box de Calife

J'arrivai enfin à l'entré de l'écurie, vêtue d'un K-way bleu, la capuche rabattit sur ma tête, d'un jean bleu usé, et de bottes d'équitation en caoutchouc. J'étais trempé, enfin presque. J'avais du venir à l'écurie du Haras de Pado à vélo, et la pluie n'avais pas arrêter de couler. Certes, il ne pleuvait pas des cordes, mais il pleuvait assez pour être mouillé après trois quart d'heure/une heure de vélo.
Mais quelle importance ? Aujourd'hui, rien ne pouvait gâcher cette journée, à part peut-être un truc vraiment grave. Pourquoi ? Car j'allais enfin rencontrer mon cheval en demi-pension !
Il s'appelait Calife, et c'était un trotteur d'Orlov alezan brulé crins lavé. Voici à peux près ce que me disait les information que j'avais reçu. J'avais hâte de le rencontrer en vrai, et de pouvoir m'occuper de lui, et qui sait, peut-être un jour...Le monter !?
Un léger vent chaud me balaya qu'en j’entrais dans l'écurie. Une fois le vent passé, les senteurs de paille de foin et de céréales arrivèrent à mes narines. Je sourie. J'adorai l'odeur des chevaux, et de tous ce qui les concernait. J'ouvris la fermeture éclair de mon K-way, dévoilant un pull rouge banal. Je commença à marcher dans l'écurie, jusqu'à arriver au box de Calife. L'étalon était démusclé et maigre, mais, pour l'instant, je m'en fichait. Dans le bon sens du terme ! Je ne m'en fichait pas pour pouvoir le monter, je n'allais pas entré dans son box et lui mettre une selle, puis le monter ! Non, je m'en fichait de son apparence (tant qu'il n'étais pas malade!). Calife dressa les oreilles en entendant mes pas, et s'avança vers moi. Il n'avais pas du tout l'air peureux ou agressif, simplement... triste ? Peut-être. Ses yeux étaient brun-noir, et une petite étincelle brillait dedans, comme un espoir. Un espoir d'être à nouveau choyé, d'être travaillé, et d'un jour pouvoir gambader avec d'autres chevaux au pré, et d'être au sommet des podiums ? Bon, une choses à la fois, je mélangeait mes rêves et les siens là... Un cheval ne rêves pas de faire des compétitions, mais de vivre en liberté avec d'autres équidés... Je ferais en sorte de mélanger un peu les deux sortent de rêves.
Je décidai enfin de parler à Calife, de lui dire bonjours, et de le caresser :
-"Salut Cali'... Tu es beau tu sais ? Je pense qu'on va bien s'entendre, tout les deux..."
Le trotteur hennit, et secoua la tête. Je tendit la main, hésitant à le caressé. Il approcha sa tête en guise de la caresse attendu. Je toucha ses naseau avec le plat de ma main, et commença à lui caresser doucement le chanfrein, puis la joue, et l'encolure. Cali' ferma les yeux, semblant apprécier les caresse. Je souris. J'étais heureuse. Après une petite grattouille sur l'encolure, je retirai ma main pour la mettre dans ma poche et en sortir une belle pomme... Euh pardon, un quartier de pomme. Je le proposa à mon cheval.
-"Tu en veux ? Tiens, c'est de la pomme, c'est bon..."
Calife pris délicatement la pomme entre ses lèvres, puis commença à la mâcher. Quelques secondes plus tard, il me donna un petit coup de tête, qui disait " Je peux encore en avoir sil te plaîîîîît ?"
Je le repoussa gentiment, pour qu'il comprenne qu'il ne fallait pas qu'il donne des coups de tête, et je le fît attendre un peu,avant de sortir un deuxième bout de pomme, que je lui donna. Peu après, il me jeta un regard qui voulais dire exactement la même chose que le coup de tête. Yesss ! Cali' avait compris qu'il ne pouvait pas donner de coup de tête... Pour les pomme en tout cas.... 'Fin, j'espère qu'il fera la même choses pour la nourriture.
-"C'est bien Calife. Aujourd'hui, je ne vais pas de travailler à la longe, car je n'ai pas beaucoup de temps, mais demain, on pourra peut-être travailler dans le manège, ou dans le rond de longe intérieur, si il y en à un..."
Je n’arrêtais pas de sourire, peut-être débilement, mais sur le moment, je m'en fichait complétement. Je caressa Calife, et lui dit qu'il aura un quartier d pomme plus tard. Il souffla bruyamment, comme un soupir. Je rie. Je suis heureuse.
-"Je reviens, mon beau. Je vais juste chercher des brosses pour te panser ( sans blague ! )"
Je suis allé chercher un bac remplit du matériel pour panser, étrille, bouchon,brosse douce, cure-pied, graisse pour les sabots, époussette, brosse pour les sabots, éponge humide, peigne, brosse pour les crins... etc.
Une fois les brosses soigneusement posé par terre (toujours dans le bac), j'attrapai un licol bleu marine, et entra dans le box de Calife. Cali' n’eut pas peur de moi, et heureusement. J'ouvris la boucle du licol et passa la muserolle autour de son museau. Puis, je remonta les montant et finit en fermant la boucle. Je pris une longe et l'attacha au licol. Empoignant fermement la longe, prenant soin de ne pas la laisser trainer par terre, je fis faire avancer Calife.
-"Allez, c'est partit..." dis-je entre deux claquement de langue.
L'étalon avança de quelques pas, moi à ses côtés. J'ouvris la porte du box, sortis avec mon cheval, et l’attacha à l'anneau d'attache devant son box. Ni trop court, ni trop long, mais, que je sache, Calife ne tirai pas au renard. Le trotteur resta calme, et ne bougea pas quand je m’éloignas pour fermer la porte de son box et m'emparer des brosses. Je reviens vers lui, et lui donna une rapide caresse sur l'encolure. Je pris l'étrille et commença à brosser Cali', en faisant d'énergique et longs mouvement circulaire. Calife sembla apprécia, mais à mesure que je m'approchais de son épaule, il commença à s'agiter. Je m'arrêta, puis recommença plus doucement. Il se calma. Ouf.
Une fois les deux côté brosser, je pris le bouchon, et fis de petits mouvement de l'encolure jusqu'à la croupe et les jambes. Idem pour l'autre côté. Calife ne perdait pas beaucoup de poil, mais au Printemps, l'étalon perdrais sa fourrure d'hiver. Je finis d'utiliser le bouchon, puis pris la brosse douce, et enfin, l’époussette. Le poil de Calife devint brillant, magnifique malgré ses muscles fondant. Je caressa Calife.
-"Tu es superbe mon beau. Tu méritera bien un quartier de pomme... Quand j'aurais finit !"
Calife s'avéra patient pendant que je lui faisait les sabots. Il levait "automatiquement" les sabots pour que je les curent, et malgré le fait qu'il est essayé de reposer plusieurs fois son antérieur gauche, il était très calme. Je graissa ses pieds, sole et fourchette comprise, puis, je le caressa. Qu'est ce qu'il était gentil.... Je pris la brosse à crins et brossa sa crinière, prenant bien soin de soulever la crinière en la peignant. Je brossa aussi sa queue, sans arracher de crins. Voilà. Puis, je finis le pansage en prenant l'éponge humide et en nettoyant les yeux, les oreilles, les naseaux, etc. de l'étalon. Une fois le pansage finit et les brosses rangé, je reculait légèrement. Wouha... Calife était tout simplement sublime. Son poil d'hiver brillait, ses yeux était propre, ainsi que ses oreilles, ses naseaux... et ses sabots étaient brillants et bien entretenus. Bon, là, je n'avais que fait le brillant. Je détacha Cali', qui hennit. Je l'ai ramené dans son box, puis, je défis le la boucle du licol et l'enleva. Je le rangeait dans l'écurie ainsi que les brosses, puis, je retourna voir l'alezan. Je tendis à mon cheval un quartier de pomme, et lui donna.
-"Tiens Cali'. Tu as été très sage... Je vais devoir partir maintenant... A demain."
L'étalon pris la pomme et la mangea, puis, me voyant partir, il s'éloigna un peu dans son box pour grignoter sa paille. Je lui dit encore "A demain", et je sortit de l'écurie, heureuse de cette journée...

Aujourd'hui, le temps était moche... Averse, averse, averse, pluie... De plus, mon anorak et mon K-way étant au lavage, j'avais dût venir en pull... J'étais trempé !
J'atteignais enfin l'entré de l'écurie, ou le paradis. Une fois descendu de mon vélo (trempé !) et l'avoir posé contre le mur, j’entrais dans l'écurie, où des hennissements joyeux m’accueillirent. Je sourie, et marcha vite jusqu'au box de Calife.
L'étalon n'avait pas vraiment changé. Toujours démusclé, mais un peu plus "gros" que la veille. Non, pas gros, un peu plus "normal" que la veille. Pas encore le poids d'un cheval normal mais, ça viendrait...
Ce qui me préoccupait le plus, c'était son entrainement... Je me demandais quand il ferais plus beau. En Mars, sans doute... Mais nous étions en Février.
Cali' me fit sortir de mes pensé par un hennissement. Je jeta un œil dans son box : il était propre, mais il n'y avait pas trace de foin ou autres. Je regarda ma montre, qui indiquait 14h10. Cali' devait avoir faim, il avait mangé sa ration du matin tôt aujourd'hui.
J'allais au fond de l'écurie, dans l'espoir de trouver du foin. En repérant, j'en pris un peu, et en mis dans une petite brouette. J'en mis encore jusqu'à obtenir la ration de mon cheval. Voilà, ça fera l'affaire. Je me dirigea à nouveau vers le box de Calife. M'arrêtant devant, j'ouvris le loquet du box, qui s'ouvrit. Je donna le foin à Calife, referma la porte, et alla rangé la brouette.
-"Voilà, c'est bon. Cali' aura assez à mangé pour un bout de temps." dis-je pour moi-même.
Je revint vers Calife et entra dans son box. L'alezan me jeta un coup d’œil et souffla, me projetant du foin sur mon pull toujours mouillé.
-"Cali' ! Regarde se que tu as fait ! dis-je sur un ton presque fâché, mais en rigolant tout de même.
L'étalon souffla à nouveau, mais cette fois, c'était plus un soupir qu'autre chose... Du genre -"Qu'est ce que j'ai fait ? Je voulais jouer, c'est tout ! Pourquoi tu est en colère ?".
En m'imaginant ce message, je me mis à rire, quasi aussi longtemps que quand on as un fou rire. Bon, il faut que je me calme, pensais-je en retirant la paille de mon pull. Aarggh ! Ça colle au mouillé ! Tant pis, ça me fera un souvenir de Calife quand je rentrerais chez moi...
Je caressa Calife, le massant & le grattouillant. Il entendit l'encolure, l'air heureux. Je sourie, et finis mon massage. Je le caressa, et puis, le brossa rapidement. Son poil épais d'hiver commençait déjà à s'estomper, et chaque coup de brosse enlevait un peu de poil. Je lui graissa les sabots, et rangea mon matériel.
-"Voilà, mon Calife. Je dois y allez maintenant. A tout à l'heure."
Je sortis du box, lui dit au revoir, et m'éloigna dans l'écurie. Je sourie.

Aujourd’hui, il faisait magnifique, sublime. Du soleil, et encore du soleil. J'étais souriante. J'aimais tellement le soleil ! Je me voyais déjà sur un parcours de cross, avec Calife... Pas tout de suite, bien sûr, mais aujourd'hui, je voulais commencer le vrai travail avec Cali'. Eh oui, ce matin, direction le rond de longe. A mon avis, il n'y aurai pas grand monde, à cette heure là, 12h38. En arrivant au box de Calife, je lui dit bonjour, et lui expliqua le programme de la journée, tout en le caressant gentiment.
-"Aujourd'hui, on va commencer le vrai travail, OK ? Je vais d'abord te panser, et après, on ira travailler au rond de longe. On ira au pas et peut-être au trot d'acc' ?"
Calife hennit. J'allais chercher des brosses et un licol. Je lui enfila le licol, et attacha la longe au licol.
-"C'est bien Cali' "
Je souris encore. Caressant l'étalon, je le sortis du box et l'attacha à l'anneau qui était à l'extérieur du box. Prenant l'étrille, je brossa énergiquement l'alezan, dégageant pas mal de poils. Quelques minutes plus tard, j'avais passé le bouchon et pris la brosse douce. En le brossant, je pensait à la séance que j'allai faire, et je souris. Je me souvenait comment j'avais croisé mon cheval, un jour, par hasard. Je passait devant le haras de Pado avec ma mère, et je l'ai vu. Aussitôt, ça avait été le coup de foudre total ! Il était si beau, si parfait... Mais je savait que jamais je n'aurai un cheval... Les mois avait passé, et j'avais continué à apprendre l'équitation, jusqu'à obtenir mon galop 5. J'étais super-heureuse. C'était le 11 février. La veille de mon anniversaire. Le lendemain, je n'avais eu aucun cadeau. Je m'en fichait, car mon cadeau à moi, c'était d'avoir mon galop 5. Mais en descendant prendre mon p'tit déj', j'avais trouvé une lettre. Une simple lettre blanche, avec ses quelques mots écris au stylo :

Joint à la lettre, il y avait un chèque, pour payer la demi-pension. Je me demandait qui était ce Calife, et ma surprise avait été incroyable quand j'avais découvert que ce n'était autre que mon coup de cœur, que j'avais vu il y a quelques mois... Dire qu'en ce moment même, je suis en train de le panser.
D'ailleurs, Calife me sortit de mes pensée, en me donnant un petit coup de tête. Je nettoya la brosse, repassa un petit coup de brosse douce sur la tête de Cali', et rangea ma brosse. Passant un dernier coup d'époussette, je remarqua que j'avais laissé plein de poils dans l'allée. Calife en perdait tellement ! Mais bon, soit. Je l'avais bien brossé, et il était propre. Je lui cura les sabots, enlevant un peu de terre, et quelques autres saletés. Une fois cela fait, je pris de la graisse et un pinceau, et graissa les sabots de Calife. Il semblait très intéressé par la graisse (qui sentait la lavande) mais je l'empêcha de la goûter (ce qu'il aurait sûrement fait, ce curieux !). Voilà, il était nickel. Un dernier coup de peigne sur la crinière, et un coup de brosse à crin sur la queue, et voilà ! Enfin, presque, ais-je murmuré en prenant une éponge humide et en lui nettoyant les yeux, les naseaux...etc. L'étalon accepta sans rechigner l'éponge mouillé. Mais, peu après, il secoua la tête, pour dire "STOP !".
-"C'est bon Calife, j'ai finis !" m’exclamais-je en riant !
Je détacha la longe, remis l'alezan dans son box, et m’emparai d'un balai. Je balaya rapidement l'allée, qui étais presque pleine de poils de Calife. Une fois l'allée nettoyé, je rangeai le balai, et pris une longe longue, un licol & une chambrière. Je mis le licol à Calife, enfila des gants, pris le matériel pour longer, et partit au rond de longe avec Califou.

Touch > Vu que tu as posté et que j'ai finis la séance au rond de longe, j'édite ou je re-poste un message ?

Désolé. D'accord.

Séance au rond de longe avec Calife
Marcheur avec Calife.

Je revenais du marcheur et du rond de longe avec Cali'. Il avait été sympa et doux. Un amour. Mais, maintenant qu'il ne transpirai plus, on remarquait toutes la poussière et tout le sable qu'il avait sur le poil.
Je fis entrer Calife dans son box, le caressant longuement, délogeant un nuage de poussière et de saletés. Ahlala. Cette séance au rond de longe l'avait vraiment couvert de poussière, mon Cali'.
Une fois que le trotteur fût dans son box, je ferma la porte du box. Puis, j’enlevais le caveçon de la tête de Calife, ainsi que la longue longe. Je sortis du box pour allez nettoyer le matériel. Je pris du savon glycériné et nettoya les cuirs. Je démonterai le caveçon complétement un autre jour. Pour l'instant, il était nickel.
Je finis de nettoyer, puis, je rangea le matériel à sa place. Voilà, finis. Je retourna voir Calife, et attrapa une étrille. J’enlevais un maximum de poussière, ainsi qu'un peu de sueur, resté collé sur les poils. Voilà, parfait. Je pris le bouchon et enleva le reste de la poussière, puis, je lissa le poils de Califou avec la brosse douce & l’époussette. Voilà. C'est mieux. Je nettoya ses sabots, où le sable c'était un peu "accroché". Super, Cali' était super beau. Je lui ébouriffa la crinière. Il me souffla dessus. Je sourie.
-"Tu as super bien travaillé mon beau. On travaillera encore un peu demain, d'accord ?"
Calife hennit. Me comprenait t-il ? Peut-être. Sûrement. Une fois le pansage de mon cheval terminé, je sortit de son box pour ranger et nettoyer les brosses. Je les ai nettoyé complétement. A chaque brosses nettoyé, pleins de poils et d'autres "crasses" se rependaient dans l'eau. Un peu dégoutant, mais, il fallait bien que je fasse ça pour Calife. Finit, enfin ! Je vidait l'eau tout en rangeant les brosses. Puis, je chercha une carotte dans l'écurie. Je ne tarda pas à en trouver une, avec tous un tas d'autres, dans un sac. J'en pris une, puis je retourna voir Calife, et la lui tendis.
-"Tiens mon beau. Tu l'as bien mérité !"
Il l'engloutis à toute vitesse, puis essaya de fouiller dans mes poches. Je l'en empêcha, et lui dis que je n'en avais pas. Il se retourna dans son box, et grignota sa paille.
-"Allez, va y, continue à te ficher de moi quand je ne t'apporte pas de friandise !"
"Pff..." fit Calife. Je sourie. Malgré son air "Je me fiche de toi", j'adorai Calife. Je souriait tout le temps et j'étais heureuse avec lui.
Je jeta un œil à ma montre ; il était déjà tard, je devais rentrer. Je sortis de l'écurie. Il faisait un peu froid, mais le soleil me réchauffait quand même.
-"A demain, Calife..."
Je pris mon vélo, l'enfourcha et sortis de l'écurie, en imaginant qu’un jour, je monterai Calife comme je monte mon vélo... En mieux !

Aujourd'hui, un magnifique soleil brillait dans le ciel. Le matin, il faisait frais, j'avais donc enfilé un gros pull bien chaud. Mais maintenant, il faisait une chaleur étouffante, surtout dans l'écurie. J'ouvris donc mon pull, et l'enleva,dévoilant un t-shirt simple, bleu clair rayé de blanc. J'avais prévu de travailler mon Califou aujourd'hui. Un peu comme la dernière fois; pas, trot, changement de main, changement de diamètre du cercle...
J'arrivai devant le box de Calife. Je passa la tête à travers le box et lui dis bonjour.
-"Salut Cali'. Aujourd'hui, on va un peu travailler à la longe, puis on ira au marcheur, oki ?"
Pas de réponse, ni hennissement, rien. Calife grignotait juste tranquillement son foin... Je claqua la langue, espérant attirer son attention... Non, rien. Pff... J'entrai dans le box de Calife, lui grattouilla les oreille,le caressa...
-"Aïe !" me suis-je soudain exclamé !
Calife venait de remonter son encolure, et venait de me donner un grand coup de tête sur le nez. Il hennit. Riais t-il ? Nan, pas possible... Quoique...
-"Cali' c'est pas drôle.." dis-je d'une voix ferme, avant de rire malgré tout...
Me reprenant, je pris un licol, le passa à Calife et le sortit de l'écurie. Ses sabots faisait un bruit régulier sur le sol. J'arêta Calife devant un anneau d'attache, et fit rapidement un nœud d'attache. Voilà. Je pris une étrille et le massa, en faisant de longs mouvement énergique et circulaire. Puis, je pris le bouchon, et brossa mon cheval en faisant de petit mouvement. Voilà, puis je pris la brosse douce pour lisser les poils, puis l’époussette. J'allai mouiller une éponge humide quand je remarqua un mouvement furtif sur ma droite. Je m'approcha de l'endroit en question et je vis... Une petite souris. Je la chassa pour qu'elle ne grignote pas le foin/la paille et je partit finalement mouiller mon éponge. Califou n'apprécia pas quand je lui mouilla la tête, mais, vu la chaleur étouffante qui régnait, il finit par (presque) apprécier. Je lui fît les sabots avec le cure-pieds, puis les graissa.
-" J'arrive mon beau, je vais juste chercher le caveçon, la longe & les guêtres."
Je partis dans la sellerie, et revins avec la longue longe, le caveçon et des guêtres rouges, sans oublier une paire de gants. J’enfilais les gants, puis mis le caveçon à Calife. Puis, je mis les guêtres flash à Calife. Je finis par attacher la longe au caveçon, puis je partit au rond de longe.

Rond de longe avec Calife

Je revint avec Calife. Il avait super bien travaillé, malgré son pas très lent au début. Mais quelle importance ? Demain, je le ferai peut-être galoper, quelques minutes, environ...moins de cinq minutes.
J’arrêtais Calife dans l'écurie, et remplaça son caveçon par un licol simple, de couleur bleu et or. J'attachai une longe assortit et attacha Calife à un anneau d'attache. Voilà, c'est fait. Je le caressa, et le grattouilla entre les oreilles (c'est là qu'il préfère!). Aussitôt, Calife ferma les yeux de plaisir. Au bout de quelques minutes, je dût arêtter la caresse pour retirer les guêtres de Calife. Leurs couleur (rouge flashy!) avait toujours autant d’intensité, contrairement au jour où j'avais longé Cali' pour la 1er fois, où des guêtres vertes avaient perdu leurs éclats, à cause de la poussière. Mais maintenant, le sol était dur à cause du soleil, sec mais dur. Les guêtres de Calife n'avait pas échappés à la poussière et au sable, mais ce n'était qu'une fine couche. J'allai les lavés, puis les ranger. Quelques minutes plus tard, j'étais à nouveau aux côté de Calife.
Vu qu'il transpirai, je pris une poignée de paille propre, et commença à bouchonner Calife énergiquement. La poignée de paille fût quasi-aussitôt mouillé, j'en pris donc une autres, et je continua comme ça jusqu'à que Calife ne transpira plus. Je pris un cure-pied et lui fît les sabots, puis je les graissa, sans avoir oublier d'enlever tout le sable.
-"T'étais super Calife, et maintenant, tu es propre, tiens, voilà une carotte !"
Je lui tendis effectivement une carotte, qu'il accepta avec plaisir. Je détacha la longe, et remis Calife dans son box. Je lui donna encore une friandise, puis je sortis du box et lui dit au revoir. Puis, je m'éloigna dans l'écurie, enfourcha mon vélo, et m'éloigna du Haras de Pado...

Message finit !

Personne ? J'attends les points et tout ça pour faire un nouveau message.

Aujourd'hui, il faisait nuageux, mais il faisait doux malgré ce ciel gris couvert de nuages. Ma mère m'avait emmené en voiture, disant qu'il faisait froid. Moi, je ne trouvait pas, mais j'ai malgré tout accepté. Une voiture, ça va plus vite qu'un vélo...
Me voilà déjà au club. Alors qu'en vélo, cela prend 3/4 d'heure, en voiture, cela ne prends qu'environ vingt minutes ! Ma mère me dis qu'elle viendrait me chercher tout à l'heure (dans plus d'une heures et demie, yess !) et partit tandis que je m'éloignait dans l'écurie.
Le "traditionnel" vent chaud qui m'avait accueillit tout les jours, en particulier le jours de ma première rencontre avec Calife, m'assaillit encore une fois. Au fur et à mesure que je m'éloignait de l'entré, il devenait moins fort, jusqu'à disparaitre totalement. Je caressa quelques chevaux, dont un bel alezan, puis je finis par arriver au box de Calife. Quand je l'appela, il sortis la tête de son box, mâchonnant tranquillement son foin.
-"Salut Calife. Aujourd'hui, on va au rond de longe, puis au marcheur. D'acki ? Il ne neige ou ne pleut pas."
Je caressa le chanfrein de Calife, puis alla chercher un licol pendant qu'il finissait de manger. Je le caressa, puis ouvrit le loquet du box. Je vis aussitôt que Calife s'était roulé. Il avait de la paille partout, mais le pire, c'était que sa queue était emmêlé comme pas possible, et que la paille était coincé dans les nœuds. Bon... Je devrais lui faire un long pansage avant de le sortir, mais je m'en fichais. Je lui passa le licol, attacha la boucle, ouvrit le box et sortis Calife. Je l'attacha à un anneau d'attache, et pris l'étrille. Je commença à frictionner le poils/la peau en faisant des mouvement circulaire. Je frottais énergiquement, mais pas trop fort, pour ne pas lui faire mal. A chaque mouvement, de la paille et de la poussière s’enlevait du poils de Calife. Puis, je rangea l'étrille, et pris le bouchon, et décolla les poils, les cellule mortes,... en faisant des mouvement d'avant en arrière et de haut en bas. Puis, je nettoya le bouchon, et recommença jusqu'à que presque toutes les saletés soit partit. Je rangea la brosse, puis pris la brosse douce. Je la passa en rebrousse poils puis dans le sens du poils. Je frotta la brosse contre l'étrille, puis la rangea. Je pris l'éponge, alla la mouiller, et nettoya doucement les yeux, les naseaux, la bouche et l'anus de Calife. Au début, il leva la tête quand je voulu lui faire les yeux, mais il finit par se laisser faire. Je nettoya l'éponge, puis je la rangea avec les autres brosses. Je pris une brosse à crins, et commença à brosser la crinière du trotteur. Elle n'étais pas emmêlé, mais ce serais une autre affaire pour la queue... Je finis la crinière, puis je commença la queue, en commençant par le bas. La brosse à crins étant très efficaces, elle défit vite les premiers nœuds. Mais je pris beaucoup plus de temps à démêler le reste, car je ne voulais pas arracher les crins de Calife. Voilà. Je rangea la brosse à crins. Je finis par prendre l’époussette, et la passa, faisant briller le poils de Calife, et le lissant. Voilà, l'étalon était plus que sublime, enfin, presque... Je n'avais plus qu'à faire ses sabots. Je pris le cure-pieds, puis je fît glisser ma main le long de l'antérieur droit. Je saisis le boulet, et tira légèrement. Calife compris, et leva l'antérieur. Je dégagea la sole et les lacunes des saletés (crottin, paille...) qui s'y était accumulé, puis je tourna le cure-pied pour frotter l’extérieur et l'intérieur du sabots avec la petite brosse, pour éliminer le reste des saletés. Je fis attention à ne pas retirer le périople (vernis naturel du sabot). Une fois le sabot nettoyé, je fît les trois autres de la même manière, toujours doucement et calmement. Une fois finit, je pris un pinceau et de la graisse, puis je graissa les sabots, intérieur et extérieur, pour nourrir et assouplir la corne, mais aussi la préservé de l'humidité. Une fois finit, je rangea mon matériel,et je caressa Calife, en le félicitant.
-"C'est bien mon bau, super. C'est génial. Aujourd'hui, on va essayer de galoper un pu, d'accord ? Allez, on va bientôt y allez".
Je lui fît une petite caresse sur l'encolure, puis je partit de l'écurie pour allez chercher le même caveçon que d'habitude, ainsi que des guêtres (bleue, cette fois, un jolie bleu turquoise...) et une longue longe, ainsi que la chambrière. Je revins avec tout le matériel. Je posa la chambrière, la longe, les gants et les guêtres à côté de Calife, et mis le caveçon à l'étalon, après lui avoir retiré le licol et l'avoir mis en "collier de chien". Il commença à s'agiter.
-" Chut mon beau, tout doux. On va bientôt y allez, calme."
Je lui mis les guêtres, ne les serrant pas trop, mais ne les laissant pas trop lâches non plus. Je félicita l'étalon pour sa patience, et enfila mes gants. J'attachais la longe au caveçon, puis pris la chambrière et détacha totalement le licol, défaisant la boucle avec douceur, prenant soin de ne pas effrayer Calife.
-"C'est partit, on y va Cali' !"
Je pris correctement la longe, et me plaçant à l'épaule de Calife, je partis au rond de longe avec lui, en espérant que les nuage ne commence pas à faire venir la pluie...

Séance au rond de longe
Détente au marcheur avec Calife

Je revins du marcheur avec Calife. Il avait très très bien travaillé, mon loulou ! On avait même un tout petit peu galopé. J'étais heureuse. J'ouvris le box de Cali' et entra dedans avec lui. Je retira le caveçon et les guêtres. J'allais les déposer dans l'écurie, puis je revint voir Calife. Tout d'abord, j'allais mouiller une éponge, pour qu'elle soit humide. Une fois cela fait, je la passa sur la commissure des lèvres et les naseaux, ainsi que les parties où Calife avait transpiré (au niveau de la têtière, au passage de sangle...).
Une fois cela finit, j'allais ranger l’éponge. Vu que Calife transpirait encore un peu, je pris une poignée de paille propre, la plia en deux, et frictionna Calife avec. La paille fut vite humide. J'en pris donc une autre poignée, et je continua jusqu'à que Calife soit parfaitement sec. Bien. Je devais encore le panser. Je pris le bouchon, puis je nettoya Calife, en faisait de petits mouvement d'avant en arrière et de haut en bas. Je descendit vers ses jambes, faisant bien attention à bien le passer au creux du paturons, et au autres plis. Je nettoyais toutes les 5 minutes la brosses, en la frottant contre l'étrille. Je finis par ranger la brosse et par passer la brosse douce, puis l’époussette, et je finis par démêler la queue et la crinière. Par chance, les crins n'était pas très emmêler.
Je finis par curer les sabots de Calife, enlevant le sable et les autres saletés qui s'y était accrochées. Je fis attention comme avant la séance, et je finis par prendre un pinceau pour graisser les sabots de Calife.
Je sortis du box une fois qu'il fût propre et sec, et j'allais nettoyer les guêtres à l'eau. Je les mis à sécher, et en attendant qu'elles sèche, j’allai nettoyer le caveçon. Une fois les guêtres sèches, j'allai ranger tous le matériel dans la sellerie. Puis je revint dans l'écurie, et je dis au revoir à Cali', en lui tendant une carotte.
-"C'était super Calife. Tiens, voilà une carotte. Je dois y allez maintenant. A demain."
Je lui fît une dernière caresse, puis je m'éloigna dans l'écurie. J’arrivais à la sortis juste au moment où je vis ma mère arrivé avec la voiture. Je monta à l'intérieur, et partit du Haras de Pado...

Finit !