendu, mais je travaillerais ça quand S'peece lèvera bien haut la jambe sans aide du stick.
Je ramenais donc la jument dans son box, la laissant grignoter sa paille tandis que je lui retirais son licol éthologique. Elle se laissa faire tranquillement et je mis le licol trempé à l’extérieur du box, pour qu'il sèche. Je revenais dans le box de ma jument avec un couteau de chaleur pour la sécher, car la pluie l'avait trempé, comme moi. Je passais délicatement le couteau de chaleur sur les parties charnues de la trotteuse. Après quelques minutes, presque toute l'eau fût retirer, et pour finir de sécher ma jument, je pris une serviette-éponge. Elle fût bientôt mouillé, mais S'peece, elle, fût vite sèche. Je caressait la jument puis lui curais les pieds et les graissaient. Je restait un peu de temps avec S'peece, puis je la caressais encore une fois, tout en lui parlant. Au bout d'un moment je sortais de son box et prenait une couverture, pour la mettre à ma S'peecy, car il faisait plutôt froid. Je la mettais délicatement sur son dos, puis j'attachais les sangles pour que la couverture tienne. Je ne serais pas trop pour laisser à la trotteuse un peu de "liberté".
-« Je dois partir maintenant, S'peece... » Ais-je murmuré en donnant sa ration de granulé à la jument.
Je déposais un baiser sur le chanfrein de S'peece, puis je m’éloignait dans l'écurie, caressant quelques chevaux au passage. Je m’arrêtait quelques secondes devant celui de Fantôme et celui de Flèche. Leur propriétaire, Griotte, était partie à Venise et ils devaient se sentir assez seule, même si ils étaient quand même choyées, mis au paddocks etc pendant l'abseuce de leurs propriétaire. Je finissait par enfin partir de l'écurie, pour rentrer chez moi en bus, comme d'habitude... Sauf que là, c'était sous la pluie ! Je courant jusqu’à l'arrêt de bus en vitesse, puis montait dans le bus et attendais qu'il démarre...

Cela faisait deux jours que je n'étais pas allée voir S'peece. Je n’avais pas vraiment le temps, étant très occupé. Mais aujourd'hui, enfin, je pouvais allez voir ma trotteuse. Ce matin, je m'étais levé vers huit heure et demie et la première chose que j'avais fais avait été de regarder par la fenêtre. Le ciel était bleu azur, sans aucun nuage, et le soleil brillait dans le ciel. Génial, je pourrais longer S'peece au rond de longe extérieur aujourd'hui ! Je m'habillais rapidement, puis descendait à la cuisine, vêtu d'un t-shirt Fouganza, d'un pantalon d'équitation brun et d'un pull. J'entrais dans la cuisine puis prenant une brioche, comme d'habitude, puis m'asseyais en face de ma sœur, Louanne, en train de grignoter un croissant.
-« Papa est au travail ? » Lui ais-je demandé.
Ma sœur hocha la tête, et me répondit.
-« Exact, c’est maman qui va nous emmener au haras aujourd’hui. »
Nous ? Cela voulait t-il dire que ma sœur allait recommencer à monter ? Je l’espérais énormément. Avec un peu de chance, je pourrais lui faire monter S'peece, au pas et au trot !
-« Alors… Tu vas reprendre l’équitation, c’est ça ? » Ais-je murmuré timidement.
Un long silence suivit cette phrase, pourtant si simple. Enfin, au bout de dix minutes, ma sœur repris la parole.
-« Oui, j’ai pensé que se serais bien. J’ai commencé à y penser quand tu es allée acheter S’peece, et puis quand je t’ai vu t’en occuper… Ma décision a été prise. »
Je souris, un sourire que je n’aurais jamais pensé avoir. Mon regard s’était illuminé, j’étais heureuse. Nous nous sommes préparé pour partir au haras, ma sœur vêtue de son ancien pantalon d’équitation (qui était, par chance, toujours à la bonne taille) et de ses bottes en cuir neuves. Nous avons pris nos affaires, puis nous sommes partit dans la voiture. Notre mère y était déjà. Elle n’a pas tardé à démarrer la voiture et nous sommes partis vers le Haras de Pado.

La voiture va beaucoup plus vite que le bus, je m’en souviendrais. Une fois arrivé au haras, ma sœur et ma mère sont allée voir Touch’, la directrice du haras, pendant que j’allais voir ma petite S’peece. En arrivant dans l’écurie des propriétaires, je me suis tout de suite sentie chez moi, dans mon univers. C’était plutôt normal, car les chevaux, c’était mon monde. J’ai longé les box jusqu’à celui de S’peece. En me voyant, la jument hennit. Elle devait sûrement être aussi contente que moi, car enfin, on se revoyait ! Deux jours, c’est beaucoup trop long !
-« Coucou ma S’peecy. Je suis super contente de te revoir. Aujourd’hui, ce n’est pas moi qui vais te monter, mais ma sœur, d’accord ? » Ais-je murmuré à l’oreille de la jument.
Elle hennit, comme pour approuver mon choix. En souriant, je prenais un licol et le mettais à la jument. Pendant que je la sortais de son box, je vis ma sœur arriver vers moi. Je commençai alors à lui expliquer comment faire un nœud d’attache, pour qu’en cas de danger la longe puisse vite être dégagé de l’anneau. Après lui avoir montré plusieurs fois, elle essaya et réussi presque parfaitement le nœud, elle avait juste légèrement emmêlé la longe. Au bout de deux essais, ma sœur réussit enfin. Je caressais S’peece pour la féliciter de sa patience, puis je sortais une étrille et commençai à brosser S’peece tout en expliquant à ma sœur les différentes brosses et comment les utiliser. Ça ma faisait vraiment bizarre d’expliquer tous ça à ma sœur, alors que c’était… ben, ma sœur quoi. Après lui avoir montré presque toutes les brosse, que j’expliquais au fur et à mesure que je les prenais pour panser ma jument, je prenais le cure-pieds et montrais à Louanne comment prendre les sabots de S’peece, puis les lui nettoyer. S’peece resta toute calme quand ma sœur commença à prendre le sabot de l’antérieur gauche de la trotteuse et à le nettoyer. Lou’ le fit particulièrement bien, preuve qu’elle se souvenait des bases de l’équitation.
Une fois mes brosses rangé, j’allais chercher le filet, le tapis, l’amortisseur & la selle de S’peece. Je commençais par prendre le tapis de selle de la jument, puis je le mettais bien en place, légèrement en avant. Je continuais avec l’amortisseur, que je mettais sur le tapis, bien au milieu et je finissais avec la selle. Une fois celle-ci posé, je reculais légèrement le tout avant de prendre la sangle et de la passé dans les passants de sangle. Je finissais par sangler de quelques trous, sans serrer, puis je dégarottais et prenais le filet de la jument.
Je présentais le mors à S’peece, bien à plat dans ma main gauche, tout en tenant les montant du filet dans ma main droite. S’peece accepta le mors sans problème, mais j’expliquais tout de même à ma sœur comment faire si la jument serrais les dents ou refusait d’ouvrir la bouche ; il suffisait simplement de mettre son pouce dans la bouche du cheval, à la commissure des lèvres.
Quelques minutes plus tard, j’attachais la muserolle et la sous-gorge, expliquant à Louanne pas mal de petits détails, qui n’étais pas inutile pour autant, dégager le toupet du frontal par exemple.

Quelques minutes plus tard, S'peece était fin prête. J'avais déjà réglé les étriers pour ma sœur, et j'étais en train de passer les rênes par-dessus l'encolure de la belle noire. Je les tendais à ma sœur et demandais à S'peece d'avancer.
-« C'est partit, direction la carrière ! » Me suis-je écrié tout en marchant aux côtés de ma sœur, une longe et une chambrière à la main.

Détente à la longe & dressage avec S'peece.
Marcheur.

Je revenais du marcheur qui avait suivit la séance, les rênes de S'peece à la main. Louanne marchait à mes côtés, caressant quelques chevaux pendant que je ramenais S'peece dans son box. Une fois la trotteuse dans son box, je commençais à lui enlever la selle, pendant que ma sœur détachais la muserolle et la sous-gorge pour enlever le filet. Une fois le matériel enlevé et posé à l'extérieur du box, je mettais un licol à S'peece, puis disait à ma sœur :
-« Il fait chaud, si on allait la doucher ? »
Elle approuva et je lui tendis la longe de S'peece, lui laissant faire le noeud d'attache, à l'anneau près de la douche. Une fois S'peece attaché, ni trop court, ni trop long, je prenais un bouchon et commençais à démêler la crinière et la queue de S'peece, mèche par mèche. Ensuite, je pris un petit peigne pour défaire les tout petit nœuds, les plus difficiles à démêlé. Je faisait tout ça pour ne pas arracher les crins ou les casser pendant que je shampouinais S'peece. Une fois les crins parfaitement démêler, je rangeais le peigne et commençait à mouiller S'peece avec le jet sans pression, en commençant par mouiller les membres. Tout en faisant couler l'eau, j'ai commencer à frictionner le poil de S'peece pour que l'eau pénètre bien, ainsi que pour massé la jument et atténué la sensation de froid . Ma sœur le fit aussi, visiblement heureuse de pouvoir à nouveau s'occuper d'un cheval.
Je remontais doucement le jet vers la croupe puis vers les flancs et le dos, les épaules et enfin l'encolure et la crinière. Je continuais de frictionner S'peece, qui semblais apprécier qu'on s'occupe d'elle. J'ai tendu le jet à ma sœur, pour qu'elle continue de frictionner et mouiller S'peece, pendant que je versait du shampoing dans un seau avec un peu d'eau tiède. Ensuite, avec une éponge, j'ai shampouiner l’ensemble du corps de S'peece. Je tendais une éponge à ma sœur pour qu'elle m'aide, puis rinçait l'éponge sous le jet avant de la retremper dans le seau, pour que l'eau du seau reste propre.
Une fois tous le corps de S'peece shampouiner, j'ai passer tout doucement l'éponge sur la tête de la trotteuse, prenant bien soin d'éviter le contour des yeux et des naseaux. Pour la queue, j'avais tremper celle-ci dans un seau de shampoing en remontant celui-ci de bas en haut et en frottant les crins (de la même manière que quand on lave nos cheveux).
Ma sœur finissait par rincer l’ensemble du corps, sauf la tête, donc je m'occupait moi-même, avec une éponge mouillé. Je passais celle-ci plusieurs fois sur la tête de S'peece, jusqu'à qu'il n'y ai plus aucune trace de shampoing. Je jetais un regard en direction de Louanne ; le poil de S'peece n'avais plus aucune trace de shampoing, même si on enfonçait ses doigts dans le poil de S'peece. Parfait.
Je prenais un couteau de chaleur et commençait à le passer sur les parties charnues de S'peece, expliquant à ma sœur comment faire. Louanne le fit de l'autre côté de la jument, la où je n'avais pas encore passé le couteau de chaleur. On finissait par sécher avec soins les plis des paturons et autres plis, avec une serviette éponge, puis un gant de toilette, plus pratique pour accéder et sécher les plis. Nous finassâmes par graisser les sabots de S'peece, puis nous avons ramener la jument au box. Ma sœur lui donnait un peu de foin pendant que je caressait ma trotteuse, puis nous nous sommes dirigés vers la sortie de l'écurie. Les yeux de Louanne étaient brillant de joie.
-« Ça t'a plus ? T'occuper de S'peece et la monter... » Ais-je demander à ma sœur.
Elle sourit et hocha la tête, avant de me dire.
-« C'était vraiment super, j'ai adoré ! »

De la pluie, toujours de la pluie, encore et toujours de la pluie... Pourquoi le ciel persistait t-il à être couvert d'affreux nuage gris clair, qui commençait à virer au foncé ? Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas vu ma S'peecy, manquant cruellement de temps. Mais aujourd'hui, enfin, je pouvais allé à l'écurie, ma sœur ayant invitée une copine.
Ce matin, je m'étais donc levé, mon réveil me réveillant en douceur. Non, non, non, pas du tout. en fait, je m'étais réveillé super tard, c'est à dire à huit heures quarante, mon réveil n'ayant pas sonné. je me suis levé et habillé en vitesse avant de foncer à la cuisine prendre un truc à grignotée. Un quart d'heure plus tard, j'étais au Haras de Pado. Je disais au revoir à mon père d'un signe de la main, puis je courais me mettre à l'abri dans l'écurie des propriétaires. Je marchais rapidement vers le box de S'peece, qui, en me voyant, hennit de joie. Je m'approchais d'elle et la laissait renifler ma main, avant de A FINIR