▬ Paddock d'Idriss

Idriss, jument konik de 5 ans

FICHE

▬ Paddock d'Idriss 673447

« Idriss est une superbe double ponette. En effet sa robe est particulièrement jolie et originale et sa raie de mulet assez rare. Elle a 5 ou 6 ans, pas plus, pas moins. Ses aplombs montre qu'elle a autrefois sauté et travaillé sérieusement, avant d'être abandonnée. Mais grâce à ses soigneurs, elle peut désormais reprendre le chemin du manège et de la carrière. Un re-débourrage est néanmoins nécessaire, et le marcheur ainsi que la piscine seront idéal pour la remuscler tout doucement, sans précipitation, pour ne pas l'effrayer mais au contraire lui apprendre à travailler en s'amusant ce qui ne pourra que renforcer la confiance qu'elle a en vous. »

sommaire des sorties

01. En mai, fais ce qu'il te plais. ▬ jeudi 09 mai 2013
02. titre ▬ date
03. titre ▬ date

En mai, fais ce qu'il te plais.

jeudi 09 mai 2013

Le temps ne s'améliorait pas. Le printemps devait pointer le bout de son nez depuis un long moment, mais rien n'y faisait penser. Le mauvais temps, la pluie, le froid... Mais là, le temps s'était considérablement alourdi ce jeudi-ci. Un orage allait éclater, sûr et certain. Quelle galère !
Vêtue d'un jeans troué au genou, je m'avançais dans les écuries, la démarche sûre et rapide. J'avais hâte de voir ma petite Idriss. Elle m'appartenait, depuis hier. C'était un rêve qui devenait réalité pour moi. Ma mère et moi avions longtemps cherché un cheval avec qui je pourrais continuer mon parcours équestre. A la base, j'avais acheté Sign mais il s'avérait que je ne me réjouissais pas autant d'aller le voir... Et comme ma mère avait une trouille bleue que je ne fasse une mauvaise chute avec lui... J'avais décidé de le vendre. Pendant ce temps-le, nous nous étions mises toutes les deux à la recherche de la perle rare. Ma mère avait vu une jolie frisonne. Mais... Non. Cette race là ne m'inspirait décidément rien. C'est en repartant chez nous après avoir essayé un quarter horse que, en passant par les écuries privées, nous sommes tombées dessus... Idriss.
Mon centre de gravitation avait soudainement changé. J'ai perdu l'équilibre et tombant par terre comme une enfant de quatre ans juste devant le box d'une petite jument grise qui s'effraya et se cacha dans le fond son box. Et lorsque je commençais à me frotter délicatement mes fesses douloureuses, la grise revenait à sa porte pour finalement sortir sa tête et venir me renifler les cheveux. Ses lèvres s'entrouvrirent pour chipoter à ma douce chevelure et ma mère éclata de rire une fois le stress de mon bien-être passé. De mon côté, ma main droite se porta jusqu'à la tête de la jument pour la caresser mais elle se refaufila dans son antre comme un lapin apeuré. Je me relevais et avec ma mère, ensemble, nous venions à la porte de la jument pour l'observer.
Elle était immobile et montrait son profil droit. Son oreille droite pivotait de notre côté tandis que l'autre restait sagement pointée vers l'arrière. Elle tourna sa tête avec ses naseaux pincés puis elle s'avança vers nous en gardant une petite distance d'un mètre. Juste de quoi nous narguer. A cette distance là, impossible de la toucher. Malgré que ma mère tandis le bras vers elle, Idriss ne bougea.
« C'est elle. C'est elle que je veux. »
J'avais eu un brusque coup de coeur pour elle. Elle avait une petite raie de mulet sur son dos, de grands yeux noirs et un toupet ébouriffé. Elle était assez petite, je l'aurais presque qualifiée de ponette, assez élancée mais pas faite pour l'obstacle à haut niveau. Juste... Juste elle. Mais ce coup de coeur était-il raisonnable ? Une amie m'avait bien certifié là-dessus, ne jamais acheter un cheval par coup de coeur ! Elle était bien jolie mais qui me disait qu'elle serait agréable à la monte ou même à l'attache ? Absolument rien !
Ma mère ne me répondit pas, elle parlait à la ponette pour tenter de la convaincre de venir. Si bien que lorsqu'une jeune femme vint vers nous, elle sursauta. Celle-ci nous demandait ce que nous faisions-là et c'est le moment où je suis entrée en action...
« Bonjour, nous sommes à la recherche d'un cheval à acheter et en revenant d'un essai nous avons vu votre jument... Elle nous plaît énormément. Seriez-vous d'accord pour la vendre ou faire un échange ? Je possède un hongre anglo-arabe très agréable à la main mais un peu plus fougueux sous la selle. »
Je pense ne jamais avoir parlé ainsi avant ce jour-là. J'avais ma gorge sèche et serrée, le coeur empli d'émotions et qui battait à tout rompre. Tout ça, avec un air extérieur calme et paisible même si à ce moment-là, mon plus grand espoir était qu'elle dise oui. Oui à n'importe quelle proposition tant que cette jument m'appartiendrait... La réponse fut très évasive. Ses chevaux n'étaient pas à vendre, à la base. Elle me proposa cependant de ne pas encore dire non. Qu'elle voulait d'abord bien voir mon cheval et donner son avis après. Nous nous sommes donc mis d'accord. Si Sign lui plaisait, la jument serait à moi et nous les aurions juste échangés. Un bon compromis. Je ne sais as si Sign valait plus que cette jument ou non, mais qu'importe. Après tout. Le lendemain, la jeune fille est venue voir Sign et visiblement, il lui plaisait bien. Nous avions donc conclu que nous nous échangerions les chevaux pendant une période d'un mois pour les essayer chacun de notre côté. Pendant ce temps-là, je découvris également son nom, son âge, sa race... Et puis le lendemain, voilà ! La belle était à moi... Comme j'étais aux anges !

Je m'envolais donc jusqu'au paddock d'Idriss. Elle y avait passé sa journée d'hier et la nuit aussi vu qu'il faisait encore beau. Cette nuit, je ne savais pas encore de trop. S'il fait trop mauvais, je la rentrerais durant la nuit pour l'avoir au sec, dans son box. Mais la prairie disposait d'un abri... Bon, soit.
Idriss broutait tranquillement à mon arrivée. Je sifflais et la hélai de la voix.
« Idriiiss ! LOULOUTTE ! »
D'un coup, elle releva la tête, sa bouche pleine d'herbes qu'elle arrêtait de mastiquer une seconde pour faire pivoter ses oreilles sur la têtes. Pointées vers moi un instant, elle commença à remâcher et ses oreilles cessèrent de me viser. Je passais à travers les fils et je m'avançais vers elle. J'avais pris avec moi ma petite boîte de pansage, une longe et des friandises pour l'appâter au cas où. Heureusement, la souris ne bougea pas jusqu'à ce que j'arirve à un mètre d'elle. Elle commença à reculer et à se tourner pour partir plus loin. Je sortais de ma poche un bout de carotte que je cassais en deux avec un "crock!" qui interpella Idriss. Elle s'arrêta dans sa lancée pour retourner sa tête vers moi. Elle resta immobile et tendis le bout de son nez vers ma main que je lui présentais. Elle mangea la carotte et j'attachais rapidement la longe à son licol. Je revoyais alors quelques eptites bases. Marcher en avant... Elle ne voulait pas. Je résistais sur le licol jusqu'à ce qu'elle cède en avançant d'un ou aps pas. Je relâchais instantanément la pression et la caressais. Je recommençais une deuxième fois mais elle me suivit sans rechigner. S'arrêta à côté de moi, ne me dépassa pas une fois, recula lorsque je le lui demandais... Bref, super ! Je tenais la longe au bout et commença à brosser un peu la jument partout. Celle-ci finit par brouter. Lorsque j'eus fini, je la caressais et lui donnais encore une carotte avant de retirer la longe et de partir. Je reviendrai. ♥

j'attends donc le texte (:

voilà !

héhé
confiance + 10
moral + 12
soin + 02

+ 06 pommes

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