Séance du Domaine du Lively

Promesse… tenue
28/03/2013
*Longe*
Promise

Après une longue promenade tranquille avec Honey j’avais préparé Promise une autre de mes rescapés, la plus vieille, que j’avais récupérée au début de l’hiver, elle avait peu travaillé durant la saison froide, profitant surtout des paddocks et d’une bonne alimentation pour se refaire une santé. Elle avait aujourd’hui bien meilleure allure et pour recommencer le travail gentiment j’avais décidé d’une séance de longe. C’est donc avec Promise portant un filet simple, un surfaix ou était fixé des élastiques Pirelli et la longe attaché à l’alliance que j’entrais dans le rond de longe.

Je refermais la porte derrière nous puis vérifiais les réglages du filet, pour être sure que rien n’était trop ou pas assez serré. Je l’envoyais ensuite sur le cercle d’une simple impulsion de chambrière. Ayant eut avant ses problème du travail elle connaissait parfaitement le travail à pied et c’est avec naturel qu’elle marcha la tête basse, en extension d’encolure. Je la félicitais en veillant à ce qu’elle garde les postérieurs bien engagés.

Pour maintenir la cadence elle remonta légèrement la tête sans pour autant se renverser, une oreille pointée sur moi elle était attentive et se plia plus que sagement à mon premier exercice : de simple transition pas-arrêt-pas. Elle répondait bien et je poussais le « freinage » jusqu'à obtenir le changement de main. Je la marchais bien dans ce sens là avant de la pousser un peu et elle adopta le trot. Je travaillais surtout sur de fréquentes transitions, pour l’avoir bien réactive. Je trottais aux deux mains avant de l’arrêter.

Je la rejoignais, ressanglais le surfaix et avec des gestes fermes mais doux, bouclais l’enrênement Pirelli à son mors. Elle céda tout de suis à la pression, abaissant sa tête et son encolure. Je lui flattais l’épaule puis retournais au milieu du cercle. Je lui fis faire quelques cercles au pas, aux deux mains pour bien équilibrer le travail. Je la poussais ensuite a adopter le trot que je maintenais longtemps travail de soutien musculaire et de souffle, ma baie trottant à grandes foulées, lentes mais longues et élastiques. Je la gardais à cette allure pendant cinq minutes avant de la freiner, changer de sens et faire de même.

Je la repassais au pas pour quelle puisse souffler de nouveau. Je la félicitais à la voix, elle faisait une très bonne séance. Je la plaçais à main droite, et lui demandais le trot, énergiquement, semblant comprendre ma futur demande, elle se plaça au bout des élastiques, les tendant à peine et à peine ma vocale achevée elle adopta l’allure demandée : le galop. Je la regardais évoluer, elle s’en sortait bien, gardant une bonne attitude corporelle et une bonne allure. Je lui fis faire deux tours avant de la ralentir puis de lui faire réaliser la même chose à main inverse. Je la laissais reprendre son souffle au trot puis au pas avant de la stopper pour la rejoindre, lui retirant l’enrênement, que je raccrochais à un des nombreux anneaux de mon surfaix.

Je marchais à ces cotés pendant plusieurs minutes, tranquillement, la main sur son encolure, le bout de mes doigts à la bordure de sa jolie crinière coupée en brosse. Je dessanglais le surfaix puis l’amenais à la porte du rond que j’ouvrais. Maintenant direction les écurie de mon domaine, elle avait fini sa séance ma jolie baie.

L’accomplissement… notre objectif
16/04/2013
*Débourrage (partie 3 -> fin)*
Runway

En cet après midi nuageux je guidais ma paint-horse pie baie en direction du rond de longe, je l’avais sellée et bridée et je la tenais par les rênes. Je nous enfermais dans l’aire de travail et nouant les rênes à la sous-gorge je la lâchais, pour qu’elle puisse se défouler. Runway bondit de joie et se lança dans un galop de joie autour de moi, je rigolais et la laissais faire, quand elle s’apaisa je la laissais revenir d’elle-même vers moi et la flattais quand je saisis les rênes. Je les détachais de la sous-gorge et lui fis effectuer, à pied toujours quelques flexion de nuque et d’encolure qu’elle fit sans rechigner. Je la flattais de nouveau.

Je prenais ensuite les étriers que je descendais et faisais claquer contre les quartiers, après quelques pas sur le coté elle s’immobilisa et j’arrêtais. Je de même sur l’autre flanc et elle comprit bien vite. Je souris et passant un bras sur la selle m’appuyait dessus, elle me regarda, un peu sur ses gardes mais ne se dérobant pas. Je la félicitais encore puis l’habituais au fait que je mette le pied à l’étrier. Pas de réaction. Je sautillais à coté d’elle et après un écart elle ne broncha pas plus.

Le moment fatidique était là, vérifiant le sanglage puis ma bombe je soufflais un bond coup et me hissais rapidement en selle. La pie se figea et flattant son épaule je lui parlais doucement. Gentiment je lui demandais une flexion d’encolure de chaque coté et elle s’exécuta, pliant jusqu’à venir coller son nez à ma botte. Je la félicitais et doucement serrais les mollets, elle secoua la tête puis hésitante se mit au pas, je félicitais et la laissais d’abord faire quelques tours de piste. Je lui demandais ensuite des changements de direction, elle obéit, semblant vouloir me faire plaisir. Je la poussais ensuite au trot et sans rechigner elle s’élança. Je trottais souplement enlevé et après quelques minutes lui demandais quelques voltes et changements de direction.

Je travaillais ensuite sur des transitions vers le pas et l’arrêt, plusieurs fois avant de mettre au trot et de demander le galop, elle s’élança soudainement vers l’avant et jeta quelques ruades, je la retenais comme je pouvais espérant qu’elle se calme, ce qui arriva assez vite. Je félicitais et galopais encore un peu, puis changeait de main et redemandais, elle démarra plus calmement et je la félicitais. Je galopais peu, la jument n’ayant que peu de condition. Je la stoppais au centre et après une longue caresse mis pied à terre et regagnais l’écurie.

Petit coquin... joli poney
25/06/2013
*débourrage (longe/harnachement/monte)*
Ekinox

J'arrivais au rond de longe avec mon jeune poney, chargée du matériel en vu de son débourrage. Je posais ce bazar sur la lice, refermais la porte puis détachais le jeune qui ni une ni deux s'élança comme un fou autour de la piste de travail. Je le laissais faire et attendais tranquillement qu'il se calme, se qui se passa brusquement, quand il s'immobilisa dans une traînée de poussière, braquant son regard de jais sur moi.

Je m'approchais donc de lui et rattachais la longe au licol. Je ramassais la chambrière posée au sol et d'une ondulation de longe et d'un claquement de langue éloignais le jeune de moi, l'encourageant à se porter vers l'avant. Il prit le pas, décrivant un cercle plus ou moins régulier autour de moi. Je tentais la transition vers l'arrêt d'abord difficile puis de plus en plus franche. Quand l'ordre fut acquis je tentais la transition inverse, vers l'avant : le trot. Il fallut un petit rappel à la chambrière pour le pousser, Ekinox ne semblait guère motivé. Je retravaillais les transitions vers le pas et l'arrêt quand je les obtins bien je lui enseignais le demi-tours ou changement de main. Il lui fallut une petite dizaine de minutes pour assimiler la demande mais une fois compris il l'exécutait plutôt franchement et naturellement. Je galopais peu, juste pour la notion.

Retour au pas, allure à laquelle je l'amenais près du harnachement. Gardant la longe en main je lui présentais le tapis avant de le poser sur son dos. Je le frottais et le tapotais sur son dos pour le désensibiliser avant de prendre la selle et de la poser à son tour. Je sanglais peu et descendais les étriers. Sur mes gardes j'emmenais marcher le poulain. J'avais raison de me méfier car soudainement l'alezan brulé fit un bond et partit en ruade et coup de dos autour du rond de longe, je le calmais de mon mieux et une fois apaisé je flattais son encolure avant de lui enfiler le bridon. Je validais les même acquis qu'en licol pour ne pas avoir de mauvaise surprise : cession de nuque et d'encolure.

Je longeais peu pour ne pas trop l'user puis le préparais au montoir, claquant les étrivières sur les quartiers, m'appuyant sur la selle, sur un étrier puis l'autre, chaussant et déchaussant plusieurs fois mon pied. Il ne broncha pas. Je détachais alors la longe et la posais sur la barrière. Je chaussais pour de bon l'étrier et d'une souple détente m'installais en selle. Je posais mon pied droit sur le plancher de l'étrier du même coté puis voyant que mon poney restait immobile je flattais son encolure. Je serrais mes jambes, l'encourageant également d'un claquement de langue contre mon palais.

Il adopta le pas, hésitant au début puis comprenant que c'était ce que j'attendais plus franchement. Je travaillais la direction, changeant souvent mais toujours avec des ordres doux et aussi précis que possible. Quand la direction fut ok au pas je demandais le trot et travaillais de même, la direction d'abord. J'ajoutais également quelques transitions. Quand cette allure là me sembla également acquise je demandais le galop, que j'obtins étonnement à juste. Je travaillais un peu moins la direction à cette allure, l'espace restreint du rond de longe ne m'y aidant pas. Je galopais également à l'autre main, agréablement surprise par l'apparente bonne volonté monté de mon poney. Ne voulant pas pousser trop loin je l'arrêtais au centre et mis pied à terre. Je lui retirais le harnachement, rattachais la longe au licol et le ramenais à l'écurie.

L’accomplissement… notre objectif
16/04/2013
*Ethologie*
Quelquefois

Tenant Quelquefois en licol éthologique j'entrais dans le rond de longe, refermant soigneusement la porte derrière nous. Je détachais le longe et le laissais se défouler pour commencer. Il s'éloigna de moi, sans se presser fit le tour de l'aire de travail. Je le laissais faire, le récupérant une dizaine de minutes après. Je le caressais et après l'avoir immobilisé au centre je vérifiais ses bases. Freiner, reculer, avancer, tourner autour des hanches ou des épaules. Il me fallu quelques essais pour me faire comprendre du poney, mais une fois fait, il fit de son mieux pour me satisfaire. Je demandais peu, félicitais beaucoup, variais mes demandes pour ne pas le lasser.

Quand les bases au contact furent mises au point je le lâchais de nouveau, le "chassant" même. Après un regard interrogateur et une nouvelle impulsion de ma part il s'éloigna rapidement rejoignant la piste. Je le poussais dans une allure assez soutenue, jusqu'à obtenir son attention et un début de confiance. Je le laissais alors me rejoindre de lui même, ce qu'il fit à son rythme, je ne le pressais pas. Quand il fut près de moi, je le caressais doucement et recommençais mes demandes au contact, tourner autour des hanches, en mobilisant les épaules, l'antérieurs extérieur croisant devant l'antérieur intérieur, jusqu'à pouvoir presque obtenir une pirouette au pas compète, puis mobilisation des hanches, faisant tourner les postérieurs autour des antérieurs.

Régulièrement je demandais des cessions de nuques tirant doucement sa tête vers le bas, la main fermée légèrement sur le mousqueton de la longe, relâchant la tension dès qu'il faisait mine de céder. Je le félicitais puis doucement lui faisais fléchir l'encolure, d'un coté, puis de l'autre, ma main refermée délicatement sur son chanfrein. Si Quelquefois m'opposa d'abord quelques résistance il finit par comprendre que ça n'était pas douloureux et que je ne le forçais jamais au delà de ce qu'il pouvait donner et fini donc par me laisser ramener ses naseaux jusqu'au passage de sangle.

Je félicitais encore puis me plaçais à gauche du poney, je passais la longe sur sa droite, la longe passant ensuite par dessus son dos, je laissais assez de longueur pour pouvoir la glisser derrière ses postérieurs sans que la longe ne se tende et avec délicatesse, restant attentive exerçais une légère traction sur la longe. Quelquefois paru d'abord surpris puis eut la réaction que j'espérais tournant sur lui même pour se sortir de la boucle de la longe. Je félicitais fort et demandais dans l'autre sens, il tourna avec plus de franchise, je lui offrais donc une friandise, il comprenait vite et bien.

Je le fis marcher encore un peu, sans rien demander, le caressant parfois, la séance d'aujourd'hui était finie, il avait bien assimilé les exercice, et avait dénoué chaque problème que je lui avais opposé. Je lui offrais les quelques friandises qui me restais dans la poche, ouvrait grand la porte du rond de longe et retournais aux écuries du domaine.

Une barre... obstacle aisé
18/10/2013
*Longe/obstacle*
Khronos

Voilà bien longtemps que je n'avais pas pris soin de mes chevaux confiant l'entretien de mes équidés aux palefreniers travaillant pour moi. Mais aujourd'hui j'avais trouvé un peu de temps et après un pansage j'avais emmené mon jeune entier shetland dans le rond de longe. Depuis son débourrage il n'avait fait que peu de chose.

Je voulais le tester sur les barres. Je le lâchais donc dans l'aire de travail le temps d'installer le dispositif, pour l'instant composer de deux simples barres au sol et des chandeliers qui allaient avec. J'entamais ensuite la détente de mon petit poney. Au pas, au trot puis au galop. Khronos s'amusa à cette allure à jeter les postérieurs, ruant et bondissant avec joie. Je riais de ses bêtises puis installais les deux obstacles à une vingtaine de centimètre du sol avant de diriger le jeune poney dessus. Il passa les petites barres avec agilité et souplesse, je l'en félicitais à la voix et montais le second obstacle de la ligne d'un cran avant de demander une nouvelle fois le petit galop à Khro' et de lui faire passer les barres.

Il ne manifestait aucune crainte et semblait même s'amuser, il avait déjà vu des barres mais je n'avais jamais poussé bien loin. Aujourd'hui serait donc un peu différent car je comptais bien voir quelles étaient les capacités de mon petit poney gris. L'exercice se répéta, les barres montant un cran après l'autre, Khronos ne montrant pas de problème, galopant avec entrain, frappant fort sa battue d'appel et volant au dessus des barres. Je le félicitais à chaque saut, ne m'attendant pas à ces performances, la barre dépassant les 70cm sans qu'il semble y voir de difficulté.

Encore quelques passages et je le stoppais, l'obstacle approchant le mètre de hauteur, c'était bien plus que ce que j'aurais souhaité et je félicitais fortement le petit poney, lui offrant des morceaux de pommes et de carottes avant de ranger le matériel utilisé et de ramener au domaine ma petite graine de champion.

Ne m'oublie... Pas
08/12/2013
*Longe*
Promise

Après avoir préparé ma belle à l'écurie je la guidais jusqu'au rond de longe. Une fois à l'intérieur de celui-ci je refermais la porte et me saisissant de la chambrière posée sur le coté me dirigeais vers le centre de l'aire de travail envoyais ma belle sur le cercle à mais gauche pour commencer, au pas. Je la laissais à cette allure sur un petit cercle l'encourageant à la voix quand elle faisait mine d'étendre son encolure vers le bas.

Je demandais ensuite des arrêt et des reprise du pas, vérifiant qu'elle était à mon écoute. Je la changeais de main régulièrement, elle avait l'habitude et s’exécutait en souplesse. Je la poussais au trot, travaillant gentiment sur la détente, variant les allures et la main. Je la galopais peu au deux mains puis la stoppais. Je la rejoignais alors qu'elle m'observait.

Je montais l'enrênement pessoa, le réglant avec soin, trop long il serait sans effet, trop serré il risquait de gêner le mouvement de la jument et de lui faire mal au dos et à la nuque. Une fois satisfaite je retournais au centre et relançais la jument sur le cercle. Au pas d'abord puis au trot, gardant cette allure pendant de longues minutes la jument poussant bien sur les postérieurs mais en gardant le dos tendu. Je réitérais à l'autre main la félicitant souvent. Je ne galopais pas avec l'enrênement, inutile et plutôt dangereux, si jamais la jument n'appréciait pas elle pourrait se faire très mal.

Je la stoppais donc, détachais les poulies fixées au mors puis après lui avoir offert une friandise et une caresse sur l'encolure la ramenais à l'écurie.