Bisounours

anti dépresseur.
vitesse et endurance avec Quera


Quera, cette petite jument hors du commun. Elle était comme un anti dépresseur qui me donnait toujours envie de sourire. Je l'aimais beaucoup, un de mes chevaux préférés. J'étais très contente de rentrer de mes vacances pour m'occuper d'elle. Ces derniers temps, la petite baie passé ses journées au pré à se reposer, elle était quasiment à la retraite, mais je la sortais parfois de son repos pour la faire travailler à pied et parfois un peu de monte. Pour aujourd'hui, c'était un peu différent. Quera était une jument endurante et qui aimait beaucoup galope0r. Je marchais le long de l'hippodrome et j'y entrais. C'était la première fois que j'y allais avec Quera. Je lui caressa l'encolure, le dos et je me mis debout sur la première barre de la barrière blanche pour me mettre à cheval à cru. Je pris en main les rênes en longe attaché au licol de la petite jument et je pris le pas. Elle marchait très rapidement, d'un pas enjoué et contente de sortir de son pré. Je commença par marcher un peu partout, en faisant de larges cercles car elle ne tournait pas très bien. Je faisais aussi beaucoup de transitions, mais elle avait aussi beaucoup de mal à ralentir. Par precaution, je ne voulais pas la lâcher au galop plein cul avant de réussir à la controler parfaitement. Petit à petit, mes transitions furent plus soignés et propres. Je la mise alors au trot en essayant de faire du trot enlevé pour ne pas trop épuiser son dos. C'était un exercice que je faisais souvent et j'y arrivais assez bien. Je continuais mais figures de manège de base et mes transitions. Pendant environ vingt minutes je la travaillas un maximum aux deux allures, puis je lui demanda le petit galop pour le moment. Elle avait très envie de partir le plus rapidement possible, mais elle restait au petit galop pour le moment. Je la laissais accélérer petit à petit pour finir au grand galop. C'était un véritable moment de bonheur entre nous deux. Quera assouvissait son besoin de courir et j'en profitais pour passer un bon moment.

Petit à petit, je la ralentissais et je la remise au trot et au pas. Je lui caressa l'encolure un log moment, contente, même très contente d'elle. Je fis une petite pause pour laisser la jument se reposer. Il faisait moins chaud qu'hier, et quelques petits nuages apparaissaient dans le ciel. Je me demandais si la pluie allait tomber ou pas. J'avais trotté et marché aux deux mains, mais je n'avais galoper qu'à main gauche, je me mis donc dans l'autre sens au petit trot. Quera ne connaissait pas grand choses au monde de l'équitation à part les bases, comme la longe et la monte aux trois allures. Je ne voulais pas pour le moment lui apprendre l'incurvation et les autres bases de dressage. D'habitude je travaillais toujours ça avec mes chevaux, mais Quera était un petit ange pas comme les autres. Je pris un petit trot normal, sans incurvation ni mise sur la main et je faisais une sorte de slalom autour de plot imaginaire, puis je lui redemanda le galop et je la laissa de nouveau accélérer petit à petit jusqu'au galop plein cul.

Après un moment de galop, je repris le trot doucement, rênes longues, histoire de se détendre un peu avant d'arrêter la séance. Puis je la laissa ralentir jusqu'au pas puis je fis un dernier petit tour de piste rênes à la couture au pas. Elle souffla un peu, l'encolure collante de transpiration. Puis je me laissa glisser du dos de la jument pour descendre de la baie. Je sortis une friandise de ma poche que je lui donna puis je détacha les rênes pour en faire une longe et je quitta l'hippodrome.