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Nous arrivions au rond de longe quelques minutes après être partis des écuries du club. Turbine me suivait tout en respectant m bulle et je fus heureuse de constater qu'il avait un respect total de l'homme. J'ouvris la porte du rond de longe et nous entrâmes sur le sable sec. Je me plaçais au milieu du cercle, l'étalon sur le côté. J'agitai légèrement la chambrière derrière moi. Je n'eux aucune réaction de sa part. - Aller ! Insistais-je. Il partit au pat avec nonchalance, cet amour au box et au paddock se révélait presque désagréable au travail et je voulais remédier à cela. Il marchait doucement et sans se presser. Pour une détente sa pouvait aller mais pour travailler ce n'était pas génial... Après plusieurs minutes à cette allure, je le fus passer au trot avec beaucoup de mal. Il fallut même que je touche ses flans avec la chambrière pour qu'il veule bien passer à la vitesse supérieure. Une fois qu'il eut trouvé un rythme pas trop fatiguant pour lui, son allure se révéla presque gracieuse et harmonieuse. Je le poussait encore un peu dans un trot plus soutenue et il le maintint pendant cinq minutes, ce qui me convint. Je le fis repasser au pat puis lui demandais le trot et rapidement le galop. Ses allures n'étaient, serte, pas rapide, mais il n'affichait pas une encolure basse et un désintéressement, au contraire, il avait la tête haute et éveillé mais la seule chose qu'il lui manquait était des muscles. Le galop se révéla plus difficile au bout de plusieurs minutes. Alors je le refis passer au pat. - Bien mon beau. La détente c'était plutôt bien passé et nous pouvions commencer le travail sans tout de même trop forcer pour un début. J'installais au sol des barres pendants que je laissais divaguer l'étalon sur le sable, il ne chercha pas à manger et ne se révéla pas glouton comme certain chevaux. Après avoir installé une suite de 5 barres, je repris la longe en main et le mis au pat avec moins de ma, que la première fois. Il leva les jambes et ne les fis pas traîner comme j'en avais peur. Le trot puis le galop et de nouveau de pat et ainsi de suite... Jusqu'à ce que l'étalon arrive à bout de souffle. Nous venions de passer trente minutes sur les barres et Turbine était exténué. Je rangeai les barres et le fis marcher à son rythme pour qu'il reprenne son souffle et ses esprits. Il avait tout donné sur cet exercice, sans rechigner mais maintenant qu'il n'en pouvait plus je doutais d'arriver à lui faire faire autre chose. Il marcha, il marcha, sans s'arrêter mais il marchait, son rythme accélérait légèrement et il me parut avoir repris du poil de la bête. Le dernière exercice que je voulais lui faire travailler était le reculer, qui musclait le poitrail. Je lui demandais l'arrêt et il s'exécuta. L'avantage d'un cheval bien dresser et bien débourré était qu'on avait moins de mal à le re-muscler comme on avait pas besoin de lui apprendre les exercices. Je changeai de main la chambrière et la longe et je tapotais légèrement sur le poitrail de l'étalon. Il recula jusqu'à revenir sur son point de départ puis je le fis marcher. Il renouvela l'exercice trois fois et j'estimais que la séance devait se finir pour ne pas dégoûter Turbine du travail. Nous sortîmes sur rond de longe direction les écuries puis le paddock.

• Turbine.
  confiance + 05 %
  longe + 06
  
  + 03 pommes