Rond de longe de Sag'

J'arrivais au rond de longe avec Sagmar. L'étalon me suivait docilement, mais on voyait qu'il était impatient de travailler. J'ouvrais la barrière et entrais avec Sagmar, sans oublier de la refermer ensuite. Sagmar renifla doucement le sol,il n'étais pas encore venu ici. Me plaçant au centre du cercle, la chambrière au sol, je demandais le pas à Sagmar.
-« Au pas. » Ais-je demandé d'une voix ferme mais calme.
L'étalon obéis, partant dans un pas bien cadença. Il l'allongea rapidement. Pour cette leçon, je voulais voir si il avait confiance en moi et le faire travailler à la longe.bien sûr. Je le travaillais au pas sur un grand cercle, le faisant régulièrement changer de main. Au bout de dix minutes, je lui demandais le trot.
-« Au trot ! » Ais-je dis fermement.
Sagmar s'ébroua puis partit dans un grand trot, beaucoup trop rapide. J'essayais de le faire ralentir ; sans succès. Je finis par y arriver après avoir beaucoup usé de la voix. Il trottait maintenant d'un trot de travail, ni trop lent, ni trot rapide. Au bout d'un moment, il baissa la tête. Quelques minutes plus tard, il mis légèrement ses oreilles en arrière, à l'écoute. Pour finir, il fit mine de mâchouiller un chewing-gum. Parfait. Je le fis repasser au pas puis l'arrêtais. Je lui tournait le dos, posant la chambrière à terre et relâchant la pression sur la longe, de façon à que l'étalon puisse me rejoindre s'il y en avait envie... mais je ne l'obligerais pas.
Il hésita pendant un certain temps, puis il se décida à faire un pas. Puis deux, puis trois... Je sentit un souffle chaux sur mon épaule. Je me retournait doucement, sans tirer sur la longe, et caressa doucement Sagmar entre les deux yeux. Il accepta. Je sourie. Je détachais la longe du licol, la tenais dans ma main, puis avançait de quelques mètres. Sagmar me suivit sanas hésitation, s'arrêtant quand je m'arrêtant, trottant quand je courrais... Je finis par m'arrêter.
-« C'est bien mon beau. » Ais-je dis en le caressant.
Je fît marcher Sagmar au pas, moi à ses côtés. Je plaçais une bâche sur le sol, puis m'y dirigeait avec Sagmar. L'étalon la renifla, hésitant. Il ne la franchit pas. Je l'encourageait de la voix. Il ne repartit pas au pas pour aller sur la bâche. Je marchais dessus, la traversant dans la longueur. Sagmar ne bougeait toujours pas. Je retournait vers lui et re-franchit la bâche. Il finit par me suivre doucement et à franchir la bâche. Voilà, ça irais pour aujourd'hui. Je lui tendis une friandise puis repartit à l'écurie avec lui.