Rond de longe du Domaine de la Pâturette

Après quelques minutes de marche, Fleurette et moi arrivions devant le rond de longe. Mon amie n'était pas encore arrivée. J'ouvrais la porte pour que nous puissions entrer puis je la refermais derrière nous. Je mettais Fleurette en cercle autour de moi et lui demandais un pas actif. J'allais détendre en longe ma petite ponette grise puis quand mon amie arriverait je monterais dessus d'abord en sac à patates puis à califourchon mais en étant tenue en longe puis je lui demanderait de me lâcher. Quelques minutes étaient passées, je demandais le trot à Fleurette. J'éfleurais son postérieur avec la chambrière. Apeurée, elle accéléra violemment. Je la faisais ralentir tout en la rassurant. Je la faisais trotter ainsi pendant une vingtaine de minutes puis je la repassais au pas pour la laisser souffler. J'entendais une voix derrière moi, je me retournais et je vis mon amie. Je lui souriais, un grand sourire sur le visage puis je l'invitais à me rejoindre. J'arrêtais Fleurette et donnais la longe à mon amie. Je mettais ma bombe et m'approchais de Fleurette. Je resanglais la selle, caressais la jument puis me hissais pour me mettre en sac à patates sur la selle. Je faisais un tour au pas puis au trot en restant dans la même posture. Mon amie arrêtait Fleurette, je descendais, caressais Fleurette puis mettais mon pied gauche dans l'étrier. Je passais délicatement ma jambe droite par-dessus sa croupe en faisant attention de ne pas toucher celle-ci puis je m'asseyais souplement dans la selle et chaussais mes étriers. Je donnais un petit coup de talon et claquais ma langue pour que Fleurette parte au trot. Elle effectuait ma demande sans hésiter. Je trottais enlevé car son dos n'était pas encore parfaitement échauffé. Après quelques tours, je repassais Fleurette au pas puis l'arrêtais pour demander à mon amie de me lâcher. Elle détacha la longe, restant au milieu de rond de longe pour me regarder. Je mettais Fleurette sur la piste et la laissais souffler encore une ou deux minutes avant de lui redemander le trot. Fleurette était calme et sereine. Je faisais une diagonale pour changer de main. La précision de la figure était assez mauvaise mais c'était normal puisque Fleurette n'en avait jamais fait. Je trottais donc à main gauche. Après deux ou trois tours, je m'asseyais dans ma selle et demandais le galop. Fleurette partait à juste. Elle était si confortable que je me croyais dans mon fauteuil. Quelques mètres plus loin, j'effectuais une diagonale, un peu mieux que celle d'avant et arrivée à main droite je demandais le galop à Fleurette. Elle partait à faux, je la repassais au pas et lui redemandais le galop. Cela faisait plus d'une heure que nous étions au rond de longe et Fleurette commençait à fatiguer alors je l'arrêtais et descendais pour la faire marcher à pied. Mon amie me rejoignait, elle avait adoré la séance et trouvait Fleurette extraordinaire pour la première fois qu'elle portait un cavalier sur le dos. Nous sortions du rond de longe et nous nous séparions presque tout de suite. Mon amie devait se rendre à l'accueil du Haras de Pado et moi je devais rentrer au Domaine de la Pâturette.

J'entrais dans le rond de longe, Nuage à ma droite et refermais la porte derrière nous. Je prenais une chambrière, échangeais la petit longe avec la grande et mettais Nuage en cercle autour de moi. Il était calme et attentif à tout ce que je faisais et disais. Après avoir fait marché mon poney au pas pendant une dizaine de minutes, j'agitais doucement la chambrière et Nuage partit au trot. Je tournais en même temps que lui pour éviter que la longe ne m'entoure et je suivais sa marche avec ma chambrière afin qu'il ne ralentisse pas. Depuis que nous étions entrés dans le rond de longe, une demi-heure s'était écoulée alors j'agitais de nouveau la chambrière pour faire partir Nuage au galop et c'est ce qu'il fit. Il était à juste alors je le laissais galoper quelques minutes avant de l'arrêter. Je m'approchais de lui pour changer la longe de côté car jusqu'à présent je n'avais fait que la détente à main gauche et là j'allais travailler le poney gris clair à main droite. Je le faisais marcher au pas pendant environ cinq minutes puis je le faisais prendre le trot. Au bout de dix minutes, j'agitais ma chambrière pour le faire galoper. Il faisait un joli départ à juste alors je le laissais à cette allure quelques minutes avant de le faire repasser au trot pour ensuite reprendre le galop. Il était encore à juste ! Je l'arrêtais rapidement et m'approchais de lui pour enlever la longe que j'allais poser sur la barrière. J'allais me mettre en selle alors je descendais les étriers et resanglais Nuage. Je mettais mon pied gauche dans l'étrier, passais ma jambe droite par-dessus la croupe du petit poney, m'asseyais délicatement dans la selle et chaussais mon étrier droit. Je tapotais chaleureusement l'encolure de Nuage avant de lui donner un petit coup de talon pour partir au pas. J'effectuais une ou deux voltes. Nuage était plutôt précis dans son tracé et tournait très bien pour la première fois qu'il était monté. Après quatre ou cinq tours de pas à main droite, je changeais de main et faisais encore quelques tours puis prenais le trot. Je trottais enlevé car de une le dos de Nuage n'était pas encore échauffé et de deux je ne savais pas comment il réagirait si je trottais assise ou en équilibre. Je continuais à faire des voltes et des doublés car c'étaient des figures de manège extrêmement simples mais qu'il fallait savoir faire. Après une quinzaine de minutes, je changeais de main par une diagonale dans laquelle je trottais assise. Cela ne dérangea en rien Nuage qui resta aussi calme qu'il ne l'était avant. Une fois sur la piste à main gauche, je trottais de nouveau enlevé. Je décidais de faire quelques transitions. Un ou deux mètres avant la lettre A, je commençais à me mettre en arrière et à fermais les doigts sur les rênes puis je tirais légèrement dessus. Nuage s'arrêta en A voir même un petit peu avant. Fière de lui, je le caressais puis reprenais le trot. Je faisais encore quelques transitions, voltes ou autres exercices de base. Je finis par trotter large sur la piste pour ensuite prendre le galop. J'étais à main gauche alors je reculais ma jambe droite et avançais à la sangle ma jambe gauche. Nuage partit au galop, à juste comme à son habitude. Je faisais un ou deux tours puis faisais une diagonale dans laquelle je repassais au trot assis. Arrivés à main droite, je mettais mes aides en place et prenais le galop. Nuage, encore à juste, galopait de plus en plus vite alors je le ralentissais car je recherchais un petit galop de travail. Je repassais au pas et laissais souffler Nuage car il avait très bien travaillé. Je mettais pied à terre, récupérais les longes et retournais tranquillement au domaine.

J’entrais dans le rond de longe avec à ma droite Bella. J’échangeais la petite longe avec la grande puis prenais une chambrière. Je mettais la jument Haflinger en cercle autour de moi. Je tournais en même temps qu’elle pour éviter que la longe ne m’entoure et la suivais de la chambrière ou cas où elle ralentirait. Mais je ne pensais pas que cela arriverait car Bella, déterminée, marchait à un pas très actif. Après une dizaine de minutes, j’agitais doucement la chambrière et elle partait au trot. Longer un cheval ce n’était pas ce que je préférais. Je trouvais ça monotone et répétitif mais il fallait bien passer par-là pour le débourrage des jeunes chevaux. Bella hennit et cela me tira de ma pensée. Je continuais à la faire trotter activement quand après qu’une trentaine de minutes se soient écoulées depuis le début de la séance, j’agitais de nouveau la chambrière et faisais galoper Bella. Elle était à faux alors je la repassais au trot et lui redemandais le galop. Cette fois-ci, elle galopait à juste alors je la laissais à la même allure pendant environ cinq minutes avant de l’arrêter. Je m’approchais d’elle et changer la longe de côté. Je détendais Bella à l’autre main. Après une dizaine de minutes de pas, trot et galop à main droite, j’arrêtais de nouveau Bella et me rapprochais d’elle. Je mettais ma bombe, enlevais la longe, descendais les étriers et resanglais. Je caressais Bella avant de mettre mon pied gauche dans l’étrier, de passais ma jambe droite par-dessus sa croupe, de m’asseoir délicatement dans la selle et de chausser mon autre étrier. Bella avait avancé alors je redescendais et recommençais jusqu’à temps qu’elle ne bouge plus. Une fois en selle, je caressais Bella car elle n’avait plus bougé au montoir. Je lui donnais un petit coup de talon et la mettais au pas sur la piste. Je faisais des voltes à volonté ainsi que quelques transitions aux deux mains. Dix minutes plus tard, je pressais mes mollets et ouvrais les doigts sur mes rênes pour partir au trot. Je trottais enlevé et comme j’étais sur le mauvais diagonal je m’asseyais deux temps dans la selle et reprenais le mouvement debout assis. Je continuais à faire des figures de manège comme des voltes et des doublés. Dès que je le pus, je changeais de main par une diagonale dans laquelle je restais au trot assis. Arrivée à main droite, je reprenais le trot enlevé et travaillais différentes choses pour occuper l’esprit de Bella. Celle-ci fut bientôt détendue au trot alors je reculais ma jambe gauche et avançais ma jambe droite à la sangle. Bella accéléra sans partir au galop alors je reprenais un petit trot et lui redemandais le galop. Elle partait à juste et galopait dans une bonne cadence. Je restais en contact avec elle en laissant mes jambes serrées. Je repassais au trot et effectuais une demi-volte. Une fois à main gauche, je plaçais mes aides et Bella partit au galop à juste. Après avoir fait deux ou trois tours de galop, je repassais Bella au pas et la laissais souffler rênes longues. Elle était déjà bien mouillée et je ne voulais pas la dégoûter de sa première séance. Rapidement, je descendais de cheval, dessanglais et remontais les étriers puis repartais à pied jusqu’au Domaine de la Pâturette.

Pêche nous fit entrer dans un enclos rond, ce qu’elle appelle "rond de longe". Elle ferma la porte et nous détacha. Bella, qui était en pleine forme et mourait d’envie de se défouler quand elle était enfermée dans son box, se mit en galoper. J’avais vraiment envie de me dégourdir les jambes alors je l’imitai assez rapidement. Mais Pêche s’occupa très vite de nous. Elle prit une chambrière et se plaça au milieu. Ne connaissant pas l’effet de la chambrière et ne voulant pas le savoir, je repassai au pas et marchais le long de la barrière. Bella, même si elle essayait de jouer sa rebelle depuis notre arrivée, obéit à Pêche. Peut-être connaissait-elle déjà la chambrière ? Mais bientôt, elle prit le trot alors Pêche ne tarda pas à la faire repasser au pas. Elle avait calme et déterminée à ce que la séance se passe pour le mieux. Depuis mon arrivée chez Pêche, j’avais décidé d’être obéissante et de faire mon maximum lorsqu’elle me demandait quelque chose même si je ne voulais pas qu’on me monte pour l’instant. J’étais encore un peu peureuse par rapport aux hommes et elle devait encore gagner ma confiance si elle voulait me débourrer. Au bout de dix minutes, Pêche nous demanda de nous immobiliser. Elle se chargea alors de Bella, lui faisant faire demi-tour. Puis elle me fit faire la même chose pour qu’elle puisse nous détendre à l’autre main. J’aimais être en liberté et cette séance me convenait parfaitement. Nous marchâmes au pas depuis une quinzaine de minutes quand Pêche agita sa chambrière pour nous faire partir au trot. Nous trottâmes ainsi pendant une demi-heure environ quand Pêche nous demanda de nous arrêter. Elle se dirigea vers le matériel de saut d’obstacle et pris trois ou quatre barres puis les installa d’un côté du rond de longe. Elle nous fit changer de main une par une et repartir au trot pour passer au-dessus des barres au sol. La première fois, Bella sauta mais moi je les enjambai tout de suite. C’était simple et amusant. Cette séance me plaisait vraiment : j’étais en liberté avec mon amie Bella et je pouvais me défouler un peu. Nous sautâmes les barres au sol plusieurs fois avant de Pêche ne nous fasse prendre le galop pour les sauter de nouveau. Je ne pensais pas qu’elle allait mettre un vrai obstacle, celui que sautaient les excellents chevaux à mon ancienne écurie. Bientôt, Pêche nous fit repasser au pas. Elle rangea les barres, pris nos licols et vint nous les remettre. La séance était terminée. Nous sortions du rond de longe et partions en direction du Domaine de la Pâturette.

J’entrais dans le rond de longe, Rose sur mes talons. Je l’enlevais le licol de la tête de la belle palomino puis prenais une chambrière. Je la faisais marcher activement sur la piste, la suivant de la chambrière. J’avais décidé de travailler l’obéissance à la voix et l’obstacle en liberté. Je commençais dès à présent le premier objectif.
« Rose, arrêt »
La jument me regardait, se demandant ce que je lui demandais, et comme elle n’avait pas compris mon ordre, elle continuait à marcher. Je me positionnais donc à la hauteur de sa tête. J’utilisais le langage qu’elle connaissait et elle s’arrêta.
« Arrêt », répétais-je pour qu’elle assimile cette demande à cette action.
Rose avait dressé les oreilles, j’espérais qu’elle avait compris cet ordre.
« Rose, marchez »
A ces mots, elle repartit au pas. Elle connaissait déjà un ordre.
« Rose, arrêt »
La jument hésita quelques secondes avant de s’immobiliser.
« C’est très bien ça ma belle ! », la félicitais-je pour qu’elle comprenne que ce qu’elle venait de faire était bien.
« Marchez »
Rose se remit au pas. Elle connaissait vraiment bien ce mot.
« Rose, trottez »
La jument me regarda, se mettant au pas. Comme elle n’avait pas compris ce que je lui demandais, j’agitais ma chambrière tout en répétant l’ordre. Elle se mit au trot tout de suite sur une bonne cadence. Je la faisais trotter ainsi pendant une vingtaine de minutes.
« Rose, marchez »
Comme dpuis le début de la séance, elle obéit tout de site, exécutant ma demande.
« Arrêt »
A mon grand plaisir, Rose s’arrêta et tourna sa tête pour mieux me regarder. Je la félicitais de la voix avant de lui redemandais de marcher. Pendant qu’elle soufflait tranquillement au pas, j’installais un obstacle. Je le mettais en croisillon pour commencer. Il mesurait environ 40 cm pas plus c’était sûr. Je voulais commencer doucement car Rose n'avait pas travaillé des mois. J’étais vraiment heureuse de rendre service à coco. A près tout, entre cavalières du haras, on pouvait bien s’entraider ! J’allais donc commencé le deuxième objectif : l’obstacle en liberté.
« Rose, trottez »
La belle palomino ne comprit pas et je la dirigeais vers le croisillon. Elle le sauta sans aucun problème. Elle avait l’air d’avoir aimé ça alors je continuais à la faire trotter sur la piste vers l’obstacle qu’elle sauta une deuxième, une troisième puis une quatrième fois avant que je ne le fasse repasser au pas. Je remontais l’obstacle, le mettant ainsi en vertical d’environ 60 cm. Une fois la hauteur de l’obstacle remontée, je remettais Rose au trot qui me fit plaisir en répondant à l’ordre que je lui donnais depuis le début de la séance. Elle apprenait vite et bien. Je la faisais franchir l’obstacle deux ou trois fois avant de la laisser souffler au pas tranquillement. Elle avait bien travaillé et je ne voulais pas la dégoûter. Je rangeais le matériel que j’avais sorti et je remettais le licol à Rose. Je la sortais du manège puis repartais à pied en compagnie de la jument jusqu’au Domaine d’Ascagne.