Paddock de Griotte

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Il faisait très chaut, voir trop pour la saison, les oiseaux ne chantaient pas, ils devaient être caché à l'ombre, les chevaux somnolaient tous plus ou moins dans leur paddock et à part quelques cavaliers qui s'affairaient au tour de leur monture, le haras avait un aspect désert. Avec ma cheville tordue, je boitillais devant ma jument qui avait la sagesse de respecter ma bulle malgré ma lenteur. Nous étions presque arrivé au paddock et je sentis chez Flèche une très grande envie de galoper jusqu'à l'herbe fraîche, mais elle resta derrière mois en trépignant d'impatience à l'idée de brouter dans son parc. J'ouvris avec précaution la barrière et j'entrais, ma jument sur les talons, elle baissa la tête pour que ses yeux soit à hauteur des miens et releva la tête brusquement puis balaya du regard son paddock. Je lui ôtais son licol, elle resta devant moi à me regarder, on aurait dit qu'elle voulait savoir si je restais avec elle un petit moment où pas. - Aller. Va brouter. Dis-je d'un air amusé. La jument ne voulant toujours pas bouger, je me dirigeai en boitillant vers le grand chêne. Flèche me suivit en respectant ma bulle jusqu'à ce que je m'assois à l'ombre des branchages. Une fois rassuré sur le fait que je resterai bien avec elle, elle se mît à brouter à quelques mètres de moi. Dès que je bouchais, elle tournait la tête dans ma direction comme pour s'assurer que je ne partirai pas. Je me rendis dans la petite cabane de son paddock, sous l'œil attentif de ma jument, il ne restait plus beaucoup de fois. Par bonheurs le local des paddock était plein et je n'eux pas a beaucoup marcher pour le remplir, Flèche avait arrêté de brouter et surveillait le moindre de mes gestes. Une fois ma tâche terminé je décidai de m'assoir un peut à l'ombre du grand chêne, je sortis de mon sac à dos une bouteille d'eau que je bus presque en entière. Flèche s'approcha de moi, la tête basse pour être à ma hauteur et me regarda pendant quelques minutes sans bouger. - Tu veux que je te brosse ? C'est ça ? Je sortie de mon sac un bouchon et à ce moment là, la belle arabe redressa les oreilles et afficha un air surpris et heureux. Je fis claquer ma langue en lui disant : - Viens ma belle. Une fois à mes côté, je le mis debout et commençai à passer la brosse sur son pelage immaculé. Ce que je faisais était un peu ridicule car je venais à peine de la panser en revenant de la séance de saut en liberté mais je sentais chez ma jument un besoin d'affection très fort et comme on ne refuse rien à une princesse, je me lançai dans un brossage, serte inutile, mais plaisant. Je fis bien attention de brosser toutes les parties de son corps et je la sentis peu à peu se décontracter. Je repensais à cet article que j'avais lût dans mon magazine équestre, qui disait comment effectuer un massage sur le tête d'un cheval. C'était le moment d'essayer la méthode et voir si elle faisait du bien à ma jument. Comme à son habitude elle mis ses yeux à hauteur des miens et je n'eux qu'à lever les bras pour commencer. Je fis un cercle au tour de ses yeux, ce qui au début, ne lui plut pas beaucoup, alors je continuais par le chanfrein quand ma jument releva brusquement la tête et s'ébroua. -Ça ne te plais pas ? Hein ? "Comme si elle allais me répondre... " Me dis-je a moi même. Je pris ma brosse douce et je me remis à un "massage" plus sommaire, que ma jument semblait mieux apprécier. Le soleil commençais à ce coucher quand je vis la voiture grise de mon père se garer dans la cour du Haras. J'avais fini depuis un bon moment de brosser Flèche mais j'était resté avec elle car sa présence me faisait du bien et j'aimais ces moments de sérénités que je passais avec elle. Je rassemblai mes affaires en vitesse et je lui adressais un rapide bisous en lui disant : - À demain ma belle. Flèche me suivit jusqu'à ce que je sorte de son paddock et son regard resta rivé au mien jusqu'à ce que la haie nous sépare. - Alors ? Me demanda mon père quand je fus installé dans la voiture. Comment c'est passé ta journée ? - Oh, très bien, j'ai été impressionné par la grâce des allures de Flèche, elle qui à normalement l'habitude d'aller vite ! Je lui fis un cour résumé de ma journée mais je ne pouvais pas expliquer avec des mots ce que je ressentais avec Flèche...

Sur les conseils de Pêche je décidais d'emmener Fantôme au paddock pour qu'il puisse manger de l'herbe fraîche. Il portais son beau licol de cuir noir et je tenais une longe aussi blanche que sa robe. Il marchais derrière moi sans broncher et respectait ma bulle comme personne. Nous étions presque arrivé au paddock quand il baissa subitement la tête et se mît à manger. - Non Fantôme, on est presque arrivé ! Je relevais sa tête avec beaucoup de mal et il se décida de me suivre. J'ouvris la porte du paddock et je le fis entrer à l'intérieur, je tirai légèrement sur la longe et il baissa la tête pour être à ma hauteur et je pus lui enlever son licol. Une fois libéré, il galopa tout au tour de son paddock, faisant des poses de temps à autre. Contrairement à Flèche, il ne me porta aucune importance, je m'assis sous le grand arbre qui trônait dans le paddock et je l'observait gambader dans l'herbe mouillé par la fine pluie. Après presque 30 minutes à le regarder, je me levais doucement et me dirigeai vers la petite cabane de bois pour voir si il lui restait de l'eau. L'abreuvoir était presque vide, alors j'ouvris le robinet et une eau cristalline en tomba. L'abreuvoir étant presque plein, je fermais le robinet et je me dirigeais avec Fantôme. Le Shire s'était mît à brouter sous la fine pluie qui tombé, je m'assis sous le grand arbre et je le contemplai de haut en bas pour admiré sa beauté. Quand tout à coup un éclair fendit le ciel, suivit d'un terrible coup de tonnerre. Certain chevaux se cabrèrent d'autres tapaient du sabot d'un air nerveux. Les poulains se cachaient derrière leur mère et les plus farouches se cabraient en hennissant. Fantôme releva brusquement la tête et se mît à reculer nerveusement. - Doucement. Mon beau. Essayais-je de le rassurer. Je le levai en vitesse et pris son licol de cuir noir munit d'une longe blanche, à la main. - Calme t... Un nouvel éclair illumina le ciel, ce que ne fis qu'aggraver la situation. J'avançais doucement, sans geste brusque, vers mon cheval terrorisé, je tendis la main comme un drapeau blanc et sa tête trouva refuge dans ma paume. - C'est ça... Je lui enfilai en vitesse son licol et l'entraînai à l'extérieur du paddock, en essayant de calmer Fantôme, j'avais fais un faut mouvement et ma cheville me faisait très mal, alors je ramenais tant bien que mal mon Shire un écuries. Un coup de thonnaire gronda dans le ciel noir et il fut encore plus paniqué. Fantôme trotté derrière moi, ma cheville me faisait beaucoup souffrir mis il fallait absolument que nous rentrions au écuries, la pluie s'était intensifiait et se n'était pas de fin filés qui tombaient mais bel et bien des cordes d'eau glacial. J'ouvris rapidement les portes et nous fûmes au sec, je mis Fantôme dans son box en tentant de le calmer.

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