paddock de Macaron

→ hey Pepito !




Je venais au paddock de Macaron qui était près de la barrière en bois sur laquelle je m'assis. Le poulain me regardait bizarrement. La curiosité le dévorait mais la peur le retenait. En attendant qu'il se décide à venir, je sortis un paquet de gâteaux sur lequel il y avait un italien à chapeaux qui disait "Hey Pepito !" Macaron ouvrit grand les yeux et s'approcha pas à pas de mes gâteaux. J'en pris un et je retira tout le chocolat avant de le tendre au poulain qui s'approcha et il attendit l'encolure et attrapa la friandise du bout des dents avant de l'engloutir. Il était à un grand mètre de moi. Je pris un deuxième biscuit, enleva tout ce qui était trop sucré pour le poney, la partie que je préférais, et je tendais le reste au poulain qui se rapprochait petit à petit. A la fin du paquet, il était à une dizaine de centimètres de moi. Je me décalais vers lui, et j'étais juste à côté de lui. Je tendis ma main vers lui et il partit au triple galop. Légèrement déçu de n'avoir pas put le caresser, mais contente de l'avoir approcher de si près. Je descendis de ma barrière et je pris la direction du box de Qualitas.

Spoiler:

→ Il n'est jamais trop tard pour être heureux.


Je m'étais fixée des objectifs pour la séance d'aujourd'hui. Je voulais le caresser. Je m'étais déjà approché de lui à seulement quelques centimètres, maintenant j'allais franchir ce dernier pas. Je venais dans son paddock, et je traversa la barrière, entrant dans son espace privé. Le poulain était au milieu de son paddock, en se roulant, l'air absolument heureux. Quand il me vit, il se releva et s'arrêta net. Il avait apparemment encore un peu peur de moi mais j'avais tout mon temps. Je m'assis sur la barrière et l'observa. Il avait reprit un peu de poils de la bête bien qu'il était encore très maigrichon. J'avais hâte, et en même temps un peu anxieuse, de voir ce que dirait le vétérinaire sur l'évolution de son handicape. Enfin ce n'était pas vraiment un handicape, mais je ne savais pas comment appeler cela. Je sortis une pomme de ma poche et je la tapa contre la barrière pour la séparer en deux morceaux, et je m'approcha de lui. Arrivé à quelques mètres, le petit bai commença à reculer en me voyant approcher. Je posa une moitié du fruit par terre et je recula. Le poulinou avança doucement et tendit l'encolure et prit la friandise du bout des dents et le dégusta avec délicatesse. Je m'accroupis et je lui tendis la deuxième moitié. Il fit deux pas vers moi, s'arrêta et plongea son regard dans le mien. Il avait un peu peur, mais beaucoup moins qu'à ma première visite. Après quelques minutes d'attente, il fit encore six pas, il ne restait qu'un petit mètre entre nous. Je l'encourageais à venir d'avantage "Aller mon beau, vient" dis-je avec douceur et tendresse. Il fit encore quelques pas, tendit l'encolure et ouvrit la bouche. J'approchais le fruit de lui et il l'attrapait avant de reculer d'un bon mètre et de manger la pomme. Je me releva et je m'avança vers le petit bai qui releva la tête et il fit sa petite tête menaçante que je connaissais bien: oreilles plaqués en arrière, encolure relevais au maximum, le blanc des yeux voyant, et les dents légèrement voyants. "Macaron, calme toi, calme toi, regarde, je ne te veux aucun mal…" Murmurais-je en restant immobile. Il devait comprendre que je ne partirais pas, que je ne lui voulais aucun mal et que je l'aiderais à se remettre sur pied. Il avait besoin de moi, ou enfin des humains, et j'avais besoin de lui, je l'adorais et je voulais le voir le plus souvent, qu'il soit toujours à mes côtés, que l'on s'entende bien, que l'on noue une histoire, une complicité, une amitié… Je ne pouvais pas le forcer à aimer, mais avec du temps et de la patience, il finira bien par se laisser approcher. Il reculait et levait un peu les antérieurs. Je ne voulais pas que ça devienne dangereux, et je recula, toujours en parlant doucement au poulain.

J'avais laissé le poulain tranquille pendant dix minutes, et maintenant, je retournais le voir. Il était entrain de boire dans l'abreuvoir près de la barrière. J'entrais dans la paddock, et je m'approcha doucement du poulain en lui parlant. Il arrêta de boire et leva la tête. Je tendis ma main dans laquelle il y avait encore une friandise. Il s'en approcha et après une dizaine de minutes il prit la friandise en effleurant ma main du bout de son nez. J'avançais ma main qui effleura à son tour l'encolure du poulain. Il releva la tête, et était un peu surprit. Je lui caressa l'encolure. Je ne vous ferez pas un blabla guimauve pour vous dire à quel point je l'aimais, qu'il était extrêmement doux etc… Ce n'était pas la vérité. Ses poils étaient crasseux, couvert de boue et de transpiration, et il avait l'air paniqué par ce rapprochement si soudain. Je partis donc, le laissant seul.

Spoiler:

→ Vouloir atteindre des sommets


J'étais assise sur la barrière en bois du paddock de Macaron et je réfléchissais. Je venais souvent le voir sans objectifs précis, hors, c'est mieux d'en avoir pour progresser. Je pensais donc à ce que j'avais déjà fait et ce qu'il restait à faire. J'arrivais maintenant à l'approcher, mais nous n'étions pas au point de nous faire plein de petits câlins. Je voulais réussir le toucher sur tout le corps et peut être faire son pré-débourrage. Bien sûr le deuxième objectif était trop audacieux pour être fait dans l'immédiat. Aujourd'hui, j'allais me concentrer sur le premier, et l'habituer à la présence humaine. J'avais pris un seau que j'avais remplis de morceaux de fruits et de légumes. Je descendis de mon perchoir et je posa mon seau à terre sur le sol légèrement boueux. Le poulain marchait vers le récipient en plastique et plongea la tête dedans. Il relevait souvent sa petite caboche pour vérifier l'endroit où je me trouvais. Pendant qu'il mangeait, je m'approchais doucement de lui tout en lui parlant. Une fois à côté de lui, je resta un moment à côté de lui et je lui tendis ma main. Il étendit son encolure, effleura ma main du bout de son nez et remit la tête dans le seau. IL ne fuyait plus et c'était agréable de passer du temps à ses côtés. Je lui le tour du poulain pour voir s'il n'était pas blesser, en restant à bonne distance pour ne pas l'effrayer. Quand il arriva à la moitié de son repas, et je m'approcha encore plus en continuant de parler, et je posa ma main sur son dos. Le poulain serra les fesses, plaque les oreilles en arrière et recula. Je m'écarta tout de suite pour éviter de prendre un coup "C'est bien mon poney on progresse !" Dis-je en attendant qu'il se calme, ce qu'il fit vite. Encore un peu nerveux, il remit la tête dans son seau et attendit la suite avec les oreilles toujours en alerte. Je le laissa finir, ne voulant pas le stresser d'avantage.

Quand il eu finit, il reste a me fixer un moment. Aucun de nous ne bouger. Ce moment de silence totale dura bien cinq minutes, puis je sortis de ma poche une pomme, et je chantonnais "Coming Home". Il fit un pas vers moi, et je fis un vers lui. Rien ne bougeait pendant un moment, sauf mes lèvres qui bougeaient au rythme de la musique. Je décida de faire le deuxième pas, mais Macaron recula. Je comprenais sa réflexion, c'est lui qui devait venir. J'attendais donc et je resterais le temps qu'il faudrait. Macaron finit par craquer, je ne sais pas vraiment combien de temps après, mais cela m'avait semblé une éternité. Il avança d'une traite jusqu'à moi et il planta ses dents dans le fruit et en croqua un bout. Il le mâcha un long moment et l'avala. Je rapprocha la pomme de moi, obligeant le poulain à s'approcher encore plus de moi. Pendant qu'il croqua de nouveau la pomme et je posa ma main sur son encolure. Il releva la tête mais ne bougea pas. Je fis glisser ma main jusqu'à son épaule en lui parlant gentiment. Je lui donna encore un peu de pomme et je continuais d'avancer ma main gauche sur son flanc et son dos. Il commença à reculer, plaquer les oreilles en arrière et trépignait. Il était trop angoissé pour continuer, et j’arrêtais la. Je lui donna la fin de la pomme, et je lui souris. "Tu étais génial ! Un jour, on y arrivera mon Macaron" Dis-je avant de partir. Je repris mon seau et je pris la direction de ma voiture.

Spoiler:

→ Une histoire qui débute
«samedi 2 mars
«pré-débourrage; confiance en l'homme


Aujourd’hui il y avait des éclaircies et le soleil percé dans l’épaisse couche de nuage. Je profitais du «beau temps» pour commencer le pré-débourrage de Macaron. Je ne savais pas vraiment comment m’y prendre. Une chose était sur, pas de licol, pas de brosses et «autres instruments de tortures», nous n’étions pas encore près. Je voulais juste travailler la confiance, et essayer de m’approcher encore plus près de lui. J’entrais dans son paddock, et je regardais où se trouvait le poulain. Il était au milieu de son pré, à faire bronzette au soleil. Je m’approchais de lui en parlant. Il releva la tête et en me voyant, se redressa d’un coup. Je m’accroupis et je tendis une friandise qu’il venait chercher très doucement. Il était encore un peu timide et peureux, mais un peu trop gourmand pour résister. Il s’approcha et croqua dans la carotte, pendant que je tendais mon autre main vers lui. Il se recula un peu, mais ce laissa finalement faire. Je lui caressa l’encolure, puis je me releva, et je continua de caresser l’encolure du poulain pendant qu’il grignotait son petit légume. Je fis passé ma main sur sur encolure, son épaule et son flanc. Pendant que je faisais cela, j’observais les réactions du poulain. Parfois il se laissait faire, parfois il se braquait ou essayait d’échapper à mon contrôle. Je faisais des petites pauses en lui donnant des récompenses. Il était assez calme aujourd’hui, mais je ne devais pas approcher mon corps du sien. Il acceptait juste mes mains pour le moment. C’était déjà très bien, et j’étais contente de lui.


Macaron se laissait caresser mais n’avait pas encore une grande confiance en moi. Il observait chacun de mes gestes et je voulais essayer de l’augmenter. Je pris une friandise et je la mis entre les antérieurs de Macaron qui était très étonné de cette nouveauté. Son premier reflex fut de lever la tête très haute et de bouger les jambes, puis il se détendit et finit par essayer de croquer le légume orange. Il la prit, puis partit au petit galop jusqu’à l’autre bout du paddock avec son trophée. Je le regardais, il avait l’air toujours déjà un petit peu plus gros, même s’il était encore trop maigre. J’aimais beaucoup ses yeux, Ils étaient d’un brun profond et très sombre. Dedans des lueurs de peur que j’aimais nettement moins persistaient. Je voulais qu’il se sente bien ici, mais visiblement, quand j’étais la, ce n’était pas le cas. Je me mis dans un coin du pré, sur un petit tabouret, et j’attendais bêtement en écoutant de la musique. Le poulain me regarda en ce demandant sûrement pourquoi j’étais encore la, et ce que je faisais. La réponse était simple, je l’observais, essayais de comprendre ses goûts, ses peurs, et voir si après un moment il finirait par venir de lui même. Macaron décida de m’ignorer dans un premier temps. Il prit le petit galop, donna un coup de cul, et se dirigea en flèche vers l’autre barrière du près où était un autre cheval, Riquet. Apparemment, il aimait la compagnie. J’eus alors une idée et quitta le paddock.

Quand je revenais, je n’étais pas seule, Scooby m’accompagnait. C’était mon nouveau poney, enfin, ancien poney que j’avais racheter. Je savais qu’il était très gentil avec les autres chevaux, et joueur avec les poulains. Il pourrait faire un papa de substitution. Je sais que dans la nature, les étalons ne s’occupe pas des poulains, mais je n’avais pas de juments, donc le rôle était attribué au poney à tâches. Devant la porte, Scooby émit un long hennissement qui voulait tous dire: Viens me voir on va bien s’amuser ! Macaron répondit à son appel et s’approcha à vive allure, mais il s’arrêta quelques mètres avant nous. J’étais encore à l’extérieur du paddock, je voulais m’assurer que le courant passait bien entre eux avant d’y entrer. Le shetland voulait faire des petits bisous à Macaron qui s’était un peu reculer. J’ouvris la porte et entra dans le paddock suivit de Scooby. Macaron s’approcha doucement, et renifla le flanc gauche du poney, tant dis que moi, je le tenais serré à droite. Il chercha ensuite s’il n’avait pas des tétines. "Mais non idiot, c’est un étalon, pas ta maman !" Dis je en riant. Macaron souleva la tête, étonné de m’entendre rire. Ensuite, les deux équidés se firent un petit nez contre nez. Il me semblait qu’ils avaient l’air de bien s’entendre. Je laissa Scooby en longue un petit quart d’heure. Parfois je marchais et le poulain nous suivait. Sans vouloir me venter, j’avais eu une bonne idée pour capter l’attention du poulain. Je décida enfin de lâcher mon poney. Il partit en ruade dans les aires jusqu’à l’autre bout du paddock, suivit par Macaron qui l’imitait. Ils étaient très mignons ensemble, un vrai petit couple.

Pendant l’heure qui suivait, j’avais en face de moi deux gros gamins qui galopaient à toute vitesse, s’arrêtaient pour se rouler et faire des petits bisous, puis partaient encore plus vite. Ils étaient drôles à regarder, et Macaron était tellement heureux ! C’était pareil pour Scooby qui n’aimait ni la solitude ni le box. Mais c’était le moment de rentrer. Je sortis une friandise qui attira immédiatement Scooby jusqu’à moi. Je lui remis la longe et sortis. Macaron restait au milieu de son pré, visiblement déçut que son compagnon parte si vite.

Spoiler:

→ Alice au pays des merveilles
«mercredi 6 mars
«pré-débourrage; confiance en l'homme, début des brosses, présentation du licol


Ce que j'aimais dans ce film, Alice au pays des merveilles, c'était les relations que certain personnages liés entre eux. Par exemple, il y avait une étrange créature qui détestait la petite blonde, et à la fin de l'histoire, ils se battent ensemble. Je trouvais cela touchant de voir les contraires qui s'attirent. A l'arrière du bus, je m'imaginais, sur un Macaron adulte, sur son dos, et nous galopions. Ensemble. Je voulais que nous soyons ensemble, pour le pire comme le meilleur. Je descendis du car, et je marchais jusqu'à mon casier. Je pris toute les affaires dont j'avais besoin, et je pris le petit chemin qui m'emmenait au paddock.

Pour notre deuxième séance de pré-débourrage, je revenais encore avec Scooby. Je le tenais en longe et il avançait rapidement, il avait reconnu le chemin. Macaron aussi avait vu arriver son compagnon de jeux.Mais pour le moment, pas question de le lâcher. J'entrais dans le pré et j'attachais à l'anneau qui était cloué à l'abri. Je m'écarta et je vis le poulain s'approcher du poney. Ils se dirent bonjour et Scooby lui gratta la crinière comme le fond les mères. Ils étaient trop mignons, un vrai petit couple. Je m'approcha d'eux, mais Macaron se cacha entre le mur elle poney. Je sortis un bouchon et je le passa sur le dos du shetland. Macaron observait la scène et approchait parfois son nez de la brosse. Il la touchait légèrement et reculait d'un coup quitte à se cogner contre le mur. "Tu es vraiment crétin mon chou" Dis je en lui souriant. Scooby ne semblait pas du tout dérangé du fait d'être prit comme modèle et en profitait pour manger l'herbe qu'il arrivait à attraper. Le poulain, quand à lui, était toujours adsorbé par les mouvements du bouchon sur le corps de son ami. J'étendis le bras, et je montra la brosse au poulain. Il la sentit, semblant se régaler de toutes odeurs équines qui y étaient enfermés. Je m'approcha de lui, et je voulu passer la brosse sur son dos, mais il se colla encore plus contre le mur pour essayer de m’échapper. Il n'avait pas de moyen de fuir d'avantage. Je posa la brosse contre le poil du poulain qui poussa un petit hennissement de surprise. "Doucement, c'est bien…" Dis je en faisant un long mouvement lent. Je passa la brosse du dos jusqu'au flanc, puis j'arrêtais. Je sortis une friandise que je lui tendis. Il la mangea du bout des lèvres et je m'écarta. C'était très bien pour le moment. Je reposa la brosse par terre, puis je m'avança vers le poulain, qui ne bougeait pas. Scooby le regardait comme s'il l'encourageait à être sage, il faisait vraiment une bonne paire tous les deux. Je montra ma main au poney, puis je lui caressa l'encolure. Il eut un petit sursaut, et je fis passer mes mains sur ses flancs puis sa croupe. Il serra les fesses, et grimaça. Je lui donna encore une autre friandise. Pendant qu'il la mâchait, je lui effleura le bout de son nez. Il leva bien haut la tête, espérant ne pas avoir trop de contact. Je m'avança vers l'anneau d'attache, et je défis le nœud. Je fis marcher le poney, et Macaron nous regardait. Après quelques hésitations, il nous rattrapa au petit galop. A quelques foulées de nous, il ralentit, et se colla au flanc de Scooby, encore un peu apeuré par la proximité de ma petite personne. Il me surveillait, essayant d'être le plus loin possible de moi en étant en même temps le plus proche de son ami. Il lui mordillait son petit ventre poilu, et Scooby lui rendait ses gratouillis. Je les laissais s'arrêter pour se faire des petits bisous, puis nous reprenions notre marche, le but étant de lui présenter le licol et d'augmenter sa confiance avec l'homme. Il était beaucoup moins peureux, mais ne comprenait pas pourquoi le shetland et moi étions relié par une ficelle qui l'empêchait de jouer comme il le voulait.

Nous avions marché environ cinq minutes. Les deux bestioles avaient bien travaillé, et avaient mérité leur petite pause en liberté. J'enlevais le licol de Scooby qui parti au grand galop suivit de Macaron. Ils s'entendaient tellement bien, ils étaient adorables. Ils galopaient à toute vitesse, remuant la terre et la gadoue. Ils devenaient vite tout sales, et après un petit quart d'heure, je rattrapa mon poney, et je quitta les lieux.

Spoiler: