Rond de Longe du Domaine des Diamants

« Voltige, un petit peu de longe et un gramme de cirque.





Même dans mes plus beau rêve jamais je n'aurais imaginé être propriétaire d'un aussi magnifique cheval, blanc comme la neige et doux comme un agneau. Fantôme était magnifique.

Quand j'entrai dans les écuries tout les chevaux redressèrent la tête, j'adressais une caresse à ma belle Flèche et j'entrai dans le box d'à côté. Comme le premier jour de notre rencontre le beau Shire baissa la tête pour que ses yeux plein de tendresse soit à hauteur des miens. À côté je me sentais comme une petite fille à côté du plus gros ours en peluche de l'univers.
- Comment vas-tu mon grand ? Lui demandais-je en lui caressant doucement la joue.

Après un bon brossage, pour rendre sa brillance à sa robe blanche j'allais chercher dans la sellerie son harnais de voltige.
J'installai sur son dos un petit tapis bien rembourré blanc au bord noir brodé et aux initiales du haras. Puis je sanglais légèrement le harnais noir et je lui mis son filet. Je laissai pendre les petite reines que j'attacherais par la suite au harnais. Je voulais qu'il prenne les bonnes habitude dès le début, c'est à dire une encolure bien positionné et on m'avait dit que le beau Shire avait un beau port de tête quand il le voulait.
Je pris un stick et une longe éthologique que j'attachai à son filet et je l'entraînai a l'extérieur.

Par chance le rond de longe était vide et nous pourrions travailler librement, pour commencer je voulais voir comment ce beau cheval se débrouille avec ses allures qu'ont m'avais dit si "gracieuses".
Je me plaçai au milieu du cercle de sable et je claquai de la langue pour le faire partir au pat. Sa tête se plaça comme je ne l'aurais jamais imaginé : un port haut parfait.
Je lui donnai un peu de longe et j'articulai : "trotter".
Encore mieux que le pat ! Je ne pouvais avoir meilleure cheval au monde, son allure était gracieuse et ses gros sabots se posaient sur le sable comme une plume sur un nuage. Pour continuer le rêve je lui demandai le galop et il partis dans une allure que je n'avais jamais vue chez un cheval de club, elle n'existait qu'à la télé ( enfin façon de parler ). Tous ses muscles étaient en mouvement et je me rendis compte que ce cheval, enfin mon cheval était exceptionnel...
- Doucement Fantôme. Je me rapprochai de lui et il me lança un regard plein de tendresse, je suis sûre qu'il aurait pût apaiser mon petite Falling Sky.
Je lui enlevai la longe et pris mon stick, je formai un petit cercle avec la baguette noir en lui disant : "marcher". Et il s'exécuta.

Après avoir testé les trois allure avec et sans stick je pût être sûre que je ne craignais rien sur son dos. Je tronquai mes bottines de cuir contre mes chaussons de voltige pour être plus à l'aise.
Mais un problème se posa à moi : comment allais-je faire pour monter sur ce géant de presque deux mètres sans étriers.
- Euh... Fantôme ont m'a dit que tu savais faire du cirque, alors c'est ce qu'on va voir.
Aujourd'hui j'allais vraiment tester toutes les capacités de mon nouveau compagnon.
Je m'accroupis et je pris sa jambe droite que je plaçai sous son ventre, le beau Shire exécuta une magnifique révérence puis se mît à genoux, je passai ma jambe par dessus son dos et je fis claquer ma langue. Dans un geste doux et souple il se releva, moi sur son dos.
- Wha ! Bravo Fantôme. Lui dis-je en lui flattant l'encolure.
J'était presque déçue car je n'avais rien à apprendre à ce magnifique nounours blanc.
Mes petites jambes arrivaient au milieu de son ventre et j'eus du mal à le faire partir au pat. Pendant qu'il marchait dans le cercle, je pris les élastiques qui pendaient et je les attachai au harnais. Je lui demandai le trot, ses allures étaient encore plus agréable à ressentir qu'à voir. Je le ralentis au pat et je me décidai à commençais pour de bon la séance de voltige.
Je voulais commencer par des choses simple pour ne pas le brusquer, alors je me mis à genoux sur sa croupe, dans mon ancien club j'avais toujours fait de la voltige sur de petits shetland un peut dodue et j'avais toujours peur de leur faire mal. Mais avec Fantôme c'était différent, je faisait corps avec lui et je pense qu'il prenait autant de plaisir que moi. Je claquai de la langue et il partit directement au trot, pas de secousse ni de trébuchement comme sur les petits shet', juste un gros nuage blanc sous mes genoux.
Je tendais les bras pour garder mon équilibre, toujours au trop je me r'assis puis je me couchai à la plat ventre sur son dos, ni trop creux ni trop bombé, il était parfait pour la voltige.
Je me retournai, je tenais fermement les de anneau latéraux du surfaix, je montai mes jambes en l'air et je relâchais tout pour me retrouver à califourchon et à l'envers.
Une figure simple que j'effectuais normalement en cours de gym, je n'avais aucune base en voltige donc je me servirais de mes capacités en gymnastique.
Je le fis repasser au pat pour qu'il se repose un peu et je me mis debout sur la croupe.
- Doucement...
Je me risquai à une figure plus complexe : l'étendard. Je me mis à genoux et je tendis simultanément la jambe droite et le bras gauche, je fis bien attention à ce que mon pied et ma main soit au même niveau. Lors des concours cette figure s'exécute au galop et le voltigeur doit tenir pendant quatre foulée, ce qui n'était pas mon cas, car j'avais tenue quelques secondes au pat. Mais j'étais fière de nous et de l'écoute impressionnante que me portais ma monture.
Mais je savais que si je voulais aller plus loin dans cette discipline il me faudrait un longueur.
Je repris la position initial, c'est à dire assise contre le surfaix, les jambes moulant le corps du cheval et les bras en croix.
Je resserrais mes mollets et Fantôme partis au trot, je voulais rester le plus longtemps ainsi à toutes les allure. "Galop" lui demandais-je en serrant un peut plus les talons.

Je sautai ma monture et je lui caressais l'encolure.
- Tu as fait du bon travail mon grand.
Je détachais les élastiques du surfaix et je lui remis la longe. Je changeai de chaussure et je l'entraînai en direction des écuries.
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